Ancien ministre et parlementaire allemand, Andreas von Bülow siégea à la Commission de contrôle parlementaire des services secrets où il mit en lumière le rôle de la CIA dans diverses opérations criminelles qui endeuillèrent l’Allemagne au cours de la Guerre froide. Dans sa contribution à la conférence Axis for Peace 2005, il analyse les mécanismes de la politique impérialiste à l’œuvre. Il détaille à partir de son expérience la collusion entre le crime organisé, le trafic de drogue et les services secrets. Les manipulations qui ressortent de cette étude l’amènent à porter le débat sur la question de l’information, dont il affirme qu’elle doit être le terrain privilégié des luttes à venir.
Durant la seconde moitié du 20e siècle, nous avons assisté à une confrontation militaire entre deux blocs, non seulement en Europe mais tout autour du globe. Chacun des blocs jurait à l’autre qu’il n’avait aucune intention de l’attaquer, et aucun n’y croyait. À tel point que les deux camps tenaient des millions de soldats en leurs casernes dans l’attente d’une action imminente, des milliers d’avions en état d’alerte, des divisions de tanks, des unités d’artillerie armées d’ogives nucléaires, des avions de chasse, des missiles à courte, moyenne et longue portée, des sous-marins armés eux aussi de missiles, des porte-avions, des cuirassés dont les missiles de croisière étaient indétectables même au-dessus du territoire de l’adversaire. Les services secrets avaient la tâche de gonfler la perception de la menace et le complexe militaro-industriel, avec ses professeurs et journalistes liés par l’argent de la défense, était heureux. Prendre le parti contraire, celui de vouloir apaiser la tension, était stéréotypiquement dénoncé comme faiblesse ou communisme. Les sommets et les traités concernant des réductions de force étaient plus ou moins considérés comme une farce. Ils ne concernaient habituellement que le matériel périmé. Mais, étant donné la situation, les deux côtés étaient désireux de ne pas être engagés dans une guerre, et il y avait une place pour des discussions concernant les structures des forces militaires.
Ainsi, à la fin de la confrontation Est-Ouest, nous avions une situation où les Soviétiques étaient disposés à accéder à l’idée de structures militaires défensives. L’idée était la suivante : si chacun ne souhaite pas agresser l’autre, pourquoi s’appuyer sur des quantités de tanks prêts à envahir le territoire de son ennemi potentiel dans l’heure suivant une alerte ? Réduisons donc la capacité de pénétration et d’intervention dans le territoire de ceux d’en face. Les deux côtés devraient plutôt changer leurs structures militaires agressives en moyens défensifs. Si votre défense vous rend nerveux, vous devriez être autorisé à dépenser plus pour des troupes faisant obstacle à l’invasion, des antitanks, des batteries antiaériennes, des antimissiles... mais pas des systèmes de pénétration profonde.
Du côté occidental, nous aurions pu renforcer nos forces conventionnelles de défense du territoire, réduire le nombre de tanks et, par-là même, redéfinir des deux côtés la doctrine de la première frappe nucléaire sans considération de la faiblesse des forces conventionnelles. Par ailleurs, que notre dépendance vis-à-vis des forces nucléaires de l’OTAN comme dernier recours satisfasse nos alliés était compréhensible : la double fonction de l’OTAN a toujours été « d’empêcher les Russes d’entrer et de maintenir les Allemands sous contrôle ».
Heureusement, la situation a changé. La confrontation Est-Ouest ou Ouest-Est a disparu. Les USA aussi bien que l’OTAN chassent maintenant les terroristes musulmans. Ce nouvel ennemi a été repéré dans les minutes qui ont suivi le 11 septembre : Oussama et ses dix-neuf complices...
Nous attendons toujours des documents fiables et vérifiables sur ce qui s’est vraiment produit ce jour-là [1]. Mais, dans les heures qui ont suivi, l’Afghanistan avait été défini comme pays refuge du vieux joker de la CIA, Oussama ben Laden, et de son groupe de vétérans de la guerre d’Afghanistan contre les Soviétiques. Puis on a suggéré que l’Irak était le pays qui soutenait Al Qaïda, ce qui était un mensonge, bâti sur de faux documents provenant des services de renseignement. Alors, l’administration Bush s’est sentie menacée par les armes de destruction massive, les armes biologiques, chimiques, peut-être même nucléaires, que Sadam Hussein était supposé avoir entre les mains. Puis, à défaut, par le programme de fabrication de telles armes... L’administration Bush a présenté des documents truqués de manière si grossière qu’on est en droit de se demander qui les a fabriqués, pourquoi aussi mal et dans quelle intention ?
Pour finir, dans les deux jours, l’administration Bush a poursuivi l’escalade et lancé un appel à la guerre sainte contre tous les États soutenant le terrorisme international. Le navire de guerre Rumsfeld, tout comme le vice-président Cheney, nous ont expliqué que les USA étaient maintenant en guerre contre un nombre d’États pouvant aller jusqu’à soixante. Même le président parle d’une quatrième Guerre Mondiale qui durera plus d’une génération. Dans ce nouveau monde, seuls les États-Unis décident qui sera l’ennemi - pas de question, pas de concertation. Qui n’est pas avec nous, est contre nous, il est notre ennemi. Cela me rappelle l’empereur allemand Guillaume II, il y a cent ans. On n’accepte aucune intervention des Nations Unies. Les fonctionnaires de l’ONU faisant leur devoir avec impartialité, les inspecteurs brésiliens chargés de la recherche des armes chimiques par exemple, se voient refuser le renouvellement de leur mandat, dans l’espoir de voir chacun d’eux remplacé par quelqu’un de plus arrangeant...
Et maintenant nous sommes tous sidérés de voir comment le terrorisme fondamentaliste musulman a pu construire en quelques années, à partir des grottes d’Afghanistan, une menace qui force les États-Unis à dépenser beaucoup plus d’argent en défense qu’ils ne le faisaient pour contenir l’Union Soviétique et les autres États communistes. Ils dépassent actuellement toutes les autres nations combinées avec des dépenses de 430 milliards de dollars contre 300 milliards à l’époque. Le complexe médiatico-militaro-industriel doit être heureux... Et comme lors de la menace soviétique, les prétendus médias indépendants leur cirent les bottes, tout comme les professeurs et autres experts en matière de défense.
L’administration Bush a un ordre du jour unilatéralement défini, elle compte sur des alliés sans volonté d’accord ou de compromis au niveau multilatéral.
Nous avons affaire à un pouvoir hégémonique de pointe lourdement armé, sans aucun contrepoids militaire pour l’équilibrer. Au moins, pas contre le bombardement aveugle continu de populations entières.
L’ordre du jour suit la ligne politique agressive tracée par le Project for a New American Century qui vise à fixer la supériorité militaire, financière, économique, culturelle et électronique des États-Unis sur l’ensemble des continents. Il réclame davantage, et non pas moins, de militaires pour des guerres préventives au cas où des menaces apparaîtraient à l’horizon. Il lance l’anathème contre toute pensée souhaitant un équilibre des forces.
Quand le président Eisenhower a dénoncé le complexe militaro-industriel comme destructeur de la démocratie aux États-Unis, il a annoncé le commencement d’un processus dangereux. Ce processus n’a jamais été arrêté et est probablement entré dans sa phase finale. Les Romains n’ont pas pu soutenir le fardeau, combien de temps les « États-Unis le pourront-ils ?
Sans rébellion de l’intérieur du système politique américain, il ne semble pas y avoir de manière rapide de mettre un terme à cette hégémonie.
Il ne semble y avoir aucun doute : la politique étrangère et militaire des USA, ainsi que leurs actions secrètes, ne dépendent pas du parti au pouvoir à Washington, elles sont bipartisanes. Et il n’y a aucune chance de changer cela par le biais du processus démocratique.
Regardez les gourous de l’impérialisme états-unien comme Henry Kissinger, qui conseille des républicains. Dans son livre de mille pages intitulé Diplomatie [2], il fait l’éloge de chaque homme d’État de l’histoire, français, anglais, espagnol ou états-unien, ayant commis avec succès des crimes contre le droit national ou international afin d’étendre sa puissance nationale. On connaît tous la musique...
Zbigniew Brzezinsky [3] qui influence plus la partie démocrate du spectre politique suit la même ligne. « Comment maintenir les USA en tant qu’unique superpuissance ? » En lançant des guerres préventives contre quiconque serait assez audacieux pour remettre en cause leur rôle hégémonique. Supériorité sur tous les continents, droit de contrôle sur toutes les matières premières de la planète. Selon Brzezinski, le principal danger contre la supériorité états-unienne pourrait venir d’Eurasie. Il faut donc maintenir l’Europe, la Chine, l’Inde sous contrôle... et ne donner à la Russie, seule ou alliée à d’autres, aucune chance de redevenir une puissance mondiale.
L’Hegemon possède un arsenal énorme permettant d’obliger tout État non amical, récalcitrant, neutre, ou même les États alliés, à suivre sa politique. La guerre n’étant pas populaire, particulièrement dans les démocraties, il ne faut pas nécessairement considérer la force armée au premier rang de cet arsenal. Le premier outil est aujourd’hui la manipulation des médias. Le Pentagone possède à lui seul un budget de 655 millions de dollars pour la désinformation et pour influencer l’opinion publique – en particulier dans les pays alliés peu disposés à suivre la politique de guerre préventive des États-Unis. La CIA a perdu son monopole des coups tordus, le Pentagone est maintenant autorisé par le Congrès à mener des opérations couvertes, y compris des actes de terrorisme, pour manipuler les médias mondiaux, et par leur biais le public. Afin que tous soient finalement convaincus de l’importance d’aider les États-Unis dans leur lutte contre le terrorisme. Et il y a tout l’argent nécessaire pour suborner des maisons d’édition ou incorporer des journalistes et des universitaires...
Nous devons tous faire face à un environnement dans lequel la vérité n’est pas la seule première victime de la guerre. Le public, les médias, l’assemblée générale de l’ONU sont soumis à des mensonges purs et simples et à des documents falsifiés de la part des gouvernements – soulevant même les protestations des experts en la matière appartenant à la CIA, qui savent que ces « preuves » sont truquées. Confrontés à cette propagande quotidienne, et afin de contrebalancer les informations, nous devons nous rendre compte que ces photos, ces vidéos, ces courriers électroniques, ces enregistrements de voix et de conversations téléphoniques, ou encore ces traductions, peuvent être falsifiés afin de rallier les gens à l’agenda hégémonique [4].
Un des instruments millénaires de déstabilisation du système politique d’un pays ou d’une société, quand on veut lui faire suivre sa propre politique, voire le faire imploser, est d’utiliser les minorités ethniques. Voici ce que vous avez à faire : éliminer les chefs des groupes ethniques qui maintiennent la paix entre la minorité et la majorité, par des compromis quotidiens fondés sur le bon sens. Les faire assassiner par des membres du crime organisé ou les faire paraître idiots, naïfs, ou les deux. Soutenir les fondamentalistes les plus fous, qui, des deux côtés, refusent tout compromis. Et laisser la terreur avoir raison de la bonne volonté de la majorité et de la minorité à vivre pacifiquement côte à côte. Alors, les radicaux peuvent diviser le territoire. Je soupçonne qu’en Irak la devise « diviser pour régner » est à l’œuvre [5]. La terreur en Irak pourrait mener à la division en trois du pays. D’ailleurs, le Project for the New American Century va en ce sens...
Une autre méthode consiste à financer une sorte de « révolution orange » et à lui apporter son appui. Je pense qu’en Iran nous pourrions observer un développement semblable à ce que nous avons vu en Ukraine [6].
L’économie mondiale de la drogue permet de financer ces changements de régime ou ces processus de déstabilisation. La cocaïne de Colombie ou l’héroïne d’Afghanistan passent en contrebande dans les pays industrialisés. Les chefs de guerre afghans détiennent leur puissance du seul fait qu’ils contrôlent ce commerce. Et ces barons de la drogue sont les alliés de la politique secrète états-unienne [7]. L’écoulement de ces drogues peut exporter l’enfer n’importe où.
La filière entière de la drogue, contrôlée par le crime organisé, est protégée par des accords entre la CIA, les services secrets nationaux et les agences supposées traquer cette drogue. La CIA est plus ou moins complice du crime organisé et vice-versa. Ce processus caché est la cause de jusqu’à 80 % de la criminalité dans nos villes...
Le processus de blanchiment doit tout autant être protégé par l’intervention des agences de renseignement, si l’on veut pouvoir canaliser le flux financier ainsi libéré pour financer des opérations secrètes. Certaines banques privilégiées et complices sont intégrées dans le système. Et tout le monde, le long de la filière, est heureux de gagner des sommes astronomiques sans courir aucun risque...
Sur le terrain, vous ne saurez jamais si vous êtes confronté à la criminalité organisée, à d’authentiques terroristes fondamentalistes musulmans ou si la CIA, ou le Pentagone, se trouvent embusqués en un arrière-plan. Et vous ne saurez jamais si l’argent de la drogue de la CIA ou l’argent des impôts du Pentagone travaillent à l’hégémonie de la bannière étoilée...
Certains professent qu’il est nécessaire, et même sage, de n’avoir qu’un seul et unique policier armé d’une matraque bien plus grosse que celle des autres sur la terre ? Et que ce rôle devrait incomber à Washington ? Peut-être serait-il judicieux d’y réfléchir. Mais après le 11 septembre, nous avons un policier, qui n’est plus soumis à aucune loi, nationale comme internationale, qui est autorisé à torturer des témoins pour obtenir des confessions en grande partie fausses. Nous observons un policier qui agit sur la foi de renseignements partiaux et intéressés, quand il ne s’agit pas de corruption pure et simple. Et qui refuse de consulter les autres nations. Alors, la réponse doit être : non à un policier monopolistique ! Un policier qui soit la plus grande puissance militaire, financière et économique sur terre, dont l’intérêt évident est d’employer sa légitimité comme couverture pour imposer de nouvelles bases militaires sur tous les continents et pour garantir à ses conglomérats industriels et financiers les ressources partout où ils se trouvent, n’est en rien ce que nous pouvons souhaiter.
La plupart de nos nations industrialisées se fondent sur les forces du libre-échange pour accéder à l’énergie et à d’autres ressources. Il n’est aucunement nécessaire d’occuper militairement ces ressources et d’en surveiller l’accès par le biais d’un appareil militaire coûtant 430 milliards de dollars par an. C’est pourtant le rêve du complexe militaro-industriel et de l’administration Bush, balayant de côté les besoins les plus urgents du quart le plus faible de la population des États-Unis.
Pour organiser la paix, nous devons paisiblement travailler à un nouvel équilibre global, principalement dans d’autres domaines que militaires. Défier le pouvoir hégémonique en lançant de nouvelles courses aux armements ne mènera nulle part. Seules la Chine, et peut-être la Russie, pourraient suivre cette voie, jusqu’aux limites de leurs forces économiques, avant de se rendre compte que la taille de leur territoire et leurs immenses populations sont une force intrinsèque.
Mais c’est dans le domaine de l’information, des finances, du commerce, de la technologie, de la culture et de la loi que l’unilatéralisme outrancier mènera à de plus en plus d’isolement. Le changement d’attitude du public envers l’administration Bush est profond en Europe, malgré un sentiment normalement très pro-américain.
Brzezinski a raison quand il observe l’influence jamais égalée jusqu’ici des États-Unis dans les sciences économiques, les finances, l’armée, la culture, etc. Il serait si facile d’employer cette influence d’une manière sage et équilibrée, tout en s’appuyant sur des alliés partout dans le monde. L’équipe Bush-Cheney en a décidé autrement. N’étant pas anti-américain du tout, j’espère que nous parviendrons finalement à convaincre les citoyens des États-Unis – contre leurs grands médias – qu’ils sont manipulés d’une manière que personne n’aurait pu imaginer il y a seulement quelques années. Et qu’ils doivent faire en sorte de modifier la trajectoire dangereuse que l’administration Bush est en train de suivre. Internet permet l’accès à d’autres informations, ce dont les gens se rendent bien compte. Nous devons donc alimenter Internet, et d’autres médias, avec des informations fondamentales.
Faire éclater les opérations psychologiques menées dans nos médias par le Pentagone, la CIA, mais également le Mossad, et leurs satellites, est la tâche la plus importante qui nous attend. Cela peut paraître étrange, mais poser obstinément la question « à qui profite le crime ? », face aux références médiatiques quotidiennes à al Qaïda, ben Laden ou Zarkaoui, mènera très souvent à voir les choses de façon opposée à la désinformation officielle. Et nous devons insister sur l’obtention de preuves tangibles et vérifiables, afin de dénicher les opérations de propagande. Les confessions sur Internet, vidéos, enregistrements sonores et autres preuves obtenues par la torture ne sont pas fiables, tant qu’elles ne sont pas corroborées par des éléments vérifiables.
Puisque la plupart des terroristes sont des marionnettes choisies parmi les jeunes drogués, ils peuvent aisément être forcés à passer des accords avec l’accusation. En échange de la clémence, ils seront disposés à faire un faux témoignage devant une cour criminelle, témoignage qui sera utilisé pour confirmer la propagande.
Pour mettre à jour les opérations de déstabilisation et les faire dérailler, il faut suivre le flux du trafic de drogue et le blanchiment de l’argent servant à financer ces opérations secrètes. Dans tous les pays industrialisés, il existe des arrangements entre les agences chargées de la répression du trafic de drogues, comme de celle du crime, et les services secrets, telle la CIA, pour découvrir les canaux de circulation de la drogue en observant juste les chemins, les moyens et les personnes utilisés. Caché derrière ce procédé, se trouve le processus secret de financement du crime organisé et de son influence jusqu’au dernier des junkies. En fait, les drogués payent la facture non seulement pour le crime organisé et les barons de la drogue colombiens ou afghans mais également pour les manipulations de la CIA et autres services. Et 80 % de l’argent servant à acheter de la drogue proviennent de la petite criminalité...
Pour l’instant, on ne peut pas contrebalancer le pouvoir hégémonique. Cependant, la manière partiale, unilatérale et très souvent corrompue, dont l’administration Bush mène les affaires du monde produit une image extrêmement négative pour les États-Unis. Cela pourrait devenir un handicap pour les secteurs qui ne sont pas partie prenante du complexe militaro-industriel, et être la pression nécessaire sur l’élite politique américaine . Mais nous ne devons nourrir aucune illusion en sous-estimant la puissance extraordinaire que le complexe impérial et néo-colonial exerce sur la politique. Le chemin sera très long.
[1] Lire L’Effroyable imposture par Thierry Meyssan, Carnot éd., 2002, et Die CIA und der 11. September par Andreas von Bülow, Piper éd., 2003.
[2] Diplomacy par Henry Kissinger, Simon & Schuster éd., 1995. Version française : Diplomatie, éd. Fayard, 1996.
[3] « La stratégie anti-russe de Zbigniew Brzezinski » par Arthur Lepic, Voltaire, 22 octobre 2004.
[4] Voir notre rubrique « Observatoire de la propagande »
[5] « Modèle yougoslave pour le Kurdistan », Voltaire, 3 janvier 2004.
[6] « Moscou et Washington se livrent bataille en Ukraine » par Emilia Nazarenko et « Ukraine : la rue contre le peuple », Voltaire, 1er et 29 novembre 2004.
[7] « Le Pakistan exploite le pavot afghan », Voltaire, 19 avril 2005.
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