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Officiellement le Pentagone combat les Talibans en Afghanistan, mais selon le Washington Post , il les arme secrètement.
Il s’agirait de les aider à combattre un autre ennemi officiel des États-Unis, Daesh.
Cependant de nombreux témoignages dans plusieurs pays du « Moyen-Orient élargi » attestent que le même Pentagone combat officiellement Daesh, mais l’arme secrètement.
Ces faits attestent que le Pentagone poursuit toujours la stratégie Rumsfeld/Cebrowski : provoquer des « guerres sans fin » (...)

La guerre en Afghanistan a été officiellement lancée pour venger les attentats du 11 septembre 2001. Elle avait pourtant été préparée auparavant. Depuis deux décennies, nous expliquons dans ces colonnes qu’elle est la première d’une longue série de guerres visant à détruire toutes les structures étatiques du Moyen-Orient élargi (stratégie Rumsfeld/Cebrowski) afin d’en contrôler l’exploitation des ressources naturelles. La guerre, qui devait durer deux semaines, continue depuis 19 ans. Elle est planifiée pour durer le plus longtemps possible. Aujourd’hui, des personnalités liées au Pentagone sabotent le retrait partiel conclu par le président Trump.

Les Talibans ont affirmé avoir descendu un avion et un hélicoptère US en Afghanistan. L’avion de type E-11A BACN aurait été utilisé par la CIA pour transporter Michael D’Andrea, le chef de sa section « Iran » et à ce titre, le responsable de l’assassinat du général iranien Qassem Soleimani .
La presse arabe assure que le tir aurait été encadré par des Gardiens de la Révolution iraniens.
Après que le CentCom eu démenti la perte de deux appareils, des photos sont apparues sur le Net. Puis un officiel du (...)

Les documents que le Washington Post est parvenu à faire déclassifier sur la guerre contre l’Afghanistan n’attestent pas que les États-Unis ont échoué à pacifier ce pays. Au contraire, ils montrent que le Pentagone suit fidèlement la stratégie de la « guerre sans fin » élaborée par Donald Rumsfeld et l’amiral Arthur Cebrowski. L’opération militaire qui devait durer quelques semaines se poursuit délibérément depuis 18 ans.

Des négociations entre les États-Unis et leurs ennemis Talibans se sont tenues au Qatar, en l’absence de représentants du gouvernement afghan. Sur pression du Pentagone, le président Trump a dû revenir sur son intention de retirer sans attendre les troupes US d’Afghanistan. Tandis que des consultations entre factions afghanes sous présidence russe se sont tenues en Russie.
En définitive, les États-Unis, la Russie et la Chine ont débuté en mars 2019 des consultations trilatérales pour ramener la paix (...)
« L’Art de la guerre »
La ministre italienne de la Défense en treillis militaire pour la « paix » en Afghanistanpar
Manlio Dinucci

Les responsables politiques européens affichent leur alignement sur les directives de l’Otan. La ministre italienne de la Défense vient ainsi de s’afficher en chantant un hymne pacifiste contre la guerre du Vietnam, comme ses homologues de l’Otan s’étaient amusés il y a deux ans à chanter un hymne contre la famine en Éthiopie. Tout est bon pour reconnaître que les politiques ont perdu leur pouvoir et pour faire oublier la réalité de la guerre.

Le général Jim Mattis, secrétaire US à la Défense, et le général US John Nicholson, commandant de l’opération « Resolute Support »
Nous, chefs d’État et de gouvernement des pays contribuant à la mission Resolute Support, et président du gouvernement de la République islamique d’Afghanistan, nous sommes réunis aujourd’hui à Bruxelles afin de réaffirmer notre engagement commun à garantir dans la durée la sécurité et la stabilité en Afghanistan. La population afghane réclame la paix, et nous sommes encouragés (...)

L’ancien président afghan, Hamid Karzaï, serait désormais soutenu par Moscou qui voit en lui le meilleur propagandiste des analyses du Kremlin.
Depuis qu’il a quitté le pouvoir et transmis à Daesh ses fonctions de parrain du trafic d’opium, l’ancien président s’est retourné contre Washington. Il avait, en avril dernier, accusé Daesh d’être un outil de la CIA .
Hamid Karzaï, désormais intéressé par l’avenir de son peuple, prêche la réconciliation avec les Talibans. Il note que le Qatar, la Norvège et (...)

L’approvisionnement en blé de l’Afghanistan, traditionnellement opéré par la Chine via le Pakistan, est compromis par le transit des marchandises indiennes via l’Iran.
L’accord signé en mai dernier à Téhéran entre l’Inde, l’Iran et l’Afghanistan vient d’entrer en application. Il prévoit 500 millions de dollars de livraison de céréales par an. Il atteste du soutien des États-Unis au président Rohani et à leur lutte commune contre la Chine, partenaire millénaire de (...)

Auditionnés le 3 octobre 2017 par la Commission des Forces armées du sénat, les généraux James Mattis (secrétaire à la défense) et Joseph Dunford (chef d’état-major interarmées) ont déclaré que les armées US resteraient indéfiniment en Afghanistan de sorte que jamais les Talibans ne puissent espérer revenir au pouvoir .
Initialement, les États-Unis et le Royaume-Uni étaient entrés en Afghanistan en prétextant vouloir renverser les Talibans qui protégeaient le responsable des attentats du 11 septembre (...)

Poursuivant son analyse de la politique de Donald Trump au Moyen-Orient élargi, Thierry Meyssan montre que, contrairement à l’opinion communément admise, le président US n’a pas varié de stratégie. Rompant avec ses prédécesseurs, il tente de couper le soutien pakistanais aux jihadistes en Afghanistan comme il l’a fait pour le rôle de l’Arabie saoudite avec les jihadistes au Levant. Au passage, notre auteur explique que si certains des électeurs de Trump peuvent être inquiets de le voir déployer de nouvelles troupes, ils devraient pourtant logiquement approuver cette décision.

Malgré les très nombreux éléments attestant que les États-Unis et le Royaume-Uni avaient planifié la guerre contre l’Afghanistan dès la rupture des négociations de Berlin avec les Taliban (juillet 2001), l’excuse des attentats du 11-Septembre prévaut toujours. Une guerre dont l’objectif affiché était de renverser l’Émirat islamique que les États-Unis eux-mêmes avaient installé et qui, pourtant, se poursuit 15 ans plus tard.

« Premier rapport de l’Onu sur Daesh », Réseau Voltaire, 9 février 2016. Rapport du Secrétaire général sur la menace que représente l’État islamique d’Iraq et du Levant (Daech) pour la paix et la sécurité internationales et sur l’action menée par l’Organisation des Nations Unies pour aider les États Membres à contrer cette menace I. Introduction
1. Par sa résolution 2253 (2015), adoptée le 17 décembre 2015, le Conseil de sécurité a affirmé sa détermination à faire front à la menace que représente pour la (...)

Les Talibans se sont montrés très ouverts à un possible accord de partage du pouvoir en Afghanistan, lors des négociations qui viennent de débuter au Qatar. Cependant, ils ont surpris le président Ashraf Ghani en exigeant que, dès à présent, les États-Unis cessent les raids de nuit, libèrent les prisonniers qu’ils torturent, et lèvent les sanctions des Nations unies à l’égard de leurs commandants.
Les négociations sont organisées depuis le 3 mai 2015 par une ONG, les Pugwash Conferences on Science and (...)
Les victimes ignorées des guerres de l’Occident
4 millions de morts en Afghanistan, au Pakistan et en Irak depuis 1990par
Nafeez Mosaddeq Ahmed

Les opinions publiques occidentales en sont persuadées : le colonialisme est une histoire du passé ; leurs États ne pratiquent plus de massacre de masse. Mais la réalité est tout autre. Ainsi que viennent de le démontrer plusieurs associations internationales (dont le Prix Nobel de la Paix 1985, une époque où cette distinction avait encore un sens), rien qu’en Afghanistan, au Pakistan et en Irak, les guerres occidentales ont probablement fait 4 millions de morts.

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