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Le Forum économique international de Saint-Petersbourg a montré la réalisation à grande vitesse du « Partenariat de l’Eurasie élargie », évoqué par le président Poutine au Forum de Valdaï, en 2016, et annoncé par le ministre Lavrov à l’Assemblée générale de l’Onu, en 2018. Désormais les projets chinois de « Route de la soie », et russe de réseau de communication de l’« Union économique eurasiatique » se rejoignent. Contrairement aux déclarations officielles, ce sommet a été suivi par une considérable délégation états-unienne.

Le gouvernement chinois favorise l’internationalisation de la « monnaie du peuple » (Renminbi, RMB) à travers une politique d’alliances qui ignore les barrières idéologiques. Initialement les efforts de la diplomatie du yuan seront axés sur l’Asie-Pacifique, cependant, dans un deuxième temps, ces efforts devront nécessairement se tourner vers l’Occident pour gagner son soutien. La visite que le président Xi Jinping a effectuée à Londres, entre le 19 et le 23 octobre, a posé les bases de la fondation d’une « époque dorée » entre la Chine et le Royaume-Uni, bases sur lesquels les deux États s’appuieront pour donner une impulsion à la yuanisation de l’économie mondiale.

En se retirant dès le début de son mandat de l’Accord de partenariat transpacifique, le président Trump a mis fin à la guerre économique avec la Chine. En retour celle-ci a diminué ses droits de douane, non seulement pour les produits US, mais pour toutes ses importations. Ce rapprochement entre Washington et Pékin est sans conteste l’événement économique le plus important de l’année de 2017. Il reste malheureusement incompris en Occident.
Le yuan sera la troisième monnaie la plus puissante dans le panier du FMI
par
Ariel Noyola Rodríguez

En dépit de la forte opposition du Trésor des États-Unis, le FMI a finalement approuvé le 30 novembre l’inclusion du yuan dans les Droits de tirage spéciaux, un panier de devises qui a été créé en 1969 pour compléter les réserves officielles des membres de cette organisation multilatérale. Ainsi, la monnaie chinoise deviendra dès le 1er octobre 2016, le cinquième membre du panier du FMI. L’influence financière de la Chine continue à augmenter à l’échelle mondiale : le poids du yuan dans les droits de tirage spéciaux sera plus élevé que celui du yen japonais et de la livre sterling.
« Le monde au microscope »
La stratégie du Pentagone pour le Proche-Orient et son nouveau rapport contre la Chinepar
Alfredo Jalife-Rahme

L’attitude paradoxale des États-Unis dans la crise syrienne dévoile les contradictions profondes qui traversent aujourd’hui le leadership US : alors que le Secrétariat d’Etat cherche à impliquer le pays dans un conflit au Proche-Orient, la Défense annonce qu’elle souhaite se désengager de la région pour réorienter sa stratégie en direction de l’Asie du Sud est et de la Chine. La ligne rouge tracée par les Russes et les Chinois dans le Levant met les États-Unis d’Amérique face à un choix historique : disparaitre en tant qu’empire dans une guerre mondiale ou survivre en tant que nation dans un monde multipolaire.
La Russie, la Chine et l’Arabie saoudite mettent en échec l’hégémonie du dollar
par
Ariel Noyola Rodríguez

Les États-Unis rencontrent de plus en plus d’obstacles sur leur chemin pour maintenir l’hégémonie du dollar comme monnaie de réserve mondiale. Ces derniers mois, des pays émergents ont vendu de nombreux bons du Trésor US, principalement la Russie et la Chine, mais aussi l’Arabie saoudite. En outre, afin de se protéger contre les fluctuations violentes du dollar, les banques centrales de plusieurs pays ont acquis d’énormes volumes d’or pour diversifier leurs réserves de devises. En bref, l’offensive mondiale contre le dollar repart avec la vente massive de la dette états-unienne et, en parallèle, des achats colossaux de métaux précieux.

Alors que le piège états-unien devait se refermer sur le gouvernement des mollahs au prochain sommet de l’Agence internationale de l’énergie, Téhéran s’est sorti de l’impasse et a renversé la donne. L’Allemagne, la France et le Royaume-Uni se sont portés garants du caractère civil des installations nucléaires iraniennes, tandis que l’Iran a confié l’exploitation de son gaz à un nouveau venu dans la région : la Chine. Désormais, Téhéran ne craint plus les menaces de sanctions économiques et peut jouer un rôle en Irak, au Liban et en Palestine occupée.
La dévaluation du yuan teste la montée de la Chine comme puissance mondiale
par
Ariel Noyola Rodríguez

Après la dévaluation du yuan, les marchés financiers internationaux ont commencé à trembler. Washington accuse Pékin d’un avantage commercial déloyal. Comme la Chine veut intégrer le yuan dans les Droits de tirage spéciaux du FMI, elle n’a pas intérêt à prolonger la dévaluation. En outre, si une guerre des devises éclatait, le gouvernement chinois risquerait d’aggraver les tensions économiques et géopolitiques entre les pays de l’Asie-Pacifique. Ainsi, les États-Unis verraient augmenter leurs possibilités de démanteler les initiatives de coopération régionale et de saper la montée de la Chine comme puissance mondiale.
« « Vendre des armes à la Chine. Si l’Europe doit le faire, voilà comment »
par
James Steinberg, Philip H. Gordon
Le défi de la Chine face au FMI
Incorporer le yuan aux Droits de tirage spéciaux par
Ariel Noyola Rodríguez

Malgré l’opposition des États-Unis, la montée globale du yuan est devenue imparable. Dans le cadre des réunions du FMI, le gouvernement chinois cherche maintenant à obtenir l’intégration du yuan dans les Droits de tirage spéciaux, une étape décisive pour le faire devenir une monnaie de réserve mondiale.

La stratégie états-unienne, imaginée par Zbigniew Brzezinski, de soutenir l’obscurantisme islamiste pour lutter à la fois contre les politiques musulmanes progressistes et contre la Russie a suscité une alliance pour lui résister. Désormais, la Chine, la Russie, l’Iran, la Syrie et le Hezbollah sont contraints de faire bloc pour survivre. En définitive, observe André Chamy, le piège se retourne contre celui qui l’a posé.

Dans son processus d’internationalisation, la monnaie chinoise gagne de plus en plus d’adeptes. Après avoir reçu des soutiens venant de la région Asie-Pacifique et de l’Europe via l’installation de centres d’imputation directe, et après avoir permis les investissements en actifs financiers libellés en yuans, elle brise désormais les résistances du Canada, vieil allié des États-Unis appelé à devenir la plateforme de « yuanisation » du continent américain.

Le président Obama s’apprête à recevoir son homologue chinois. Mais cette rencontre au sommet se déroulera dans une ambiance à la fois cordiale et craintive : Washington ne sait pas comment maîtriser le développement du panda chinois dont l’influence est aujourd’hui planétaire.

Deux importants projets de gazoducs sont aujourd’hui concurrents pour alimenter à l’avenir le Pakistan, l’Inde et la Chine. L’un part d’Iran tandis que l’autre puise dans les réserves du Turkménistan. Ce dernier est promu par un groupe israélien et est soutenu par la secrétaire d’État Clinton. Pour Dinucci une attaque contre l’Iran pourrait permettre de stopper le projet iranien, qui pour l’instant a l’avantage. Reste à savoir si les dirigeants US sont toujours véritablement en phase avec cette stratégie, comme le montrent les récentes prises de position du secrétaire à la Défense Leon Panetta.
Le Congrès des États-Unis approuve à contrecœur la réforme des quotas du FMI
par
Ariel Noyola Rodríguez

Apparemment 2015 marque le début de la révolution au sein du FMI. Tout d’abord, l’inclusion du yuan dans le DTS est approuvée, le panier de devises créé en 1969 pour servir à compléter les réserves officielles des pays membres. Et maintenant, grâce à l’approbation du Congrès, le FMI va enfin mettre en œuvre la réforme du système de quotas de représentation, ce qui augmentera le poids de la Chine et d’autres puissances émergentes dans la prise de décision, au détriment des pays du continent européen. Cependant, il est encore prématuré de conclure qu’il s’agit d’un changement radical dans l’équilibre des pouvoirs au sein du FMI, les États-Unis conservant leur droit de veto.

Washington a débuté le plus vaste mouvement de déstabilisation de la Chine depuis la tentative de coup d’État pro-US de Zhao Ziyang (présentée en Occident comme le « mouvement démocratique » de Tienanmen). Sa cible est Hong Kong car ce territoire est le seul de Chine populaire accessible sans visa. Manlio Dinucci revient ici sur les grosses ficelles de la NED.

Manifestement, des jeunes Hongkongais ont adopté la culture britannique —après la rétrocession à la Chine de leur province spéciale—. Ils ignorent l’histoire de leur pays et ce qu’ils doivent à la Chine populaire. Pour leurs arrières arrières grands-parents, Londres n’avait apporté que la misère et la désolation, provoquant l’effondrement de l’Empire du Milieu.

La tentative de rééquilibrage des flux commerciaux sino-US de Donald Trump ne correspond pas uniquement à sa volonté de faire revenir aux États-Unis les emplois délocalisés. En effet, le déploiement de nouvelles infrastructures de transport et de communication menace rapidement la position de leader des États-Unis dans le monde. Le bras de fer autour Huawei illustre la manière dont les préoccupations économiques et militaires se rejoignent. Déjà plusieurs États ont observé que Washington ne peut pas les décrypter pour le moment. Comme en Syrie, ils ont entièrement rééquipé leurs services de Renseignement de matériels Huawei et interdit à leurs fonctionnaires d’en utiliser d’autres.

I. Introduction
1. Le présent rapport donne une évaluation détaillée de l’application de la résolution 1701 (2006) du Conseil de sécurité depuis mon précédent rapport en date du 26 février 2010 (S/2010/105).
2. La situation dans la zone d’opérations de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) est restée généralement stable au cours de la période considérée. L’état de cessation des hostilités entre Israël et le Liban depuis août 2006 a perduré, ce qui a permis aux parties de jouir de la plus (...)

Les sanctions au regard du droit international, par Hans Köchler / La Corée et les intérêts géopolitiques de pouvoir. Quelques aspects historiques de la péninsule coréenne, par Erika Vögeli et Peter Hediger / Déclaration de Panmunjom en faveur de la paix, de la prospérité et de l’unification de la péninsule coréenne / Mission suisse en Corée. Militaires suisses pour les deux commissions CRNN et CSNN / Les guerres d’agression sont des infractions criminelles. Les personnes lançant une guerre d’agression sont personnellement passibles de poursuites / Rappeler à l’Etat et aux citoyens les bases constitutionnelles. Les perspectives de l’Allemagne dans un monde gravement perturbé, par Karl Müller / Comment le projet « North Stream 2 » s’est transformé en course au pouvoir, par Bruno Bandulet / Combat pour « Nord Stream 2 », Eberhard Hamer / Ulrich Greiner : un retour aux fondements de notre culture, par Winfried Pogorzelski / Le timbre-poste : un bien culturel et une oeuvre d’art en miniature. A propos du 175e (...)

Alors que le monde s’affole après les test nucléaire nord-coréen, Manlio Dinucci nous rappelle que la technologie de Pyongyang lui provient en partie des États-Unis. Elle lui a été vendue par Donald Rumsfeld, qui s’est spécialisé dans l’attaque de pays —en tant que politicien— auquel il reproche de lui avoir acheté des armes —en tant qu’entrepreneur—.
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