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Après l’échec de la conférence de paix de Genève 2, l’envoyé spécial des secrétaires généraux de l’Onu et de la Ligue arabe, Lakhdar Brahimi, s’est gardé de fixer la date d’une nouvelle rencontre. Il s’est répandu en accusations contre la Syrie qu’il a rendue responsable de la guerre dont elle est victime. Pour Thierry Meyssan, M. Brahimi était non seulement juge et partie, mais son mandat était d’infliger à la Syrie ce qu’il avait fait endurer à son propre pays : la guerre.

Selon un rapport du Department for Business, Innovation and Skills (agence britannique chargée de superviser les exportations d’armement), cité par Haaretz, le Royaume-Uni aurait autorisé la vente par Israël de composantes électroniques militaires britanniques à cinq États musulmans.
Ces composantes ont été utilisées par Israël dans la fabrication de matériels de défense électronique, notamment des écrans de cockpit et des radars. Leur exportation par Israël était soumise à l’approbation de la Couronne. (...)

La chaîne qatarie Al-Jazeera a démenti les informations de l’hôpital du Val de Grâce (Paris) et a annoncé, le 28 avril 2013, la mort d’Abdelaziz Bouteflika, président de la République algérienne, à l’âge de 76 ans.
La chaîne tente, depuis la chute de Moammar el-Kadhafi en Libye, de susciter un « printemps arabe » en Algérie.
Le 28 avril, le président Bouteflika a été de nouveau hospitalisé à Paris, suite à un accident ischémique transitoire (...)

Il est trop évident que les intérêts économiques occidentaux au Mali ne suffisent pas à expliquer l’intervention de la France dans ce pays. De même, il est évident que l’islamisme ne suffit pas à expliquer la vaste action terroriste conduite simultanément dans un site gazier algérien. Pour Manlio Dinucci, on retrouve dans ce cocktail les ingrédients classiques de la stratégie de la tension. La cible, c’est l’Algérie ; le Mali est la base arrière pour l’attaquer ; et les islamistes sont le prétexte pour y intervenir.

Préparée de longue date et annoncée par François Hollande six mois à l’avance, l’intervention française au Mali a été présentée comme une décision prise en urgence en réponse à des développements dramatiques. Cette mise en scène ne vise pas seulement à s’emparer de l’or et de l’uranium maliens, elle ouvre surtout la voie à une déstabilisation de l’Algérie.
Entretien avec Lounis Aggoun (2/2)
Algérie : Les années de sang et le rôle des agents d’influencepar
Silvia Cattori

Les crimes commis par le régime militaire algérien sous couvert de lutte contre le terrorisme ont été blanchis dans la presse internationale par des agents d’influence. Au centre de ce dispositif, observe Lounis Aggoun dans un entretien avec Silvia Cattori, des tireurs de ficelles (Jacques Attali, Bernard-Henry Lévy, etc.) et des second couteaux peu scrupuleux (Yasmina Khadra, Daniel Leconte, Xavier Raufer, Mohamed Sifaoui etc.).
Entretien avec Lounis Aggoun (1/2)
Algérie : Les années de sang et les complicités de la Francepar
Silvia Cattori

L’indépendance n’a pas permis à l’Algérie de sortir de la violence. Loin s’en faut. Le pouvoir n’a pas été rendu au peuple, mais a été accaparé par un groupe, initialement choisi par la France pour protéger ses intérêts. Pour se maintenir, ce groupe n’a pas hésité à manipuler des islamistes et à plonger le pays dans un nouveau cycle de violence. Dans un ouvrage documenté, La colonie française en Algérie. 200 ans d’inavouable, Lounis Aggoun dénonce un système élaboré par des Algériens avec le soutien de la France, puis des Etats-Unis, au détriment de tout un peuple.
Colonialisme d’hier et d’aujourd’hui
Mohamed Cherif Abbés : « le voyage de Nicolas Sarkozy en Algérie n’est qu’une visite de courtoisie »
Alors que le président français, Nicolas Sarkozy, est attendu à Alger du 3 au 5 décembre, le ministre algérien des Moudjahiddines (Anciens combattants) a livré un entretien au principal quotidien national, El-Khabar. Il y démarque son gouvernement du projet français d’Union méditéranéenne, projet dont se sont également démarqués de nombreux États membres de l’Union européenne attachés au « Processus de Barcelone ». En outre, contrairement à ce qui a été indiqué dans la presse française, M. Cherif Abbès a souligné qu’il n’attendait rien de MM. Sarkozy et Kouchner, non parce que ceux-ci étaient d’origine ou de confession juive, mais parce que, à ses yeux, ils doivent leur carrière au groupe de pression de l’État d’Israël. Dès lors, il y aurait une continuité logique entre l’incapacité à reconnaître les crimes de la colonisation et les liens avec un État colonial. Nous reproduisons cet entretien indispensable à la compréhension des relations (...)
Lutte contre le terrorisme
Communiqué de presse de la deuxième réunion du Groupe de travail russo-algérien La Conférence mondiale du Programme des Nations Unies pour l’Environnement
Discours du Président Algérien Abdelaziz Bouteflikapar
Abdelaziz Bouteflika

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