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Banco de Tiempo de Avilés
499 articles

« Terreur tranquille chez Fidel Castro »
par
André Glucksmann, Madeleine K. Albright, Vytautas Landsbergis, Adam Michnik, Arpád Göncz, Vaclav Havel
L’ingérence sournoise du FMI et de la Banque mondiale en République démocratique du Congo
par
Dani Ndombele, José Mukadi, Luc Mukendi, Renaud Vivien, Victor Nzuzi, Yvonne Ngoyi

Comme le souhaitait Hillary Clinton, le Fonds monétaire international et la Banque mondiale ont fait annuler le méga-contrat signé entre la République démocratique du Congo et la Chine. Dans cette affaire, les institutions financières internationales ont joué le rôle de chien de garde de l’impérialisme états-unien.
« Militariser les Andes n’est pas une bonne nouvelle pour la démocratie régionale »
par
Juan Gabriel Tokatlian

C’est à une lente, mais très vaste, redistribution du Pouvoir que l’on assiste aujourd’hui. D’un côté les États-Unis, le G7 et l’Otan, de l’autre l’Organisation de coopération de Shanghai et les Brics. La partie se joue à la fois au plan financier, avec le remise en cause de la suprématie du dollar, et au plan militaire, avec le déploiement de l’Otan alentour de la Russie et celui de l’US Navy autour de la Chine.
41 anciens responsables états-uniens de l’anti-terrorisme et du renseignement mettent en cause la version officielle du 11-Septembre
33/41 : John Loftuspar
Alan Miller

John Loftus est ancien officier de renseignement de l’armée ; ancien procureur fédéral, Bureau des enquêtes spéciales, Département de la Justice sous les Présidents Jimmy Carter et Ronald Reagan.
John Loftus a été cité dans un billet de Michael Meacher, député anglais et ancien ministre de l’Environnement, intitulé « Cette guerre au terrorisme est bidon », paru dans The Guardian en septembre 2003 : « L’information fournie par les services de renseignement européens avant le 11 Septembre était si (...)

Le G20, auto-proclamé directoire économique mondial, a décidé de renforcer les capacités du FMI et de la Banque mondiale à ponctionner les richesses du Sud afin de résoudre la crise du Nord. Pour masquer la cruauté de cette politique, les institutions internationales sont convenues à Istanbul d’un lifting cosmétique du FMI qui ne modifie en rien le principe censitaire de son Assemblée générale. Les responsables du Comité pour l’annulation de la dette du tiers monde (CADTM) dénoncent cette aggravation des déséquilibres mondiaux.

Nous reproduisons ici le résumé du plan de réforme des institutions financières internationales élaboré par le département des Affaires économiques et sociales de l’ONU. Le groupe d’expert qui l’a rédigé reflète parfaitement les souhaits de la classe dirigeante mondiale. Son idée principale est de créer une monnaie de réserve mondiale gérée par le FMI, et un système de gouvernance économique mondiale qui encadrerait les politiques économiques des Etats-nations.

Robert B. Zoellick, nouveau n°2 du secrétariat d’État, a été présenté à tort comme un partisan du multilatéralisme. Il est en réalité le théoricien et le stratège de l’usage des accords économiques multilatéraux partiels de manière à briser les consensus au sein des organisations internationales. Pour lui, le libre-échange n’est pas un idéal, mais une arme permettant de détruire les économies dirigées et de privatiser les services publics. Rien ne doit faire obstacle à l’édification d’un monde unipolaire, à l’expantionnisme économique états-unien, à la globalisation.
Tueur en série
Robert McNamara, artisan de la mise au pas des peuplespar
Éric Toussaint, Damien Millet

Alors que l’administration Obama rend un hommage appuyé à Robert McNamara, décédé le 6 juillet 2009, Damien Millet et Éric Toussaint reviennent sur son bilan. L’homme ne fut pas seulement le secrétaire à la Défense qui théorisa la riposte nucléaire graduée et organisa la destruction du Vietnam en espérant l’empêcher de devenir communiste. Il fut aussi le directeur de la Banque mondiale qui utilisa les prêts bancaires pour étendre la zone d’influence états-unienne. À ce titre, il fut l’architecte de l’actuelle dette des pays du Sud.

Les soubresauts à la tête des grandes institutions financières internationales ne doivent pas être interprétés comme des affaires de personnes, mais comme les révélateurs d’une profonde crise du système. Or, les réformes proposés par les nouveaux patrons de la Banque mondiale et du FMI, Robert Zoellick et Dominique Strauss-Kahn, ne sont que des replâtrages visant à prolonger le plus longtemps possible le contrôle états-unien. Le moment est venu d’auditer ces institutions et de les repenser dans l’intérêt des pays en développement.

Le discours tonitruant des experts de la Banque mondiale sur la bonne gouvernance, la corruption et la réduction de la pauvreté n’est qu’une sinistre farce. En effet, au Tchad, la Banque mondiale a porté à bout de bras un projet d’oléoduc aboutissant à l’enrichissement d’un dictateur notoire qui vient de se permettre un bras d’honneur magistral. Pendant ce temps, les populations tchadiennes se saignent aux quatre veines pour rembourser une dette colossale sans profiter d’une richesse naturelle qui (...)
Sommet de la Banque asiatique d’investissement pour les infrastructures
La Chine dresse la table de l’ordre financier mondialpar
Ariel Noyola Rodríguez

Au cours du premier sommet annuel de la BAII, la Banque Asiatique d’Investissement pour les Infrastructures qui a eu lieu à Pékin, les Chinois ont montré leur intention d’assumer le leadership mondial dans le domaine du financement des infrastructures. À la fin de cette année, il est probable que la BAII aura plus de 100 pays membres, ce qui lui permettrait de devenir la première institution de prêts multilatéraux, dans l’histoire, sous le contrôle des plus importants pays émergents. Cependant, on attend toujours qu’elle se décide à abandonner le dollar, parce que c’est la seule façon de briser enfin l’hégémonie des États-Unis sur la finance internationale.

Mesdames, Messieurs, c’est la deuxième fois que je viens en Arabie Saoudite depuis mon élection. La première, c’était en novembre 2012, où j’avais rencontré le Roi Abdallah, à Djeddah. Nous avions convenu ensemble d’une visite officielle dans l’année 2013 et je suis donc là, dans les derniers jours de l’année.
Nos relations bilatérales sont excellentes. Elles tiennent à l’histoire d’abord, puisque depuis des décennies la France et l’Arabie Saoudite ont porté ensemble un certain nombre de principes dans la vie (...)

Alors que le mandat des observateurs de la Ligue arabe expire jeudi, le Premier ministre du Qatar a évoqué un possible déploiement de troupes arabes dans le pays, sans même attendre le rapport de fin de mission et la réunion du Conseil des ministre des Affaires étrangères dimanche au Caire. L’émirat profite de la présidence tournante de la Ligue, qu’il exerce jusqu’à la fin mars, pour tenter de forcer les événements.
Le président Barack Obama a appuyé indirectement cette démarche lors d’un point de presse à la Maison-Blanche au cours duquel il a dénoncé un niveau de violence inacceptable en Syrie. De son côté, depuis la Turquie, le colonel Riad el-Assad, commandant de l’Armée libre syrienne, a appelé de ses vœux une intervention militaire internationale
Le gouvernement syrien a rejeté catégoriquement cette option. Plusieurs membres de la Ligue ont dénoncé une stratégie qui ouvrirait la porte à une intervention des grandes puissances et ferait éclater l’organisation. De son côté la Russie a d’ores et déjà (...)

Introduction : La fin du tiers-monde ?
Depuis des décennies, les spécialistes des questions de sécurité et de politique internationale débattent de l’émergence d’un système multipolaire. Il est temps de reconnaître la dimension économique de ce concept.
Après avoir assisté à la disparition du « deuxième monde » en1989, lors de la chute du communisme, nous avons observé en 2009 la fin de ce que l’on appelait le « tiers monde » : nous vivons maintenant dans une nouvelle économie mondiale multipolaire qui (...)

Paul Wolfowitz, président de la Banque mondiale a rendu public, le 9 mai 2005, son « Baromètre de la gouvernance 1996-2004 ». Les experts ont comparé les politiques conduites par 209 États sur la base de six critères : l’écoute des citoyens, la stabilité politique, l’efficacité des administrations, la déréglementation, le respect des contrats et la maîtrise de la corruption.
Bien entendu, les critères eux-mêmes traduisent les objectifs de la Banque : elle félicite les gouvernements dociles qui acceptent (...)
Le discours du président de la Banque mondiale lors du Forum de l’AGOA
Paul Wolfowitz : l’Afrique doit rester la priorité de la Banque mondialepar
Paul Wolfowitz

L’États-unien David Malpass a été élu président de la Banque mondiale pour cinq ans. Ancien conseiller économique des administrations Reagan et Bush Sr., il est susceptible de recadrer les prêts en faveur du développement aux seuls États en réelle difficulté. De nombreux pays, jadis classés « en voie de développement », continuent à bénéficier des avantages de la Banque alors que leur économie est devenue prospère.
La Banque mondiale est un organe des Nations unies traditionnellement présidé par un (...)

Selon un rapport de la Banque Mondiale, cité par Haa’retz, la crise économique en Palestine est directement due aux entraves à la liberté de circulation et d’accès à certaines zones de Cisjordanie – près de 50 % de ce territoire est inaccessible aux Palestiniens, d’après le rapport – mises en place par Israël. La liberté de circulation des Palestiniens en Cisjordanie est « l’exception et non la règle », affirme-t-il, ce qui va à l’encontre des accords signés entre l’Autorité palestinienne et le gouvernement (...)

Le FMI et la Banque mondiale ont finalement consentis un accord financier avec la République démocratique du Congo. Toutefois, celui-ci est assortis de conditions qui ne maqueront pas de s’avérer plus néfastes que le mal actuel : Kinshasa est tenu de poursuivre la privatisation de ses services publics, ce qui rendra la RDC plus vulnérable encore au pillage des transnationales.

La création de la Banque asiatique d’investissement pour les infrastructures a été adoptée finalement par 22 pays asiatiques le vendredi 24 octobre. D’une part, elle va rivaliser directement avec la Banque asiatique de Développement, fondée en 1966 sous le domination écrasante des États-Unis et du Japon ; d’autre part, elle va fonctionner comme un mécanisme en faveur de l’intégration régionale et contre « la doctrine du pivot » impulsée par le Pentagone et le département d’État.
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