Personnalités
Hariri, Rafik

La première séance publique du Tribunal Spécial pour le Liban se tiendra le 16 janvier 2014 à La Haye.
Comme son nom l’indique, ce tribunal est spécial, c’est-à-dire qu’il n’est pas un tribunal au sens juridique du terme. Comme l’a souligné le secrétaire général des Nations Unies de l’époque, Kofi Annan : « Il n’est pas un organe subsidiaire de l’ONU, ni un élément de l’appareil judiciaire libanais ». C’est juste un tribunal d’exception désignée par les Exécutifs de l’ONU et du Liban.
Le TSL a été créé pour (...)

Le juge Antionio Cassese a démissionné de ses fonctions de membre et de président du Tribunal spécial pour le Liban. Dans un communiqué, il explique sa décision par des motifs de santé. En réalité sa situation était devenue intenable depuis que nos révélations sur ses engagements antérieurs avaient ouvert une polémique. Le journaliste libanais Hassan Hamadé en avait fait un cheval de bataille , récemment repris par le Hezbollah.
Ami personnel d’Elie Wiesel, M. Cassese avait multiplié ses soutiens à (...)

La chaîne de télévision indépendante libanaise NewTV a diffusé samedi 15 janvier un enregistrement audio d’une réunion secrète, tenue en 2005 à Marbella (Espagne). Y participent (de gauche à droite sur le photo-montage utilisé pour illustrer la bande son) : Saad el-Hariri (fils de l’ancien Premier ministre assassiné), Mohamed Zuhair as-Siddik (le principal faux témoin), le commissaire Gerhard Lehman (numéro 2 de la Commission d’enquête onusienne) et Wissam el-Hassan (bras droit de Saad Hariri et directeur (...)

Alors que la presse occidentale annonce l’imminente inculpation de dirigeants du Hezbollah par le Tribunal spécial pour le Liban, la revue russe Odnako remet en cause l’ensemble de l’enquête réalisée par les Nations Unies. Selon Thierry Meyssan, l’ancien Premier ministre libanais Rafiq Hariri aurait été assassiné avec une arme fournie par l’Allemagne. L’ancien procureur allemand et premier responsable de l’enquête onusienne, Detlev Mehlis, aurait falsifié un indice pour masquer la responsabilité de son pays. Ces révélations embarrassent le Tribunal et renversent la donne au Liban.

Le 19 octobre 2010, le Tribunal spécial pour le Liban (TSL) a tenté de reconstituer l’assassinat de l’ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri, cinq ans après les faits.
Contrairement à ce que son nom pourrait laisser croire, le TSL n’est pas une instance judiciaire et n’a rien à voir avec les différents tribunaux des Nations Unies. Ainsi que l’a souligné en son temps le secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan, le TSL est un « organe conventionnel » sans précédent historique, formé à la suite d’un (...)

Dans un entretien diffusé le 20 septembre 2009 par la télévision pakistanaise, le général (c.r.) Mirza Aslam Beg a accusé les États-Unis d’avoir commandité les assassinats du Premier ministre pakistanais Benzair Bhutto et de l’ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri. Il a précisé que ces opérations avaient été exécutées par la société privée Blackwater (désormais dénommée Xe).
Le général Beg était chef d’état-major interarmes de 1988 à 1991. Il servait alors sous les ordres du président Ghulam Ishaq Khan (...)
Axe du Mal
Affaire Hariri : après la Syrie, le Hezbollah et l’Iran mis en accusationpar
Thierry Meyssan

Quatre ans après l’assassinat de l’ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri, l’enquête internationale n’a toujours pas abouti et donne lieu à de nouvelles manipulations politiques. Loin de la rigueur qui sied à une procédure judiciaire, un article du Spiegel ouvre un nouvel épisode du feuilleton : puisqu’il a fallu renoncer à accuser la Syrie, faute de preuves, les enquêteurs proches des États-Unis et d’Israël désignent maintenant l’Iran. Ce rebondissement intervient comme un contre-feu, après qu’un journaliste états-unien s’exprimant sur Russia Today, ait accusé Dick Cheney d’avoir commandité le crime.

Dans un entretien à la télévision Russia Today, le journaliste états-unien Wayne Madsen a confirmé les informations de son collègue Seymour Hersh sur l’existence d’escadrons de la mort US placés sous la direction exclusive du vice-président Cheney, de 2001 à 2008, et lié à une structure israélienne équivalente.
Prolongeant ces révélations, Wayne Madsen a déclaré avoir recoupé diverses sources et être en mesure d’affirmer que Dick Cheney avait ordonné l’assassinat de l’ancien Premier ministre libanais, Rafic (...)

Le Tribunal spécial pour le Liban a tenu aujourd’hui, 29 avril 2009, audience publique à Leidschendam (banlieue de La Haye, Pays-Bas). À 12h GMT, le juge de la mise en état, Daniel Fransen, a lu une décision, retransmise en direct par de nombreuses chaînes de télévision proche-orientales.
Il a ordonné la remise immédiate en liberté des quatre prévenus :
Moustafa Hamdane (ex-chef de la garde présidentielle)
Jamil Sayyed (ex-directeur général de la Sûreté générale)
Ali Hajj (ex-chef des Forces de (...)

Le mandat de la Commission onusienne d’enquête sur les assassinats politiques au Liban dont celui de l’ancien Premier ministre libanais, Rafic Hariri, prend fin aujourd’hui 28 février 2009, après quatre ans de travaux. Dès demain, le Tribunal spécial pour le Liban entrera en action à La Haye (Pays-Bas).
Cette commission et ce tribunal ont été institués par le Conseil de sécurité des Nations-Unies. La Russie et la Chine ont dénoncé leur caractère illégitime au regard de la Charte de San Francisco, mais (...)
Enlèvement politique à Paris ?
Kouchner a « perdu » le témoin-clé de l’enquête Hariripar
Jürgen Cain Külbel

La presse internationale se passionne pour l’affaire As-Siddik, ce témoin-clé de l’affaire Hariri qui a « disparu » sur le territoire français le 13 mars. Les témoins s’interrogent sur le rôle de la France de Nicolas Sarkozy qui, en application de la résolution 1636 du Conseil de sécurité des Nations unies, avait la responsabilité de le tenir à la disposition du Tribunal spécial de l’ONU. Pourtant, cette affaire, qui pourrait être le premier enlèvement politique par la CIA sur le sol français depuis la réactivation du « stay-behind » en 2001, reste largement ignorée des Français.
Conférence du Réseau Voltaire à Beyrouth
Thierry Meyssan : « Qui veut encore connaître la vérité sur l’assassinat de Rafic Hariri ? »par
Thierry Meyssan

Nous reproduisons l’intervention de Thierry Meyssan à la réunion organisée à Beyrouth, en présence de nombreux médias de la presse écrite et audiovisuelle, autour de son livre « L’Effroyable imposture 2 ». Le président du Réseau Voltaire a notamment souligné le tournant opéré par la mission d’enquête de l’ONU sur l’assassinat de l’ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri. En effet, le 10e rapport, présenté le 27 mars au Conseil de sécurité, abandonne la piste syrienne et se dirige sur la piste du réseau criminel décrit dans le livre.

Le procureur général près de la cour d’appel de Beyrouth, Joseph Maamari, a fait arrêter la directrice de la chaîne de télévision laïque New TV, Mariam Bassam. La jeune femme se trouvait à l’hôpital où elle venait d’accoucher par césarienne lorsque la police est venue l’appréhender avec son bébé. La chaîne a diffusé des images de sa directrice à moitiée inconsciente emportée sur un brancard. La brutalité du procédé a ému l’opinion publique libanaise et de nombreuses personnalités de l’opposition ont dénoncé ce (...)
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