Guerre globale au « terrorisme »
Dans les années 80, les États-Unis et Israël ont créé le concept de « terrorisme international » pour discréditer tous les mouvements de libération nationale en les accusant de n’être que des paravents de l’hydre soviétique. Après les attentats du 11 septembre 2001, ils ont fait glisser la répression du terrorisme du domaine policier au champ militaire. Pour la classe dirigeante anglo-saxonne la « guerre au terrorisme » devait êre un moyen pour affirmer son contrôle sur les voies commerciales (libre-circulation maritime et aérienne), mais l’administration Bush et le mouvement sioniste s’en servirent pour habiller des aventures coloniales anachroniques (Palestine, Afghanistan, Irak).
Le concept est également utilisé par les Occidentaux pour justifier la mise en place d’une société orwellienne de surveillance et par l’Organisation de coopération de Shanghai (Russie, Chine) pour lutter contre l’ingérence et stabiliser de force les populations nomades d’Asie centrale.


C’est un grand jour pour les États-Unis, la Coalition mondiale contre Daech et les personnes à travers le monde qui souffrent depuis trop longtemps de la cruauté du terrorisme. Le chef de Daech, Abou Bakr Al-Baghdadi, a rencontré le destin qu’il méritait depuis longtemps, tué lors d’un raid dans son repaire par les forces spéciales américaines dans le nord-ouest de la Syrie, la nuit dernière. Même s’il reste encore beaucoup de travail à accomplir pour garantir une défaite durable de Daech, la mort de (...)

Le président russe Vladimir Poutine a reçu, le 22 octobre 2019 à Sotchi, son homologue turc Recep Tayyip Erdoğan. Les entretiens se sont prolongés durant cinq heures. Ils ont porté à la fois sur les relations commerciales bilatérales et sur l’opération turque « Source de paix » en Syrie.
La livraison du système de défense anti-aérienne S-400 s’est déroulée à temps et sans incident. La construction de la centrale nucléaire civile d’Akkuyu ainsi que du gazoduc Turkish Stream se poursuivent normalement.
Les (...)

Si la communauté internationale craint publiquement la brutalité de l’intervention turque au Nord de la Syrie, elle se félicite officieusement de cette intervention, seule et unique solution à un retour de la paix dans cette région. La guerre contre la Syrie se termine par un crime de plus. Reste encore à déterminer le sort des mercenaires étrangers d’Idleb, des jihadistes enragés au cours de huit ans d’une guerre particulièrement sauvage et cruelle.

Contrairement à une idée reçue, le Rojava n’est pas un État pour le peuple kurde, mais un fantasme français de l’entre-deux guerres. Il s’agissait de créer un État croupion avec des Kurdes équivalent au Grand Israël qui était envisagé avec des Juifs. Cet objectif colonial a été réactivé par les présidents Sarkozy, Hollande et Macron jusqu’au nettoyage ethnique de la région destinée à l’accueillir.

Les YPG se présentent comme une organisation politique syrienne liée au PKK turc. Cependant, la majorité de ses dirigeants ne sont pas syriens, mais turcs, laissant à penser que les YPG sont la branche syrienne du PKK.
Durant la Guerre froide, le PKK était un parti révolutionnaire, lié à l’Union soviétique. Il a mené une lutte armée contre la dictature turque pour la reconnaissance de la culture kurde. Cependant, le PKK s’est progressivement délité à partir de l’arrestation de chef Abdullah Öcallan, en (...)

Au 6 octobre 2019, les mercenaires kurdes du « Rojava » gardaient —pour le compte des États-Unis— 7 camps de détention de combattants de Daesh faits prisonniers, plus 8 autres camps pour leurs femmes et leurs enfants.
Selon les YPG, il y aurait eu 14 800 combattants prisonniers et plusieurs centaines de milliers de civils.
Nous pouvons révéler que les services secrets syriens avaient demandé aux États étrangers de récupérer leurs djihadistes faits prisonniers par l’armée arabe syrienne. Plusieurs ont (...)

L’objectif ultime de l’Opération Source de paix, lancée le 9 octobre 2019 face aux menaces terroristes multidimensionnelles émanant de la Syrie contre notre sécurité nationale, est d’assurer la sécurité de nos frontières, de neutraliser les terroristes de la région et de sauver le peuple syrien de l’oppression des terroristes.
Malgré cela, certains pays et cercles ont formulé un certain nombre d’allégations et de commentaires, ayant également été repris dans divers médias internationaux.
L’Opération est (...)

La question des jihadistes prisonniers de la Coalition internationale anti-Daesh est au centre de la dispute entre les alliés.
Le président Trump a annoncé au cours des derniers mois son intention de retirer les troupes US du Nord de la Syrie qu’elles occupent illégalement. Ce retrait aurait pour conséquence la fin du « Rojava », cette zone araméenne administrée par les mercenaires kurdes de l’Otan, et la fermeture des camps de prisonniers.
Le Pentagone entend, quant à lui, poursuivre son projet de (...)

Aujourd’hui, le président Donald J. Trump s’est entretenu par téléphone avec le président de la Turquie, Recep Tayyip Erdogan. La Turquie mettra bientôt en œuvre son opération prévue de longue date dans le nord de la Syrie. Les forces armées des Etats-Unis ne soutiendront pas l’opération et n’y prendront pas part. Ayant vaincu le « califat » territorial de Daech, elles ne seront plus à proximité immédiate de la zone.
Le gouvernement des États-Unis a pressé la France, l’Allemagne et d’autres nations (...)

Le Conseil de sécurité a opéré un voyage dans le temps, le 19 septembre 2019. Les arguments échangés étaient en tous points conformes à ce qu’ils étaient, il y a cinq ans à la conférence de Genève 2 sur la Syrie : d’un côté la Chine et la Russie dénonçant le soutien militaire occidental aux jihadistes en violation du droit international , de l’autre l’Allemagne, la Belgique et le Koweït accusant la Syrie d’assassiner son propre peuple sous couvert de lutte contre le terrorisme .
Les seules choses qui ont (...)

Les États-Unis étant convenus avec la Russie que la Syrie ne sera pas dépecée et qu’il n’y aura donc pas de nouvel État (ni le « Sunnistan » de Daesh, ni le « Rojava » du PKK), les anarchistes européens qui étaient partis faire le coup de feu devront rentrer chez eux.
Des militants libertaires espagnols, français, anglais, allemand et italiens étaient allés se battre aux côté des mercenaires kurdes de l’Otan en Syrie [11] séduits par le discours « municipaliste libertaire » et les références à Murray (...)

Le 3 septembre en Russie marque la Journée de la solidarité dans la lutte contre le terrorisme. Tout le pays rend hommage aux victimes des attentats, notamment aux policiers tués durant leur mission antiterroriste et en remplissant leur devoir.
L’établissement de cette date commémorative est lié aux événements tragiques survenus en septembre 2004, quand un acte terroriste avait tué 334 personnes à l’école de Beslan, dont une majorité d’enfants.
Il est important de se rappeler que le terrorisme est un (...)

Les États-Unis ont bombardé le quartier général d’Al-Qaëda à Idleb, le 31 août 2019. Selon la coalition internationale contre Daesh, ils auraient tué une quarantaine de personnes.
En agissant ainsi, les États-Unis prêtent main forte à l’armée arabe syrienne qui, depuis deux mois, libère le gouvernorat d’Idleb, occupé par Al-Qaëda.
Jusqu’à présent, Washington prétendait que le gouvernorat d’Idleb était le refuge des « opposants au régime Assad » et déniait qu’il soit occupé par Al-Qaëda. Il accusait la Syrie et (...)

Le Groupe Egmont a tenu sa 26ème séance plénière du 1er au 5 juillet 2019 à La Haye. Pour la première fois depuis 9 ans, la République arabe syrienne y participait.
Le Groupe Egmont a été créé en 1995 à Bruxelles, à l’initiative du Trésor US. Il rassemble 164 Unités de Renseignement financier chargées de lutter contre le blanchiment d’argent sale et le financement du terrorisme.
La Néerlandaise Hennie Verbeek-Kusters et l’Argentin Mariano Federici ont été élus co-présidents pour un an.
Le 28 mars 2019, par (...)

Nous, Directeurs politiques du groupe restreint de la Coalition internationale contre Daech, nous sommes réunis aujourd’hui à Paris à l’invitation de M. Jean-Yves Le Drian, ministre français des Affaires étrangères, pour réaffirmer notre détermination à poursuivre le combat contre Daech après la libération des territoires sous son emprise ainsi qu’à créer les conditions d’une victoire durable contre ce groupe terroriste par des efforts constants et multiformes. En nous appuyant à la fois sur les Principes (...)
