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Erdoğan, Recep Tayyip
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L’ancien Premier ministre turc et ancien président de l’AKP, Ahmet Davutoğlu, a réuni les cadres de son nouveau parti politique (le « Parti du futur ») et appelé à de nouvelles élections.
Au cours de son discours, le 1er novembre 2020, il a dénoncé la régression de la Turquie à une forme d’« État tribal », caractérisé par « l’absence de choix ». Il a dénoncé « la culture du despotisme » que le président Recep Tayyip Erdoğan insuffle dans le pays.
Surtout, il a déclaré qu’Erdoğan est le plus grand danger que (...)
Erdoğan ne souhaite plus être le nouvel empereur ottoman, mais devenir le calife
par
Thierry Meyssan

C’est à tort que l’on accuse le président Erdoğan de vouloir rétablir l’Empire ottoman. Pour lui, les conquêtes territoriales ne sont pas un but, mais un moyen d’établir des alliances. Après de longues hésitations, il entend se faire proclamer non pas sultan, mais calife, et devenir ainsi le chef des sunnites du monde entier.

Intervenant devant les parlementaires de l’AKP, à Ankara, le 28 octobre 2020, le président turc Recep Tayyip Erdoğan a dénoncé une nouvelle campagne internationale contre l’islam.
En 2005, il s’était opposé au projet états-unien de « Guerre des civilisations » et avait créé avec le Premier ministre espagnol, José Luis Zapatero, l’« Alliance des civilisations » à l’Onu. Quinze ans plus tard, il est devenu le Protecteur de la Confrérie des Frères musulmans avec le soutien financier du Qatar.
« La France et (...)

Le président Recep Tayyip Erdoğan a ouvert, le 26 octobre 2020, les célébrations de la naissance du prophète Mahomet . À cette occasion, il a prononcé un discours lyrique décrivant les souffrances endurées par les musulmans dans le monde, particulièrement en Europe : un monde où des atrocités, la terreur, et des tortures sont utilisés pour contraindre les musulmans à abjurer leur foi ; un monde où 1 million d’entre eux ont été exterminés et où 12 millions ont été chassés de leurs foyers, contraints de (...)

Pour Valentin Vasilescu, l’annonce de l’achat probable par l’armée turque d’avions Su-35 ou de Su-57 russes, après celui du système de défense anti-aérienne russe S-400, annonce sa sortie de l’Otan. Ankara serait en train de constituer sa propre alliance avec le Qatar et l’Iran, fondée sur une même vision de l’islam comme force politique.

L’émir du Qatar, Tamim ben Hamad Al Thani, a offert l’avion privé le plus vaste et le plus luxueux au monde au président turc, Recep Tayyip Erdoğan.
La valeur du cadeau, un Boeing 747-8i super équipé, serait d’à peu près un demi-milliard de dollars. On ignore si ce don a été fait à la présidence turque ou au sultan Erdoğan en nom propre, ni ce qu’il rétribue.
L’avion, qui a été conçu pour 18 membres d’équipage et 76 passagers, s’ajoute aux autres moyens de transport présidentiel, à savoir une impressionnante (...)

Recep Tayyip Erdoğan a été intronisé dans ses nouvelles fonctions de président de la République de Turquie ; nouvelles à la fois parce qu’il a été réélu et parce que désormais la nouvelle Constitution s’applique.
À l’issue d’une cérémonie fastueuse au Palais blanc, le « sultan » s’est envolé en Azerbaïjan et à Chypre occupée pour bien montrer que les limites de son empire ne sont pas uniquement celles de la Turquie.
Durant ses divers discours, le « sultan » a salué en faisant de la main non pas le « V » de la (...)

Le président Vladimir Poutine a annoncé avoir conclu un cessez-le-feu en Syrie avec la Turquie, jusqu’ici principal soutien opérationnel des jihadistes. Comment s’explique ce coup de théâtre ? Le président Erdoğan parviendra-t-il à faire basculer son pays de l’influence états-unienne vers celle de la Russie ? Quelles sont les causes et les conséquences de ce grand retournement ?

Un groupe de hackers turcs, RedHack, a piraté les e-mails du ministre de l’Énergie. Immédiatement, un tribunal turc a interdit la publication et la reproduction de ces e-mails.
Cependant, ces 20 gigabites de données ont été analysées par le professeur Ahmed Yayla, directeur adjoint de l’ICSVE (Centre international pour l’étude de l’extrémisme violent) et ancien responsable de l’antiterrorisme turc . Elles confirment des rumeurs persistantes et donnent de nouveaux détails.
Le pétrole volé par Daesh (...)

Washington et Moscou collaborent pour développer la force militaire des Kurdes de Syrie prétendument contre Daesh, en réalité contre le président Erdoğan dont les deux Grands veulent se débarrasser. Mais l’apprenti dictateur d’Ankara se prépare à renverser la table : il a commencé à changer la population à la frontière syrienne de sorte de prendre les Kurdes turcs en tenaille, et s’apprête à utiliser son espion kurde syrien, Salih Muslim —armé par les États-Unis et la Russie—, pour créer un Kurdistan en Syrie et y expulser les Kurdes turcs.

Prononçant un discours à l’occasion du 20e anniversaire de la Fondation pour la Jeunesse et l’Éducation, Türgev, le 30 mai 2016, le président Recep Tayyip Erdoğan a appelé ses concitoyens à rejoindre cette organisation. Il a souligné l’importance de ce mouvement dans la formation des jeunes face au terrorisme. Surtout, il a enjoint ses compatriotes à faire des enfants pour développer la Turquie par elle-même.
« Je le dis clairement (...) Nous allons accroître notre descendance (…) On nous parle de (...)

Le président Recep Tayyip Erdoğan a évoqué de manière répétée la possibilité de priver de leur nationalité turque un dixième de sa population. Loin d’être des déclarations de tribune, il s’agit de la mise en application de la doctrine suprémaciste de la Millî Görüş, l’organisation islamiste dont il fut un des dirigeants et qu’il prétend avoir quittée. Si une telle option devait être mise en œuvre, elle ouvrirait une nouvelle guerre régionale.
Le président Erdoğan parviendra-t-il à priver 5 millions de Turcs de leur nationalité ?
par
Thierry Meyssan

Au fur et à mesure, les déclarations du président Erdoğan s’éloignent toujours plus des valeurs universelles. Alors qu’en Occident, on commence à émettre de faibles critiques de ce qu’il est convenu d’appeler la « dérive autoritaire » d’Ankara, Thierry Meyssan poursuit sa narration de l’instauration d’une dictature fondée sur la suprématie de l’ethnie turque et des « valeurs islamistes ».

Si la presse turque a donné une bonne image du voyage du président Erdoğan aux États-Unis, la presse US en a une toute autre lecture : snobé par Barack Obama, il s’est mis à dos une partie des journalistes, après que certains d’entre eux eurent été molestés par ses gardes du corps. Surtout, il n’a pas réussi à convaincre de sa bonne foi, malgré ses gesticulations islamistes.

Lors de son voyage aux États-Unis, l’épouse du président Erdoğan, Emine, a participé à un colloque sur les réfugiés syriens. Elle s’est présentée aux côtés de Ghassane Hitto, qui avait été élu « Premier ministre syrien en exil » (sic), lors d’une réunion de quelques opposants à Istanbul.
Surtout, accompagnée de la ministre de la Famille, Sema Ramazanoğlu, elle s’est faite photographier avec la fille de Malcolm X, Ilyasah Shabazz.
Assassiné en 1965, Malcolm X, qui professait l’islam et le suprémacisme noir, dédia (...)

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