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Conseil de coopération du Golfe

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L’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis ont réagi vivement à la publication par l’Agence de presse qatarie d’un communiqué du prince du Qatar, suite au sommet arabo-islamique-US contre le terrorisme.
Selon ce communiqué, l’émir Tamim aurait pris la défense de l’Iran et souligné son rôle pacifique autour du Golfe.
Dans les minutes qui ont suivi la publication de ce communiqué, toutes les télévisions saoudiennes et émiraties ont organisé des débats entre experts s’interrogeant sur la « trahison » (...)

Le roi Salmane d’Arabie saoudite a annoncé qu’il ne participera pas à la réunion du Conseil de coopération du Golfe convoquée à Camp David par le président Obama, les 13 et 14 mai 2015. Son porte-parole a indiqué que le souverain n’était pas disponible à cette date, qu’il s’occupait du cessez-le-feu au Yémen et devait inaugurer le Centre du Roi Salmane pour l’aide humanitaire.
La délégation saoudienne sera dirigée par le prince héritier Mohammad ben Nayef et comprendra également le fils du roi et ministre de (...)

Depuis la dislocation de l’Union soviétique, l’Otan s’est transformée en vue de devenir un outil global de l’impérialisme états-unien. D’ores et déjà, les pays arabes du Golfe persique (sauf le sultanat d’Oman et le Yémen) sont intégrés dans l’Alliance aux côtés d’Israël. Ainsi le Qatar a-t-il fourni un habillage aux mercenaires utilisés par l’Otan contre la Libye.

Le 23 septembre 2014, les États-Unis et des membres du Conseil de coopération du Golfe (Arabie saoudite, Bahrein, Emirats arabes unis, Jordanie et Qatar) ont bombardé des objectifs terroristes en Syrie.
Officiellement, il s’agissait de détruire les centres de commandement de l’Émirat islamique.
Les bombardements ont principalement été effectués depuis le Golfe persique sur la ville de Raqqa. Or, l’Émirat islamique s’était retiré de Raqqa deux jours auparavant et avait avancé en prenant une vingtaine de (...)

Le Conseil de coopération du Golfe a invité le Maroc et la Jordanie à se joindre à lui pour former une alliance militaire.
En 2012, le CCG avait versé 5 milliards de dollars aux deux monarchies pour qu’elles le rejoignent. Il s’agit cette fois d’aller plus loin et de placer les différentes armées sous un commandement joint, placé sous l’autorité du prince Mutaib bin Abdullah, ministre de la Garde royale saoudienne.
La question de la participation égyptienne reste ouverte, malgré son régime politique (...)

L’Arabie saoudite, le Bahreïn et les Émirats arabes unis ont rompu leurs relations diplomatiques avec le Qatar, le 5 mars 2014. Ils devraient également interdire prochainement le survol de leurs territoires à Qatar Airways, ce qui ne manquera pas de provoquer de graves pertes financières à l’émirat. Et surtout fermer la frontière saoudo-qatarie, seule voie d’accès terrestre à l’émirat.
Les trois États reprochent au Qatar d’avoir soutenu une tentative de coup d’État des Frères musulmans aux Émirats arabes (...)

Les médias et gouvernements de l’Otan et du CCG ont modifié leur description de la guerre contre la Syrie, principalement depuis la crise des armes chimiques et la convocation de la conférence de Genève 2.
Si la présentation de l’administration el-Assad est toujours aussi négative, ces médias et gouvernements manifestent un peu plus de respect : ils s’abstiennent désormais de slogans sans retour du type « Bachar doit partir ! » et ils désignent enfin le président de la République par son nom (Assad (...)
L’intervention humanitaire, stade suprême du capitalisme
Les « Amis de la Syrie » se partagent l’économie syrienne avant de l’avoir conquisepar
German Foreign Policy

Preuve que la préoccupation occidentale pour la Syrie n’a rien à voir avec les nobles motifs affichés, de démocratie et de protection des civils, la Conférence des amis (sic) du peuple syrien prépare un plan de pillage économique applicable dès que le pays sera occupé. Dans la grande tradition coloniale, un Groupe de travail, sous co-présidence allemande et émiratie, étudie la manière de se partager les dépouilles de la Syrie lorsqu’elle sera vaincue. L’OTAN et le CCG ont « vendu la peau de l’ours avant de l’avoir tué ».

Un clan saoudien, les Sudairi, est au cœur de la vague contre-révolutionnaire lancée au Proche-Orient par les États-Unis et Israël. Dans une vaste synthèse, parue en épisodes dans le plus important quotidien de langue russe, Thierry Meyssan dresse depuis Damas le tableau général des contradictions qui agitent cette région.

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