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Erdoğan, Recep Tayyip
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L’émir du Qatar, Tamim ben Hamad Al Thani, a offert l’avion privé le plus vaste et le plus luxueux au monde au président turc, Recep Tayyip Erdoğan.
La valeur du cadeau, un Boeing 747-8i super équipé, serait d’à peu près un demi-milliard de dollars. On ignore si ce don a été fait à la présidence turque ou au sultan Erdoğan en nom propre, ni ce qu’il rétribue.
L’avion, qui a été conçu pour 18 membres d’équipage et 76 passagers, s’ajoute aux autres moyens de transport présidentiel, à savoir une impressionnante (...)

Recep Tayyip Erdoğan a été intronisé dans ses nouvelles fonctions de président de la République de Turquie ; nouvelles à la fois parce qu’il a été réélu et parce que désormais la nouvelle Constitution s’applique.
À l’issue d’une cérémonie fastueuse au Palais blanc, le « sultan » s’est envolé en Azerbaïjan et à Chypre occupée pour bien montrer que les limites de son empire ne sont pas uniquement celles de la Turquie.
Durant ses divers discours, le « sultan » a salué en faisant de la main non pas le « V » de la (...)

Le président Vladimir Poutine a annoncé avoir conclu un cessez-le-feu en Syrie avec la Turquie, jusqu’ici principal soutien opérationnel des jihadistes. Comment s’explique ce coup de théâtre ? Le président Erdoğan parviendra-t-il à faire basculer son pays de l’influence états-unienne vers celle de la Russie ? Quelles sont les causes et les conséquences de ce grand retournement ?

Un groupe de hackers turcs, RedHack, a piraté les e-mails du ministre de l’Énergie. Immédiatement, un tribunal turc a interdit la publication et la reproduction de ces e-mails.
Cependant, ces 20 gigabites de données ont été analysées par le professeur Ahmed Yayla, directeur adjoint de l’ICSVE (Centre international pour l’étude de l’extrémisme violent) et ancien responsable de l’antiterrorisme turc . Elles confirment des rumeurs persistantes et donnent de nouveaux détails.
Le pétrole volé par Daesh (...)

Washington et Moscou collaborent pour développer la force militaire des Kurdes de Syrie prétendument contre Daesh, en réalité contre le président Erdoğan dont les deux Grands veulent se débarrasser. Mais l’apprenti dictateur d’Ankara se prépare à renverser la table : il a commencé à changer la population à la frontière syrienne de sorte de prendre les Kurdes turcs en tenaille, et s’apprête à utiliser son espion kurde syrien, Salih Muslim —armé par les États-Unis et la Russie—, pour créer un Kurdistan en Syrie et y expulser les Kurdes turcs.

Prononçant un discours à l’occasion du 20e anniversaire de la Fondation pour la Jeunesse et l’Éducation, Türgev, le 30 mai 2016, le président Recep Tayyip Erdoğan a appelé ses concitoyens à rejoindre cette organisation. Il a souligné l’importance de ce mouvement dans la formation des jeunes face au terrorisme. Surtout, il a enjoint ses compatriotes à faire des enfants pour développer la Turquie par elle-même.
« Je le dis clairement (...) Nous allons accroître notre descendance (…) On nous parle de (...)

Le président Recep Tayyip Erdoğan a évoqué de manière répétée la possibilité de priver de leur nationalité turque un dixième de sa population. Loin d’être des déclarations de tribune, il s’agit de la mise en application de la doctrine suprémaciste de la Millî Görüş, l’organisation islamiste dont il fut un des dirigeants et qu’il prétend avoir quittée. Si une telle option devait être mise en œuvre, elle ouvrirait une nouvelle guerre régionale.
Le président Erdoğan parviendra-t-il à priver 5 millions de Turcs de leur nationalité ?
par
Thierry Meyssan

Au fur et à mesure, les déclarations du président Erdoğan s’éloignent toujours plus des valeurs universelles. Alors qu’en Occident, on commence à émettre de faibles critiques de ce qu’il est convenu d’appeler la « dérive autoritaire » d’Ankara, Thierry Meyssan poursuit sa narration de l’instauration d’une dictature fondée sur la suprématie de l’ethnie turque et des « valeurs islamistes ».

Si la presse turque a donné une bonne image du voyage du président Erdoğan aux États-Unis, la presse US en a une toute autre lecture : snobé par Barack Obama, il s’est mis à dos une partie des journalistes, après que certains d’entre eux eurent été molestés par ses gardes du corps. Surtout, il n’a pas réussi à convaincre de sa bonne foi, malgré ses gesticulations islamistes.

Lors de son voyage aux États-Unis, l’épouse du président Erdoğan, Emine, a participé à un colloque sur les réfugiés syriens. Elle s’est présentée aux côtés de Ghassane Hitto, qui avait été élu « Premier ministre syrien en exil » (sic), lors d’une réunion de quelques opposants à Istanbul.
Surtout, accompagnée de la ministre de la Famille, Sema Ramazanoğlu, elle s’est faite photographier avec la fille de Malcolm X, Ilyasah Shabazz.
Assassiné en 1965, Malcolm X, qui professait l’islam et le suprémacisme noir, dédia (...)

Les accusations contre le président Erdoğan s’accumulent. Alors que la Russie et les États-Unis livrent indirectement des armes au PKK, la Turquie est accusée d’avoir commandité les attentats de Paris et de Bruxelles ; une accusation étayée par les propres déclarations d’Erdoğan et par un témoignage accablant du roi Abdallah de Jordanie. En outre, Washington vient d’ouvrir une enquête sur un gigantesque détournement de fond au profit de l’AKP.

Nous reproduisons ci-dessous un extrait du discours télévisé prononcé par le président Recep Tayyip Erdoğan à l’occasion des cérémonies du 101ème anniversaire de la bataille de Çanakkale (« la bataille des Dardanelles ») et en mémoire des victimes de l’attentat perpétré à Ankara quelques jours plus tôt.
* * *
(…) J’attire votre attention sur le fait que toutes les organisations terroristes opérant dans notre région et notre pays se sont unies contre la Turquie. Par contre, de nombreux États, en (...)

Suites aux preuves apportées par l’état-major russe attestant de l’implication de l’État turc dans la commercialisation du pétrole volé par Daesh , les autorités maltaises ont débuté une investigation sur les bateaux du groupe BMZ de Necmettin Bilal Erdoğan qui battent tous pavillon maltais.
Il apparaît que ces navires (Mecid Aslanov, Begim Aslanova, Poet Qabil, Armada Breeze et Shovket Alekperova) ont tous été achetés à une des très nombreuses filiales maltaises de Palmali Shipping & Agency JSC, (...)

Un homme d’affaire turc, qui a quitté son pays et s’est exilé en Italie après avoir été dépouillé de ses sociétés par des membres de l’AKP, a déposé une plainte devant le parquet de Bologne contre Bilal Erdoğan.
Selon l’avocat de cet homme d’affaire, M. Erdoğan fils serait arrivé le 30 août 2015 en Italie pour s’inscrire en doctorat de relations internationales. Mais, selon le lanceur d’alertes turc Fuat Avni, il serait revenu fin septembre avec une très forte somme d’argent en liquide. Selon la requête, Bilal (...)

Les observateurs du Conseil de l’Europe et de l’OSCE ont vivement critiqué les élections législatives truquées du 1er novembre 2015 en Turquie. Cependant, aucun d’entre eux n’a osé en tirer de conclusion sur l’illégitimité des élus sachant que la Turquie est membre de l’Otan.
« La campagne électorale a malheureusement été entachée par l’inéquité et, dans une certaine mesure, par la peur », a déclaré Andreas Gross, chef de la délégation de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe.
« Les violences dont (...)
Pourquoi Erdoğan en personne et l’État turc profond se trouvent derrière le massacre d’Ankara
par
Savvas Kalèndéridès

Le massacre d’Ankara (86 morts et 186 blessés, le 10 octobre 2015) n’a pas été revendiqué. Cependant, compte tenu de la volonté préalable du PKK de proclamer un cessez-le-feu unilatéral durant la période électorale, de la volonté du président Erdoğan de faire peur à son propre électorat, et du passé criminel de l’État turc profond, il ne fait pas de doute pour Savvas Kalenteridis que la responsabilité en revient à Ankara.
« Sous nos yeux »
L’Ukraine et la Turquie créent une Brigade internationale islamique contre la Russiepar
Thierry Meyssan
Une folle ambition qui tourne à la guerre civile
Clinton, Juppé, Erdoğan, Daesh et le PKKpar
Thierry Meyssan

La reprise de la répression contre les Kurdes en Turquie n’est que la conséquence de l’impossibilité de réaliser le plan Juppé-Wright de 2011. Alors qu’il a été facile de déployer Daesh dans le désert syrien et dans les provinces de Ninive et d’al-Anbar (Irak), à majorité sunnite, il s’est avéré impossible de prendre le contrôle des populations kurdes de Syrie. Pour réaliser son rêve d’un Kurdistan hors de Turquie, Recep Tayyip Erdoğan n’a pas d’autre choix que la guerre civile.
« Sous nos yeux »
La tentative Allen-Erdoğan de sabotage de l’accord de paix USA-Iran par
Thierry Meyssan

En mars 2011, Alain Juppé négocie l’entrée en guerre de la Turquie en Syrie sur la base de la création d’un Kurdistan indépendant en Irak et en Syrie. La carte de ce projet est publiée en septembre 2013 par Robin Wright dans le New York Times. Après une série de réunions préparatoires à Amman, il sera mis en œuvre conjointement, à partir de juin 2014, par la Turquie, l’Émirat islamique (« Daesh »), le Gouvernement régional du Kurdistan irakien et d’anciens officiers de Saddam Hussein alliés de longue date aux (...)

Le général John Allen , envoyé spécial du président Obama auprès de la Coalition globale contre Daesh, a profité de l’absence du président Obama de Washington (parti le 24 en Afrique après son entretien téléphonique avec Erdoğan) pour assurer le président turc qu’il pourrait créer une zone de non-survol en Syrie sur une profondeur de 90 km tout au long de la frontière.
Cette zone de non-survol serait devenue la base arrière de l’opération « secrète » contre la Syrie, puis aurait été annexée au Kurdistan (...)

Pour soigner les jihadistes blessés de Daesh, le président Erdoğan a mis en place un hôpital secret, en dehors des zones de combat, sur le territoire turc à Şanlıurfa.
La ville abrite déjà un camp d’entraînement secret d’al-Qaïda [10].
Les blessés sont transportés en véhicules militaires par le MIT (services secrets).
La supervision de l’hôpital est assurée par Sümeyye Erdoğan, fille du président Recep Tayyip Erdoğan (photo) [11], par ailleurs responsable des relations internationales de l’AKP (parti (...)

Arrivé au pouvoir en masquant ses origines islamistes, Recep Tayyip Erdoğan a opéré trois virages lorsqu’il a détenu les principaux pouvoirs : d’abord lors de la guerre en Libye, puis lors de la tentative d’assassinat du prince saoudien Banda bin Sultan, enfin lorsque le Qatar a cessé de soutenir publiquement les Frères musulmans. Mais, ivre de sa puissance, il a trahi économiquement les États-Unis.

Thierry Meyssan, qui avait annoncé la chute de Recep Tayyip Erdoğan dès décembre 2014 alors que tous les commentateurs internationaux persistaient à le croire gagnant des élections législatives, revient ici sur la carrière du président turc. Dans cette synthèse, il met en lumière les liens de l’AKP avec les Frères musulmans et le rôle de M. Erdoğan dans la coordination du terrorisme international après l’attentat contre le prince saoudien Bandar bin Sultan.

Dans cette lettre ouverte au président turc, Ahmed Manai expose sa déception face au virage impérial d’Ankara qui a participé à la destruction de la Libye et s’acharne aujourd’hui sur le peuple syrien. Surtout, il intervient, en tant qu’autorité morale tunisienne, pour dénoncer le mal que la Turquie actuelle fait à son pays en soutenant activement le recrutement de jihadistes tunisiens et leur transfert vers la Syrie.

La Russie réagit dans la guerre économique que lui livre l’Otan à la manière dont elle l’aurait fait dans une guerre classique. Elle s’est laissée atteindre par des « sanctions » unilatérales pour mieux emmener son adversaire sur le terrain qu’elle a choisi. Simultanément, elle a conclu des accords avec la Chine pour préserver son avenir, puis avec la Turquie pour désorganiser l’Otan. Comme jadis face à la France ou à l’Allemagne, sa défaite initiale pourrait être la garantie de sa victoire finale.

Le président du principal parti turc d’opposition, Kemal Kılıçdaroğlu, a accusé l’administration Erdoğan de soutenir l’Émirat islamique.
Il a notamment révélé que le 30 septembre 2014, le ministre adjoint de la Justice, Kenan İpek, a donné instruction au Procureur d’Adana de cesser les fouilles des camions passant la frontière syrienne. M. İpek a précisé que le transfert d’armes se faisait sous la responsabilité du MIT (services secrets).
Kemal Kılıçdaroğlu a poursuivi : “L’Émirat islamique vend illégalement (...)

L’évolution de la politique turque depuis que le Premier ministre, M. Erdoğan, a révélé son appartenance de toujours aux Frères musulmans est comparable à celle de l’Egypte : le soutien indiscutable dont il dispose n’a d’équivalent que la haine qu’il suscite. Plus que jamais, le pays est divisé, aucune solution démocratique n’est en vue, et la suite —quelle qu’elle soit— sera nécessairement violente.

Le cabinet de Recep Tayyip Erdoğan a démenti l’authenticité de la conversation téléphonique entre le Premier ministre et son fils aîné, Bilal, qui circule sur internet.
L’enregistrement, daté du 17 décembre 2013, a surgi le 24 février 2014 sans qu’on en connaisse l’origine exacte. La voix du Premier ministre ordonne à son fils de faire disparaître les 30 millions d’euros qu’il conserve à la maison avant que celle-ci ne soit perquisitionnée.
Dimanche, des journaux partisans de M. Erdoğan avaient accusé des (...)

La police turque a lancé, le 17 décembre 2013, une vaste opération anti-corruption sans en informer le gouvernement. Des sommes en liquide, impossibles à justifier, ont été trouvées lors de perquisitions, notamment chez Egemen Bağış, ministre des Affaires européennes, et chez Bilal Erdoğan, fils du Premier ministre. Les fils de Zafer Çağlayan, ministre de l’Économie, de Erdoğan Bayraktar, ministre de l’Urbanisation, et de Muammer Güler, ministre de l’Intérieur, ont été placés en détention.
Les trois (...)
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