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Le secrétaire US à la Défense, Mark Esper, a signé le 30 septembre 2020, un important accord militaire avec son homologue tunisien, Ibrahim Bartagi.
La Feuille de route pour la coopération en matière de Défense (“Roadmap for Defense Cooperation”) prévoit de faire de la Tunisie la base arrière du Pentagone en Libye pour les dix prochaines années. Elle accorde aussi des droits à l’AfriCom (Commandements des États-Unis pour l’Afrique, Stuttgart) pour coordonner des opérations en matière de terrorisme sur le (...)

Le président turc, Recep Tayyip Erdoğan, a conclu une alliance militaire avec le « gouvernement d’union nationale » libyen (GNA), présidé par Fayez Al-Sarraj, siégeant à Tripoli et soutenu par l’Onu. Il lui a fait livrer des blindés et des drones, mais n’a pas encore déployé des troupes régulières.
À Ankara, la Grande Assemblée nationale devrait prochainement autoriser l’armée turque à envoyer ses soldats réguliers en Libye.
Simultanément l’armée turque n’intervient pas à Idleb (Syrie) où les jihadistes sont (...)

Le Frère Rachid Ghannouchi, 78 ans, a été élu président de l’Assemblée des représentants du peuple tunisien (assemblée nationale dans un système monocaméral) bien que son parti, Ennahdha, n’y ait pas de majorité.
Membre historique des Frères musulmans, Rachid Ghannouchi a été présenté par le MI6 comme un démocrate-islamiste , faisant oublier ses positions politiques contre la pleine citoyenneté des femmes, contre le fait que le peuple soit la source du Droit, et ses prêches enflammés aux côtés d’Hassan (...)

Les Tunisiens étaient appelés à élire leurs conseils municipaux, le 6 mai 2018. Seuls 33 % d’entre eux ont voté, privant clairement les élus de légitimité démocratique.
Par le passé, les conseils municipaux étaient désignés et non pas élus. Ils disposaient au demeurant de peu de pouvoir. Cependant, un nouveau Code des collectivités locales, adopté le mois dernier, devrait accroître leurs responsabilités.
Le scrutin était dominé par deux partis : les islamistes d’Ennahdha (Frères musulmans) et les laïques (...)

Le parti politique des Frères musulmans tunisiens, Ennahdha (le mouvement de la Renaissance), a décidé lors de son Xème congrès national, le 22 mai 2016, de séparer ses activités religieuses de ses politiques afin de devenir un « parti civil ».
Au demeurant cette réforme se bornera à ne pas pouvoir cumuler de fonction élective et de responsabilité de prédication. Le parti se définira toujours comme « islamique », il n’abandonne pas ses activités religieuses et continuera à se référer à l’interprétation de (...)

Le 31 octobre au soir, des manifestants ont tenté de s’opposer à la venue en Tunisie du très médiatique Français, Bernard-Henri Lévy (BHL), promoteur de guerres en Europe et au Proche-Orient. L’homme est considéré par la presse française comme un « grand humaniste et intellectuel », elle le présente même comme un « philosophe ».
« BHL dégage ! » et « Non aux intérêts sionistes en Tunisie ! » étaient les slogans les plus scandés à l’aéroport international de Tunis-Carthage, après que la nouvelle du voyage de (...)

Tunisie-Secret a publié un extrait d’acte de naissance du président Moncef Marzouki. Or, le document porte la mention : « Par jugement en rectification émanant du tribunal de première instance de Grombalia, le 6 décembre 2011, sous le numéro 80180, l’acte présent a été modifié comme suite : la nationalité de la mère du titulaire de cet acte de naissance est bien tunisienne »
Selon Tunisie-Secret, la mère du président aurait toujours vécu sous la nationalité marocaine ce qui lui interdirait la magistrature (...)

En Égypte et en Tunisie, la pseudo-révolution du printemps arabe a permis la confiscation du pouvoir par les Frères musulmans. Cependant, leur renversement au Caire par l’armée, observe Manlio Dinucci, ne signifie pas une nouvelle phase révolutionnaire, mais au contraire la fin de tout espoir révolutionnaire.

Rached Ghannouchi, a prononcé un discours, le 31 mai 2013, au Saban Center for Middle East Policy (Brookings Institution) .
Le Premier ministre tunisien, leader du parti Nahda et membre des Frères musulmans, a été chaleureusement accueilli par Martin Indyk, ancien ambassadeur US en Israël et leader du mouvement sioniste.
Des combattants étrangers d’au moins 29 pays font partie de la « Contra » en Syrie, selon l’ONU.
Accroissement du nombre de Tunisiens parmi les Contras en Syrie
Un accroissement du nombre de jeunes Tunisiens recrutés par les islamistes radicaux, financés et armés à leur tour par les services spéciaux des Etats-Unis, de la France, du Qatar et du Royaume-Uni, a été constaté en Syrie, où ils arrivent en renfort des Contras qui tentent d’en finir avec l’Etat syrien.
C’est le cas de Sami, un jeune Tunisien de 21 ans, fait prisonnier en Syrie et dont les parents, Mehrez et Latifah, n’arrivent toujours pas à comprendre qu’il soit devenu un jihadiste sans qu’ils s’en (...)

Le ministre tunisien de la Défense, Abdul Karim al-Zubeidi, et le chef d’état-major du Qatar, général Hamad bin Ali al-Attiyah, ont signé deux accords, le 20 novembre 2012 à Doha .
L’un des deux documents est un Protocole exécutif de détachement de militaires tunisiens auprès des forces armées qataries. Le Qatar (environ 320 000 sujets de l’émir), n’ayant pas la possibilité de disposer d’une armée proportionnelle à ses ambitions, constitue des forces en intégrant des unités d’armées arabes. Aucune (...)

Entrevue enregistrée le 10 juillet 2012.
La visite de Annan au Proche-Orient ?
Deux conférences successives à Genève et Paris ?
"Contras" et scénario nicaraguayen en Syrie ?
L’affaire de l’avion turc ?
Tunisie-Libye-Egypte...l’émergence d’un bloc des Frères Musulmans ?
Pas de "Printemps" d’Arabie saoudite ?

D’abord dépassé par les révolutions arabes renversant en Tunisie et en Égypte les dictateurs alliés, Washington s’est rapidement adapté. Désormais, le mot d’ordre est de profiter de la fin des dictatures pour imposer la déréglementation économique, c’est-à-dire pour ouvrir la voie à une autre forme d’exploitation de ces pays. De même que la CIA utilise des activistes serbes pour lancer les révolutions colorées, elle utilise des militants polonais pour la transition économique.

S’adressant au peuple tunisien, sayyed Hassan Nasrallah, a salué son aspiration à la liberté et son action.
Le secrétaire général du Hezbollah libanais a souligné que l’arrivée à Tunis de Jeffrey Feltman, assistant de la secrétaire d’Etat US pour le Proche-Orient, était en soi un signe annonciateur de malheur.
« Le peuple tunisien doit refuser l’ingérence états-unienne » (…) il doit se prémunir « contre le complot que les Etats-unis ourdissent contre sa Révolution ».
(mardi 25 janvier 2010, (...)

Alors que les médias occidentaux célèbrent la « Jasmine Revolution », Thierry Meyssan dévoile le plan US pour tenter de stopper la colère du peuple tunisien et conserver cette discrète base arrière de la CIA et de l’OTAN. Selon lui, le phénomène insurrectionnel n’est pas fini et la vraie Révolution, tant redoutée par les Occidentaux, pourrait rapidement commencer.
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