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Le Ministère des affaires étrangères du Gouvernement de la République de l’Union du Myanmar souhaite appeler l’attention sur l’aide-mémoire en date du 13 septembre 2020 du Ministère des affaires étrangères du Gouvernement de la République populaire du Bangladesh relatif aux récents mouvements des forces de sécurité du Myanmar près de la frontière entre les deux pays. À cet égard, il voudrait préciser ce qui suit :
• Les récents mouvements des forces de sécurité du Myanmar près de la frontière internationale (...)

La Cour pénale internationale a produit deux enregistrement vidéo, respectivement datés du 8 et du 23 juillet 2020, de deux soldats birmans, Zaw Naing Tun et Myo Win Tun, avouant avoir violé et massacré les habitants de Taung Bazar sur les ordres du colonel Than Htike.
Ces deux soldats pourraient être détenus à La Haye où ils pourraient être jugés bien que la CPI n’ait pas de compétence sur la Birmanie. Cependant, il est également possible que ces témoins soient détenus par des insurgés ou des (...)

Le camp occidental vient de se fracturer face au Myanmar. Après l’Inde, le Japon lui aussi soutient qu’il n’y a pas de génocide des Rohingyas, mais seulement une répression du terrorisme du « Mouvement pour la Foi » dit aussi « Armée du salut des Rohingyas de l’Arakan ».
L’ambassadeur du Japon au Myanmar, Ichiro Maruyama, donnant une conférence de presse à Yangon (ex-Rangoun) le 26 décembre 2019, a mis les points sur les i. Son gouvernement croit fermement qu’il n’y a a pas de génocide en Birmanie, mais (...)

J’ai l’honneur d’appeler votre attention sur une question extrêmement préoccupante pour le Myanmar, à savoir le fait que certains membres du Conseil de sécurité auraient tenté d’inviter la mission d’établissement des faits sur le Myanmar, créée par le Conseil des droits de l’homme, à présenter son rapport au Conseil de sécurité pendant la soixante-treizième session de l’Assemblée générale.
Le Myanmar s’oppose fermement à cette invitation pour les motifs suivants :
1. Le Gouvernement du Myanmar s’interroge (...)

Contexte
La Cour pénale internationale (« la CPI » ou « la Cour ») a été créée en vertu du Statut de Rome de la Cour pénale internationale (« le Statut de Rome »). La CPI a compétence pour poursuivre des personnes pour les crimes de génocide, les crimes contre l’humanité et les crimes de guerre qui touchent la communauté internationale. Le Myanmar n’est pas partie au Statut de Rome et la Cour n’a strictement aucune compétence sur le Myanmar.
Le Procureur de la CPI n’en a pas moins saisi la Cour d’une (...)

J’ai l’honneur de me référer à la lettre datée du 31 mai 2018 que m’a adressée la Présidente du Conseil de sécurité pour le mois de mai en vue de poursuivre le dialogue constructif et coopératif engagé avec le Myanmar pour apporter une solution durable à la situation humanitaire dans l’État rakhine. J’ai porté la question à l’attention des dirigeants du Gouvernement du Myanmar, comme cela m’avait été demandé.
Je me permets à présent de vous informer, par la présente lettre, de l’évolution récente de la (...)

La séance est ouverte à 15 h 5.
Le Président (parle en anglais) : Conformément à l’article 37 du règlement intérieur provisoire du Conseil, j’invite les représentants du Bangladesh et du Myanmar à participer à la présente séance.
Le Conseil de sécurité va maintenant aborder l’examen de la question inscrite à son ordre du jour.
À l’issue de consultations entre les membres du Conseil de sécurité, j’ai été autorisé à faire, au nom du Conseil, la déclaration suivante :
« Le Conseil de sécurité condamne les (...)

La stratégie britannique d’instrumentation du terrorisme islamiste se poursuit en Asie du Sud-Est. En février-mars dernier, le roi Salmane d’Arabie saoudite était venu préparer la Malaisie à jouer un rôle d’appui dans la crise à venir des Rohingyas au Myanmar. Cependant, le retournement de l’Arabie par le président Trump, en mai, a laissé ce dispositif orphelin lorsque la crise a éclaté en août. L’émir de Qatar s’est donc rendu les 15 et 16 octobre en Malaisie pour y réactiver les soutiens aux jihadistes. (...)

Selon le général Min Aung Hlaing, l’armée birmane a arrêté un homme qui venait d’incendier sept maison dans le village rohingyas de Mi Chaung Zay (canton de Buthidaung).
Cet homme n’est autre qu’Einu, un officier de l’Armée du salut des Rohingyas de l’Arakan, qui a appelé les membres de sa communauté à fuir le pays, précisément en accusant l’armée d’incendier leurs villages.
L’incident a eu lieu le 4 octobre 2017, vers 2h40 du matin. L’armée a aidé les villageois à éteindre l’incendie.
Depuis l’attaque de (...)
Le Pentagone prépare une nouvelle guerre en Asie du Sud-Est
L’islam politique contre la Chinepar
Thierry Meyssan

Vous avez probablement conscience d’être incomplètement informé sur ce qui se trame au Myanmar et vous n’avez probablement pas entendu parler de la coalition militaire qui se prépare pour attaquer ce pays. Pourtant, comme Thierry Meyssan l’expose ici, les événements actuels sont organisés par Riyad et Washington depuis 2013. Ne prenez pas position avant d’avoir lu cet article et d’en avoir intégré les informations.

Le Pentagone prépare une nouvelle guerre en Asie du Sud-Est, cette fois contre le Mynamar. Les jihadistes présents en Syrie, soutenus par plusieurs pays du Moyen-Orient, qui jusqu’ici se faisaient la guerre entre eux, envisagent de se battre avec le Pentagone contre l’armée birmane et la prix Nobel de la paix Aung San Suu Kyi.

Le 25 août 2017, l’Organisation de Libération Rohingya a lancé 25 attaques simultanées contre des postes de police et des casernes dans l’État de Rakhine, sur la côte birmane, faisant 71 morts.
Cette opération était co-organisée avec un groupe bengali, ayant fait scission en 2016 de la Jamat-ul-Mujahideen autour du slogan « Le Jihad du Bengale à Bagdad ». Ce groupe a fait allégeance au Calife Abou Bakr al-Baghdadi et a rassemblé dans une même coalition les Mudjahiden indiens, Al-Jihad, Al-Ouma, le (...)

La culture du pavot a atteint un niveau historique sans précédent, en 2013, supérieur au record des années 2007-08, a indiqué Yuri Fedotov, directeur de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDCP).
375 tonnes provenaient d’Afghanistan, tandis que 50 tonnes provenaient du Myanmar et du Laos.
Ce que cache le consensus médiatique
Le Myanmar face à l’aide orientale et à l’ingérence occidentalepar
Brigitte Queck, Hans-J. Falkenhagen

La dévastation du Myanmar par un cyclone a fourni une occasion aux États-Unis pour proposer leur aide militaire, puis pour dénigrer la junte qui l’a rejetée. Or, la réalité n’est pas aussi manichéenne. La junte militaire n’est pas seulement le régime répressif que l’on décrit, elle a aussi d’importantes réalisations sociales à son actif. Elle n’a jamais refusé l’assistance étrangère pour aider sa population et a accueilli dès le premier jour l’aide du Laos, du Viêt-nam, de la Thaïlande, de la Chine, de l’Indonésie et de l’Iran, qui se sont engagés à respecter sa souveraineté.

Les médias atlantistes manipulent la sympathie de leurs lecteurs pour les Birmans qui tentent de s’affranchir du régime le plus oppressif de notre époque. En jouant avec nos émotions, ils nous vendent comme une évidence l’idée selon laquelle des sanctions économiques sont légitimes et peuvent venir à bout d’une dictature. Et ils nous préparent à soutenir le régime qui suivra, quel qu’il soit. Attention, cet enthousiasme soudain masque d’autres formes d’intervention et des ambitions inavouables.

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