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À qui profite la révolution au Kirghizistan ? (1/4)
Le Kirghizistan, un pivot géopolitiquepar
F. William Engdahl

Comme le montrent les nouveaux et sanglants affrontements de ces jours-ci, la tension est loin d’être redescendue au Kirghizistan depuis le soulèvement d’avril 2010, et les spéculations vont bon train s’agissant d’identifier les initiateurs de ces événements. Le scénario le plus improbable est celui d’une rébellion spontanée menée de l’intérieur même du pays. En effet le Kirghizistan est au centre de conflits d’intérêts entre puissances régionales et suprarégionales. F. William Engdahl analyse les cartes en main des trois acteurs qui souhaitent remporter la mise au Kirghizistan et dans la région.

Le Premier ministre japonais, Yukio Hatoyama, a présenté sa démission, le 4 juin 2010, après moins de 9 mois aux affaires. Il a admis ne pas être en mesure de réaliser sa principale promesse électorale : réviser les relations nippo.américaines.
M. Hatoyama est parvenu à déclassifier les traités secrets nippo-américains, signés par ses prédécesseurs : Ceux-ci prévoyaient le stockage d’armes nucléaires dans l’archipel en violation de la Constitution japonaise. Mais il a échoué à déplacer la base des Marines à (...)

Le Premier ministre japonais, Yukio Hatoyama, a annoncé à ses compatriote qu’il ne pourrait pas déplacer la base militaire US de Futenma, contrairement à sa principale promesse de campagne électorale.
M. Hatoyama a été élu en septembre 2009 sur l’engagement de réviser les relations nippo-américaines et notamment de déplacer les 20 000 Marines stationnés sur l’île d’Okinawa. Il admet aujourd’hui ne pas avoir mesuré toutes les exigences logistiques US. Il devrait proposer au Pentagone le retrait ou la (...)

Un soulèvement au Kirghizistan a renversé le président Kourmanbek Bakiev, permettant à des forces d’opposition de prendre le pouvoir. Néanmoins, ces violents changements politiques sont en grande partie le résultat de pressions, d’influences et autres actions secrètes menées par les Etats-Unis dans la région, et dont l’objectif est de conserver leur base militaire dans la pays — comme base arrière nécessaire à leur opérations militaires en Afganistan —, et représente une façon d’avoir un contrôle sur la Chine et la Russie.

Le Premier ministre chinois Wen Jiabao a confirmé la nouvelle ligne politique de son gouvernement face aux Etats-Unis, lors de la conférence de presse de clôture de la session annuelle de l’Assemblée populaire.
Il ne s’est pas contenté de déplorer les ventes d’armes US à Taiwan et la réception du dalaï lama à la Maison-Blanche comme il le faisait précédemment. Il a qualifié la vente d’armes à une région séparatiste et le soutien à un chef séparatiste comme des ingérences violant la souveraineté de la (...)

Le secrétaire d’Etat adjoint James Steinberg et le directeur Asie du Conseil Jeffrey Bader sont rentrés bredouilles de Pékin. Alors qu’ils avaient établi une longue liste de sujets à ètudier – notamment le vote d’une nouvelle résolution onusienne contre l’Iran et la vente de bons du Trésor US — leurs interlocuteurs ont posé un préalable qui a bloqué toute discussion et — contre tout usage — ont rendu public l’échec de la négociation.
A la stupéfaction des diplomates états-uniens, leurs homologues chinois ont (...)

Le journal officiel Rodong Simun, de la République populaire démocratique de Corée (RPDC), a appelé mardi à la conclusion le plus vite possible d’un traité de paix.
"Le moyen le plus réaliste" pour prévenir une autre guerre dans la péninsule coréenne est de remplacer au plus vite l’accord d’armistice, arrivé à expiration, par un traité de paix en vue d’établir un régime premettant de maintenir une paix durable dans la péninsule, a indiqué le journal officiel de la RPDC.
Les Etats-Unis n’ont aucune excuse (...)
Le Turkménistan réserve ses fournitures de gaz à la Chine, la Russie et l’Iran
La géopolitique des pipelines à un tournant capitalpar
Melkulangara K. Bhadrakumar

Le 6 janvier 2010, l’Iran et le Turkménistan inauguraient le gazoduc Dovletabat-Sarakhs-Khangiran, un projet commun d’une ampleur exceptionnelle. Ce grand pas en avant pourrait véritablement bouleverser la donne dans le « Grand échiquier » pour le contrôle de l’énergie : les États-Unis sont mis hors-jeu par leurs concurrents sans que ces derniers ne provoquent les agressions et les effusions de sang dont les États-uniens s’étaient rendus responsables au cours des seules opérations de sécurisation des routes d’accès. Si l’avenir de l’énergie se trouve non pas dans le pétrole mais dans le gaz, alors le contrôle du Proche-Orient pourrait bien passer par celui du bassin de la mer Caspienne.

Le nouveau gouvernement japonais tente de reformuler la politique étrangère nippone, et spécialement de s’affranchir de la tutelle de l’ancienne puissance occupante, les États-Unis.
Pour des raisons historiques évidentes, le Japon est traité à Washington depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale par le département de la Défense, et non par le département d’État. Hillary Clinton aurait donc envisagé de profiter de la volonté d’émancipation japonaise pour récupérer cette attribution dans son (...)

Rompant avec cinquante ans de politique du Parti libéral, le nouveau gouvernement japonais, formé par le Parti démocrate, entend rééquilibrer les relations de l’archipel avec les États-Unis.
Conscient qu’une telle évolution n’est possible qu’avec un fort soutien populaire, le Premier ministre Yukio Hatoyama a décidé de révéler l’existence de liens de subordination.
Lors d’une conférence de presse, il a annoncé la création d’une commission d’enquête chargée de vérifier s’il existe ou non des traités secrets (...)

Il y a 20 ans, Zhao Ziyang tentait de prendre le pouvoir en Chine avec l’appui de la CIA. Ce qui devait être la première « révolution colorée » de l’Histoire échoua. Dans une présentation totalement tronquée, la propagande atlantiste a imposé l’image d’un soulèvement populaire écrasé dans le sang par la cruelle dictature communiste. La presse occidentale en célèbre aujourd’hui l’anniversaire en grande pompe pour mieux dénigrer la Chine populaire, devenue seconde puissance économique du monde. Domenico Losurdo revient sur cette grande manipulation.

Les médias atlantistes manipulent la sympathie de leurs lecteurs pour les Birmans qui tentent de s’affranchir du régime le plus oppressif de notre époque. En jouant avec nos émotions, ils nous vendent comme une évidence l’idée selon laquelle des sanctions économiques sont légitimes et peuvent venir à bout d’une dictature. Et ils nous préparent à soutenir le régime qui suivra, quel qu’il soit. Attention, cet enthousiasme soudain masque d’autres formes d’intervention et des ambitions inavouables.
Le Grand échiquier
L’alliance sino-russe, un défi aux ambitions des États-Unis en Eurasiepar
Mahdi Darius Nazemroaya

Comme l’avait anticipé Zbigniew Brzezinski, la stratégie eurasiatique des États-Unis a suscité en réaction un rapprochement entre la Russie et la Chine. Bien que tout soit fait pour minimiser l’importance des traités conclus entre elles, les deux grandes puissances continentales sont en train de construire une véritable alliance militaire face à la coalition anglo-saxonne et à ses alliés. Mahdi Darius Nazemroaya lève le voile sur les vrais enjeux de l’Organisation de Coopération de Shanghaï (OCS) et de l’Organisation du Traité de sécurité collective (OTSC).
Histoire
Ho Chi Minh et la lutte contre les impérialismes japonais, français et états-unienpar
Marta Rojas

À l’occasion de la prochaine célébration du 30e anniversaire de la libération de Saïgon, nous publions une présentation de la vie et de l’œuvre du fondateur du Vietnam indépendant : Ho Chi Minh. Refusant tous les compromis dans lesquels se fourvoya une partie de sa génération, il combattit l’impérialisme sans relâche, qu’il soit japonais, français ou états-unien. Il reste un des plus forts symboles de la lutte pour la liberté au XXe siècle.

La Fédération de Russie n’est pas seulement un État européen à population orthodoxe, c’est aussi un État asiatique à population musulmane. Alors qu’une partie de la classe dirigeante russe campe sur des positions monoethniques intransigeantes et entretient la guerre en Tchétchènie, le président Poutine et son bras droit, le Tchétchène Vladislav Surkov, tentent d’insérer la Russie dans le concert des États islamiques. Le professeur Akhmet Yarlykapov analyse la position des Russes musulmans.

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