États
République démocratique du Congo

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Bien qu’il n’y ait plus de raison d’être à la division des jihadistes entre Al-Qaïda et Daesh, les deux organisations perdurent à la guerre au Moyen-Orient élargi. Paradoxalement, c’est désormais Al-Qaïda qui gère un pseudo-État, le gouvernorat d’Idleb, et Daesh qui organise des attentats hors des champs de bataille, au Congo et au Sri Lanka.

Homme d’affaire prospère et ancien gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi, a été arrêté le 13 mai 2016. Il était l’un des principaux leaders de l’opposition au président Joseph Kabila, en République démocratique du Congo. Il aurait été « brutalisé » par la police et a été hospitalisé.
Le procureur général de Lubumbashi a annoncé le 20 mai son inculpation pour « atteinte à la sûreté intérieure et extérieure de l’État ». Il a été placé sous mandat de dépôt.
La Justice de RDC l’accuse d’avoir engagé 10 mercenaires (...)

Ancien gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi Chapwe est un homme d’affaire prospère et le président du célèbre club de football TP Mazembe. Il était le principal candidat d’opposition à l’élection présidentielle congolaise de 2016.
Le dimanche 24 avril 2016, M. Moise KATUMBI CHAPWE a organisé une manifestation politique illégale dans la Commune de la Kenya, à Lubumbashi, dans la Province du Haut-Katanga.
A cette occasion, des manifestants ont forcé une barrière de la Police et exercé des voies (...)

Et si nous n’avions rien compris aux massacres qui ont ravagé le Rwanda ? Pour Edward S. Herman et David Peterson, il ne serait pas agi d’un génocide des tutsis par le Hutu Power, mais d’une guerre secrète des Etats-Unis ayant coûté la vie tout autant à des hutus qu’à des tutsis. Au centre de ce jeu sanglant : l’impénétrable Paul Kagamé.

La mission d’enquête des Nations au Congo a rendu son rapport sur les violences commises dans le pays entre 1993 et 2003 (c’est-à-dire à la fin de la période Mobutu, durant la période de Laurent-Désiré Kabila et au début de la période de Joseph Kabila).
Ce document était très attendu et controversé avant même sa parution.
Contrairement à ce qui a été dit, il s’agit d’un travail de la plus haute qualité. Et il paraît bien difficile de faire mieux avec les mêmes moyens.
S’appuyant sur les ONG et institutions (...)

Le député national de la province du Bas-Congo (Ouest de la RDC), Jean Claude Mvuemba, a accusé la société pétrolière française PERENCO REP d’avoir déversé des déchets toxiques dans la mer.
M. Jean-Claude Mvuemba l’a déclaré lundi à la presse à Kinshasa, affirmant que plus de 10.000 poissons ont été retrouvés morts au bord de la mer, près du village Tiembe, situé à environ un kilomètre de la société pétrolière PERENCO.
Il a exigé, à cet effet, l’envoi sur terrain d’une commission d’ enquête qui devra être (...)

Le FMI et la Banque mondiale ont finalement consentis un accord financier avec la République démocratique du Congo. Toutefois, celui-ci est assortis de conditions qui ne maqueront pas de s’avérer plus néfastes que le mal actuel : Kinshasa est tenu de poursuivre la privatisation de ses services publics, ce qui rendra la RDC plus vulnérable encore au pillage des transnationales.
Les banques occidentales s’opposent au commerce sino-africain
Comment les pays créanciers décident en République démocratique du Congopar
Damien Millet, Renaud Vivien

A quelques jours d’intervalle, le ministère français de l’Économie réunissait en grande pompe le « Forum Franco-Chinois de promotion du commerce et de l’investissement » et en toute discrétion le « Club de Paris ». Cette seconde instance, composée de créanciers publics, a enjoint à la RDC d’annuler ses contrats commerciaux avec… la Chine.
S’appuyant sur le mécanisme de la dette odieuse, les Occidentaux poursuivent leur politique néo-coloniale malgré la globalisation. Ils interdisent aux Africains de choisir leurs partenaires commerciaux et aux Chinois de s’approvisionner en Afrique. Ils exigent l’exclusivité du commerce avec l’Afrique et avec la Chine.
L’ingérence sournoise du FMI et de la Banque mondiale en République démocratique du Congo
par
Dani Ndombele, José Mukadi, Luc Mukendi, Renaud Vivien, Victor Nzuzi, Yvonne Ngoyi

Comme le souhaitait Hillary Clinton, le Fonds monétaire international et la Banque mondiale ont fait annuler le méga-contrat signé entre la République démocratique du Congo et la Chine. Dans cette affaire, les institutions financières internationales ont joué le rôle de chien de garde de l’impérialisme états-unien.
Condamner la guerre ou ses conséquences ?
Le Conseil des droits de l’homme décide d’enquêter sur les causes de la guerre au Congo
Le Conseil des droits de l’homme de l’ONU a franchi un pas important en décidant de ne pas uniquement enquêter sur les violations des droits de l’homme au Kivu, mais d’examiner également les causes de ces violations. En d’autres termes, les États du tiers-monde n’acceptent plus d’être stigmatisés pour les abus commis lorsqu’ils se défendent. Ils veulent mettre en accusation les fauteurs de guerre, c’est-à-dire les nouvelles puissances coloniales.
Droit de réponse de la Délégation de RDC
« La situation des droits de l’homme dans l’Est de la RDC »
Sitôt signée la concession des mines de coltan accordée à des sociétés chinoises par le gouvernement de RDC, les États industrialisés ont provoqué le chaos au Kivu tout en feignant de le déplorer. Présent à la dernière session du Conseil des droits de l’homme, « Horizons et débats » rapporte l’hypocrisie des délégations des grandes puissances.
La même guerre continue
Les massacres se poursuivent à l’Est du Congo, tandis que la diplomatie prend son tempspar
Peter Küpfer
République démocratique du Congo
Archevêque de Bukavu : « Le viol massif des femmes est une arme de guerre »1
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