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1 de diciembre de 2014
498 articles

La nouvelle stratégie nucléaire états-unienne : des « nouveautés » déjà vues
par
Manlio Dinucci, Tommaso di Francesco

Washington vient de publier sa nouvelle doctrine nucléaire et s’apprête à signer un nouveau traité de limitation des armes avec la Russie lors d’un grand show médiatique. Pourtant, à y regarder de plus près, la position de l’administration Obama ne marque aucune rupture avec ce qui a précédé. Elle se contente d’adapter à la situation du jour la politique de l’administration Bush. Pire, elle élude les deux vraies questions : le bouclier antimissiles va t-il relancer la course aux armements, et les armes nucléaires vont-elles être remplacées par des armes stratégiques encore plus déstabilisantes ?

Le risque de voir la bombe atomique pakistanaise tomber dans les mains de « terroristes islamistes » ou autres « talibans » est évoqué par Washington pour justifier son engagement militaire en Afghanistan/Pakistan. Or, selon l’étude de Nicolas Ténèze que nous publions, cette menace est imaginaire : la bombe pakistanaise a été développée avec l’aide technique de la Chine et des États-Unis. Au-delà des péripéties politiques, Washington en conserverait aujourd’hui encore le contrôle.
La « main tendue » aux Africains
Les trois fautes de Barack Obama en Afriquepar
Éric Toussaint, Damien Millet, Aminata Barry Touré, Emilie Tamadaho Atchaca, Ibrahim Yacouba, Jean Victor Lemvo, Luc Mukendi, Solange Koné, Sophie Perchellet, Victor Nzuzi

Barack Obama poursuit le relookage des États-Unis. Dans un discours prononcé à Accra devant le parlement ghanéen, il a tendu la main aux Africains et s’est engagé à les aider à vaincre le sous-développement. Comme les messages précédents au Caire ou à Moscou, cette rhétorique a séduit les médias atlantistes —enfin soulagés de faire la promotion d’un empereur sympathique—, mais a fortement déplu aux intéressés. Des responsables du Comité pour l’annulation de la dette du tiers-monde (CADTM) analysent ce discours paternaliste.
Le phantasme du bouclier antimissile 2/3
Du combat contre l’« Empire du Mal » à celui contre l’« Axe du Mal »par
Nicolas Ténèze

L’argent et les technologies de pointe peuvent-ils garantir la victoire militaire ? C’est en tous cas ce qu’on cru les Etats-Unis et Israël avec leurs projets de missiles antimissiles. Mais plus l’intercepteur est sophistiqué, moins il est efficace face à des armes rudimentaires.
Dans ce second volet de son étude, Nicolas Ténèze dresse le bilan peu glorieux des gadgets les plus chers du monde.
La nouvelle administration US
Économie : Obama choisit ceux qui ont échouépar
Éric Toussaint, Damien Millet

Barack Obama, le chou-chou de Wall Street et de la City étiqueté par de bons publicitaires « candidat des pauvres » vient de nommer son équipe économique. L’ex-sénateur de l’Illinois, qui a conduit la campagne électorale la plus dispendieuse de l’Histoire grâce aux subsides de JP Morgan Chase et Goldman Sachs, a rappelé à la Maison-Blanche ceux qui y ont organisé la vague de dérégulation des années 90, observent Damien Millet et Éric Toussaint. Washington entend utiliser les désordres de la crise financière pour accélérer la globalisation.
La population se radicalise dans l’opposition au coup d’État pro-US
Plus que la démocratie, les Honduriens veulent une nouvelle républiquepar
Arnold August

Plus de trois mois après le coup d’État militaire, le président du Honduras, manuel Zelaya, n’a toujours pas été rétabli dans ses fonctions. Ayant organisé le putsch en sous-main, l’administration Obama poursuit en façade un discours lénifiant. Surtout, elle s’applique à ne pas qualifier le coup de « militaire » pour ne pas avoir à rompre avec le régime ainsi que l’exigerait alors la loi états-unienne. Washington tente d’organiser de nouvelles élections pour donner une apparence démocratique au nouveau régime, mais la population et les principaux leaders politiques rejettent un scrutin factice encadré par les putschistes. Rapidement, les Honduriens se radicalisent. Ils ne souhaitent plus simplement le rétablissement de l’ordre constitutionnel. Contre l’oligarchie locale, ils réclament une nouvelle république affranchie de la tutelle de (...)
L’art de l’incohérence
Honduras : la politique à « deux voies » des États-Unis et du Canadapar
Arnold August

Pour mater les Honduriens, l’Empire anglo-saxon a recours à la méthode classique « du bon et du mauvais flic ». D’un côté, l’action secrète et le coup d’État militaire, de l’autre la diplomatie et les écrans de fumée. Les deux voies sont poursuivies simultanément et au besoin, les rôles sont répartis entre États-uniens et Canadiens. Cependant, observe Arnold August, la diplomatie ne vise pas ici à faire respecter le droit international, mais au contraire à le violer en douceur. Ainsi, Washington et Ottawa réclament le rétablissement du président Zelaya dans ses fonctions, mais l’invitent à ne pas rentrer dans son pays pour ne pas provoquer d’affrontement avec les militaires.

Alors que le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki Moon, milite pour la mise en œuvre du nouveau concept juridique de « responsabilité de protéger », le président de l’Assemblée générale, MIguel d’Escoto, invitait quatre intellectuels à éclairer les délégations en présentant leurs analyses. La table ronde réunissait Gareth Evans (un des auteurs du concept), Noam Chomsky, Ngugi wa Thiong’o et Jean Bricmont, dont nous reproduisons l’intervention.
Déclaration jointe de Barack Obama, Herman Van Rompuy, José Manuel Barroso sur le PTCI
par
Barack Obama, Herman Van Rompuy, José Manuel Durao Barroso

Nous, les leaders des États-Unis et de l’Union européenne, avons le plaisir d’annoncer que, sur la base des recommandations du Groupe de travail de haut niveau EU-USA sur l’emploi et la croissance co-présidé par le Représentant US pour le Commerce Kirk et le Haut-commissaire européen pour le Commerce De Gucht, les États-Unis et l’Union européenne vont chacun initier les procédures internes nécessaires pour lancer des négociations sur le Partenariat transatlantique du Commerce et de l’Investissement (...)
Le renversement de la place de la victime : un paradigme de la modernité
par
Jean-Claude Paye, Tülay Umay

Au cours des dernières années, les sociétés « occidentales » ont sacralisé les victimes. Depuis le 11-Septembre, ce phénomène a été instrumenté par les promoteurs de la guerre des civilisations pour développer la « théorie du complot islamo-gauchiste », selon laquelle « l’Occident » devrait non seulement affronter le péril islamique, mais aussi une cinquième colonne intérieure. Cette rhétorique élaborée aux USA par Daniel Pipes et développée en France par les intellectuels et journalistes membres du Cercle de l’Oratoire vient d’être reprise au mot-à-mot en Belgique par le sénateur libéral Alain Destexhe et le journaliste de gauche Claude Demelenne. Mais comment fonctionne donc ce discours délirant ?

Les premiers contacts du nouveau secrétaire d’État John Kerry n’ont pas été consacrés à la politique du pivot (transfert des forces US vers l’Extrême-Orient), ni au plan de partage du Proche-Orient, mais à la création d’une OTAN économique, sans que cela suscite la moindre inquiétude en Europe. Pourtant ce projet, s’il devait être mis rapidement en œuvre reviendrait à résoudre la crise économique aux États-Unis au détriment des Européens.

Tout en assurant effectuer un simple exercice prévu de longue date, Moscou a répliqué aux annonces de Paris et Londres d’envoyer des armes en Syrie, en dépêchant une flotte de guerre sur place. Toute intervention franco-britannique, directe ou indirecte, donnerait lieu à escalade et à confrontation avec la Russie. Le plan US du dernier quart d’heure
Par Ghaleb Kandil
La douloureuse vérité à laquelle le secrétaire d’État John Kerry s’est finalement résolu est que toute solution en Syrie constitue une (...)

L’arrêt de la Cour constitutionnelle allemande sur le Traité de Lisbonne clarifie le débat juridique. Les magistrats ne se sont pas contentés de noter que ce nouveau texte impliquait des abandons de souveraineté —ce qui est une tautologie— , elle a établi que sa philosophie est incompatible avec les principes démocratiques. En conséquence, elle a ordonné que sa ratification soit bordée par la réaffirmation de principes supérieurs par le Parlement allemand. Mais d’autres États n’ont pas eu la même sagesse.
Amorce de dégel ou mise en scène ?
Le premier geste de Barack Obama à l’égard de Cubapar
Salim Lamrani

Les médias internationaux ont salué avec emphase la levée par le président Obama des sanctions édictées par son prédécesseur à l’encontre de Cuba. Certains en ont conclu que la balle se trouve désormais dans le camp cubain. Cette présentation ressort de la pure propagande, observe Salim Lamrani, même si elle vise, peut-être, à préparer les États-Unis à un authentique changement. En réalité, les sanctions imposées par le président Bush ne sont que la partie immergée de l’iceberg. Le problème principal est l’embargo qui étouffe l’île depuis prés d’un demi-siècle auquel s’ajoutent trois contentieux supplémentaires. Certes Cuba doit se montrer réceptif à la nouvelle administration US, et il l’a fait, mais c’est à Washington qu’il revient de prendre des décisions. Beaucoup de (...)

La mort à Londres d’Alexandre Litvinenko, contaminé au polonium 210, est l’occasion d’une nouvelle campagne de dénonciation de la Russie dans la presse atlantiste : puisque c’était un opposant au Kremlin, Vladimir Poutine a forcément commandité le crime. Cependant, en quelques jours, d’anciens agents de renseignement, quittant soudainement l’ombre pour la lumière des plateaux de télévision, ont livré leurs versions des faits, toutes plus romanesques les unes que les autres. Vladimir Simonov fait le point des accusations et de leur crédibilité.

L’un des aspects les plus remarquables du programme présidentiel d’Obama, c’est que, dans tous les États-Unis, peu de gens ont remis en question, dans les médias ou ailleurs, la raison de l’engagement du Pentagone dans l’occupation militaire de l’Afghanistan. Il existe deux raisons fondamentales, dont aucune ne peut être dévoilée ouvertement au grand public.

L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,
PROFONDÉMENT PRÉOCCUPÉE par l’exacerbation de la crise actuelle en République du Honduras en conséquence du coup d’État perpétré contre le Gouvernement constitutionnel et de la détention arbitraire puis de l’expulsion du pays du Président constitutionnel José Manuel Zelaya Rosales qui a provoqué l’altération inconstitutionnelle de l’ordre démocratique,
RÉAFFIRMANT l’importance du respect illimité des droits de la personne et des libertés fondamentales ainsi que du principe de (...)

L’État du Montana a adopté une législation locale plaçant les armes et munitions fabriquées et utilisées au Montana hors de la législation fédérale.
La loi 246 du le 15 avril 2009 a été introduite par le représentant local républicain Joel Boniek du comté de Livingston [voir document téléchargeable au bas de cette page]. Elle a été ratifiée par le gouverneur démocrate Brian Schweitzer et est entrée en application.
Désormais les armes et munitions fabriquées au Montana à usage local ne portent pas de numéro de (...)

Pour en savoir plus : « Ce que vous ignorez sur le Groupe de Bilderberg », par Thierry Meyssan, Komsomolskaïa Pravda/Réseau Voltaire, 9 avril 2011. Copenhague, 29 mai-1er juin 2014
Président
France Castries, Henri de Pdg AXA Group
Participants :
Allemagne Achleitner, Paul M. Président du Conseil de surveillance de la Deutsche Bank AG Allemagne Ackermann, Josef Ancien Pdg de la Deutsche Bank AG Royaume-Uni Agius, Marcus Président non-exécutif de PA Consulting Group Finlande Alahuhta, (...)

2014 aura été l’année de résurrection de l’Alliance atlantique, grâce au coup d’État en Ukraine et à l’offensive de Daesh en Irak et en Syrie. Ces opérations, organisées en sous-main par l’Otan, lui permettent aujourd’hui de rejouer le scénario de la Guerre froide. Ainsi, les États-Unis sont-ils redevenus la « puissance indispensable ».

Réexamen, pour des raisons substantielles, des pouvoirs déjà ratifiés de la délégation russe
Assemblée parlementaire
1. Le 21 mars 2014, deux propositions de résolutions sur les pouvoirs déjà ratifiés de la délégation de la Fédération de Russie ont été soumises à l’Assemblée parlementaire. La première, signée par 74 membres, appelle au réexamen, en vertu de l’article 9.1.a du Règlement de l’Assemblée, des pouvoirs ratifiés de la délégation russe pour des raisons substantielles (Doc. (...)

Le gouvernement irakien réclame la restitution des territoires occupés par le gouvernement régional kurde en 2014.
En 2014, la tentative de partition de l’Irak avait été coordonnée par les États-Unis, Israël, la Jordanie et le Turquie, en accord avec l’Arabie saoudite et le Qatar. Le plan initial prévoyait l’occupation d’al-Anbar par Daesh et celle des champs pétroliers de Kirkuk par le gouvernement régional kurde d’Irak . Les troupes irakiennes s’étaient retirées sans combattre ni Daesh, ni les (...)

Déclaration du Ministère des Affaires étrangères de la Fédération de Russie concernant l’impossibilité pour la Russie de participer avec l’Australie et les Pays-Bas aux consultations trilatérales sur les questions relatives au crash du vol MH17 dans l’Est de l’Ukraine le 17 juillet 2014
Vous le savez, en juillet, les Pays-Bas ont déposé à la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) une plainte interétatique contre la Russie concernant le crash d’un avion de ligne Boeing-777 de Malaysia Airlines (vol (...)

Le président - M. le président de la Chambre des représentants,
M. le vice-président,
membres du Congrès,
mes compatriotes :
* * * *
L’un des principaux facteurs du rapatriement d’emplois est notre engagement en matière d’énergie aux États-Unis. La stratégie globale que j’ai annoncée il y a quelques années porte ses fruits, et aujourd’hui l’Amérique est plus proche de l’indépendance énergétique qu’elle ne l’a été depuis depuis des dizaines d’années. (Applaudissements)
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Notre politique (...)

Déclaration de la Présidence du Conseil permanent de l’UEO au nom des Hautes Parties Contractantes au Traité de Bruxelles modifié – Allemagne, Belgique, Espagne, France, Grèce, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, Portugal et Royaume-Uni
L’Union de l’Europe occidentale a largement contribué à la paix et à la stabilité en Europe ainsi qu’au développement de l’architecture européenne de sécurité et de défense, en favorisant la consultation et la coopération dans ce domaine, et en menant des opérations sur plusieurs (...)

Politologue russe influent, issu des milieux nationalistes, le général Léonid Ivashov était chef d’état-major des armées le 11 septembre 2001. Ce jour-là, il avait placé ses satellites en alerte pour observer les manœuvres militaires aériennes annoncées aux USA, mais c’est un tout autre spectacle auquel il fut confronté. Au vu des analyses de cet événement par ses experts, il a écarté l’hypothèse Al-Qaïda et conclu à une provocation de l’élite financière anglo-saxonne. Sur cette base, il a développé la vision stratégique russe du monde post-11-Septembre. Nous reproduisons ici un de ses articles, représentatif de sa pensée et de celle des officiers supérieurs russes. Le lecteur sera surpris de constater que ce qui est considéré comme un délire dans les pays de l’OTAN est une vérité d’évidence en Russie, comme d’ailleurs dans de nombreux autres régions du monde. Au-delà de la question d’établir la vérité, l’honnêteté intellectuelle exige de comprendre et d’accepter la relativité des points de vue. Cet article sera (...)

À Cuba, un groupe de femmes, les « Dames en blanc », manifeste chaque dimanche pour la libération de leurs proches. La propagande occidentale a tôt fait d’y voir un équivalent aux « Mères de la Place de Mai » qui manifestaient pour les disparus argentins. Ce parallèle permet d’assimiler le gouvernement cubain à la junte militaire argentine. Seulement voilà : les détenus cubains n’ont pas été enlevés et torturés pour leurs opinions politiques, mais jugés contradictoirement, condamnés pour intelligence avec l’ennemi, et incarcérés. Les « Mères de la Place de Mai » risquaient leur vie, les « Dames en blanc », elles, sont ouvertement salariées par les USA pour jouer ce happening hebdomadaire.

Le président Obama vient de choisir l’escalade militaire en Afghanistan où l’OTAN affronte l’insurrection pashtoune, assimilée par la propagande à l’obscurantisme religieux. Ce faisant Washington s’engage dans un nouveau bourbier. L’analyste italien Tiberio Graziani observe ici que le piège afghan, qui avait été créé par les États-Unis en 1979 pour nuire aux Soviétiques, se referme aujourd’hui sur eux.

La Russie a posé la question de l’avenir de la Turquie en remettant au Conseil de sécurité un rapport de renseignement sur les activités de soutien de ce pays aux jihadistes. Le document comprend une dizaine de révélations mettant en cause les agissements du MIT. Le problème est que chacune des opérations citées renvoie à d’autres opérations dans lesquelles les mêmes acteurs ont oeuvré avec les États-Unis ou leurs alliés contre la Russie. Ces renseignements s’ajoutent à ceux déjà disponibles sur les liens personnels du président Erdoğan avec le banquier d’Al-Qaïda et sur le recel par son fils du pétrole volé par Daesh.
Propagande
La fabrication du mythe de la « révolution syrienne » par le Royaume-Unipar
Thierry Meyssan

De nouveaux documents ont fuité sur l’organisation de la propagande britannique contre la Syrie. Ils permettent de comprendre comment des journalistes de bonne foi ont pu être durablement intoxiqués par le mythe de la « révolution syrienne », ainsi que pourquoi le Royaume-Uni s’est retiré de Syrie malgré le succès de cette opération.
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