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Lettonie

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Suite à la publication le 18 septembre 2018 de l’article de Manlio Dinucci « Le nouveau rideau de fer », le gouvernement letton a fait adresser par son ambassade à Rome la lettre suivante à la rédaction d’Il Manifesto. Manlio Dinucci y a répondu et Thierry Meyssan a replacé cet échange dans son contexte.

L’Estonie, la Lettonie et la Lituanie ont entrepris la construction d’un nouveau rideau de fer, séparant le Nord de l’Europe en deux. Il s’agit de frapper les esprits à la manière dont l’Union soviétique construisit un ouvrage identique pour empêcher la fuite des habitants d’Europe centrale vers l’Occident. Il n’existe pourtant pas pour le moment de mouvement migratoire significatif vers la Russie.

Le Saeima (Parlement letton) a adopté le 16 mai 2014 une quinzaine d’amendements à son Code pénal. L’un d’entre eux criminalise « la négation, la justification et la banalisation de l’agression de l’URSS et de l’Allemagne nazie contre la République de Lettonie ». Les contrevenants encourent jusqu’à 3 ans de prison.
Au début de la Seconde Guerre mondiale, Moscou et Berlin signèrent un pacte de non-agression dont les clauses secrètes prévoyaient le partage de l’Europe centrale. L’URSS récupérait ainsi, entre (...)
« Nous trouverons un moyen de nous en sortir, les Européens l’ont toujours fait »
par
Vaira Vike-Freiberga

Une manifestation de Waffen SS s’est tenue, le 16 mars 2005, au cœur de la capitale d’un État nouvellement membre de l’Union européenne et de l’OTAN, la Lettonie. Les autorités ont choisi de l’autoriser et de réprimer durement les citoyens qui protestaient. Loin d’être un fait divers, cet évènement est l’aboutissement d’un processus de négation de l’extermination et de réhabilitation du nazisme conduit par la présidente de la République, Vaira Vike-Freiberga, et publiquement financé par l’ambassade des États-Unis. Il fait suite à l’arrivée au pouvoir de partis nazis dans plusieurs États « démocratisés », en Ukraine par exemple.

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