A ce jour, le du port du masque par la population pour combattre la Covid-19 est recommandé par de nombreuses institutions, mais son efficacité n’a toujours pas été prouvée. Jean-Claude Paye et Tülay Umay analysent les conséquences psychologiques de cette pratique. Ils s’interrogent aussi sur l’étrange ressemblance entre d’un côté les covidés et les jihadistes masqués et, de l’autre, entre les réponses politiques à la Covid et à la terreur.
La contrainte du port du masque est organique à la pandémie. Elle repose sur un mécanisme fétichiste. Elle saisit le visage, dont la capture est au centre du processus d’assujettissement.
Au contact de ce fétiche, l’individu est envahi par un sentiment d’altération de sa personnalité. C’est donc dans l’ordre visuel, celui de l’objet-regard, que se joue le sentiment d’obscénité. Il impose alors un impératif inconditionnel de ne pas assumer sa liberté et de consentir à la perte de son humanité. Il implique automatiquement une capacité d’abandon de soi, basculant dans l’obscène.
L’injonction met en place une procédure, où le désir de l’Autre se confond avec la violence de la contamination. Cet automatisme mimétique, destructeur du processus de différenciation, ne repose plus, comme dans la « lutte antiterroriste », sur une guerre contre le droit. Ici, les libertés étant déjà détruites, il s’appuie sur une révocation de la Loi symbolique.
Dans la « guerre contre le coronavirus », l’individu est happé par la jouissance de l’objet-regard présentifié par le masque. Il détourne alors l’usage de l’objet en satisfaction de la pulsion de mort. De part son caractère traumatique, celle-ci devient une compulsion de répétition, renversant le désir de l’Autre en jouissance d’objet.
La chose scopique est au fondement de la démesure sanitaire, qui articule, non plus le désir au Réel, mais fait l’injonction de jouir du Réel. Alors, ce qui est mis en scène n’est plus la parole, mais l’ ob-scène de l’objet masque.
Le covidisme prive les individus de leur visage. Il porte une violence, surpassant celle résultant de la suppression des libertés publiques et privées, réalisée par le droit antiterroriste. Si la « lutte antiterroriste » s’est principalement attaquée aux dimensions imaginaire et symbolique de la société, la « guerre contre le coronavirus » enferme dans le Réel de la psychose.
Le port du masque exhibe le consentement des populations au non sens de l’ensemble des dispositions « hygiéniques », à l’acceptation de mesures qui les détruisent. Si bien que refuser cette effraction de notre dignité mettrait fin à l’état d’urgence sanitaire. Au contraire, s’appuyant sur un passage à l’acte qui suspend la conscience, la généralisation du port du masque produit une homogénéisation des comportements. Elle supprime tout processus de différenciation et se pose comme religion universelle.
Une pédagogie de la contamination
Bien que même l’Organisation mondiale de la santé (OMS) reconnaisse que le masque ne protège pas du virus, son obligation est centrale dans la gestion de la « pandémie ». Cette organisation recommande cependant un port généralisé qui rappelle le danger et installe des attitudes « de précaution ». L’objectif reconnu est celui d’une mutation des comportements. Il s’agit d’une mesure d’éducation des individus, devant leur permettre de vivre dans une « société épidémique » [1]. Avec son masque, la personne n’assiste pas à l’épidémie en simple spectateur. Sans être ni malade, ni contagieuse, elle fait l’expérience de la contagion.
Le port du masque relève d’une incorporation du discours sanitaire. Il se pose comme trait unitaire du corps morcelé et unifie la population dans la pandémie. Porter le masque, c’est être un avec le pouvoir qui détermine ainsi les modalités de notre jouissance. Cette emprise doit être permanente : le ministre belge de la Santé, Franck Vandenbroucke, vient d’ailleurs de préconiser l’adoption « d’une culture généralisée du port du masque », applicable même après la « pandémie » du covid 19 , afin de « prévenir d’autres maladies telle que la grippe » [2].
Sans le respect de la contrainte du port du masque, toute la chorégraphie de la pandémie s’écroulerait. L’acquiescement des populations à l’impératif relève d’un rapport incestueux avec le pouvoir, consistant à attendre le salut de la part des instances politiques et à accepter de ne pas être soigné.
Porter le masque consiste à reporter la charge de l’asservissement sur les individus qui s’y soumettent. Ces derniers doivent porter leur culpabilité en s’assujettissant au commandement surmoïque. Dès lors, les gens, qui exhibent le masque inscrivent, à la fois, le rejet de l’Autre et ce qui en résulte, leur propre anéantissement. Ici, ce n’est plus la dimension collective qui est prioritairement attaquée, mais bien ce qui nous constitue, un à un, comme être humain singulier.
Une procédure fétichiste
L’obligation du port est une procédure fétichiste se posant comme une nouvelle religion, identifiant un instrument d’humiliation, le masque corona, avec la croyance en sa fonction salvatrice. Elle rappelle ainsi le mécanisme fondateur du christianisme romain, procédant à une fusion entre un objet de torture, la croix, et la croyance en sa fonction de rédemption.
Sur base de la figure de la victime, l’empire romain a créé une nouvelle religion universelle, en convertissant le christianisme originaire en paganisme. Ici, le port du masque convertit les populations à un fétichisme global. Il crée une religion, qui, n’ayant plus ni de loi, ni de limite, repose uniquement sur un impératif catégorique, ordonnant aux populations de fusionner avec ce qui est dit et montré et ainsi de jouir de leur propre destruction.
Dans le christianisme romain et le dans covidisme, la victime est en position d’accueil de la violence subie. Cette place la met en situation d’activité passive et fait d’elle, à la fois, un héros et une victime. La centralité de la place de la victime engendre une sacralisation de la violence et produit une religion, basée sur une jouissance mortifère.
Sa généralisation résulte de la mise en place d’une machine mimétique, à travers laquelle, les individus cèdent sur le désir de l’Autre et prennent en charge la jouissance du pouvoir. Le port du masque est ainsi un oui à la mort du sujet parlant et un acquiescement d’être capturé. C’est un fétiche, il renverse toute symbolisation et permet un éternel retour du traumatisme.
Le masque corona est un enfermement de la population dans la contagion du « disque qui court ». Alors, l’impératif imposé par le pouvoir [3], et la jouissance sacrificielle, exprimée par les populations, se confondent. Le refoulement n’est plus possible, tout mécanisme de protection est levé.
Le masque met en lumière l’obscène d’une double perte, celles de « perdre la face » et de ne plus avoir de vis-à-vis. Le port défie les lois de la survie. Le « souffle », le lieu de la représentation du principe vital, est perverti par le masque. Celui-ci devient un fétiche source d’obscénité et annulant la procédure du refoulement. Il exhibe le spectacle de notre propre mort. Le masque est alors le surgissement de l’image angoissante de la tête de Méduse, la révélation de quelque chose d’innommable.
Effraction du Réel
La formation politique des classes dominées étant détruite, il n’y a plus de limite à la jouissance du pouvoir. Celle-ci peut alors se déployer hors sens et hors droit. Tout ordre juridique n’est plus seulement déconstruit, mais banni. N’ayant plus de place, il n’a simplement plus lieu d’être.
La démonstration du pouvoir, qu’il peut tout faire et tout dire, nous met face à l’effroi. L’attaque est bien plus profonde que celle produisant une fausse conscience. Elle procède à une destruction du Symbolique [4], de la fonction, encadrant la violence et permettant la construction du lien social. La soumission des populations ne s’effectue plus passivement, comme dans le discours de la « lutte contre le terrorisme », mais activement dans l’engagement personnel des individus dans l’installation des mesures de « protection et de distanciation ».
Le port du masque détruit toute ouverture à l’Autre. Il produit une perte de l« ’appétence symbolique », de ce désir de relation se manifestant en dehors de la satisfaction des besoins élémentaires [5]. Il s’oppose à une poussée de la pulsion de vie, essentielle dans la mise en place d’un lien avec l’extérieur. Le port du masque corona relève alors d’une procédure d’évitement relationnel qui fait que l’autre n’existe plus. En tant que fétiche, il se substitue au lien social.
L’institution imaginaire de la société est détruite par « l’effraction du réel comme non sens pur » [6]. Le « faire voir » répété, cette obscénité compulsive a pour objet de nous pétrifier. La sidération produit un phénomène de « fusion instantanée » avec la « Chose », avec ce qui est dit et montré. Ainsi, la dé-subjectivation, à laquelle conduit ce processus, amène le sujet à « être vidé de soi même jusqu’à faire corps avec la source sidérante ».
Dans cette « crise » l’obscénité est omniprésente. Elle ne cesse de se donner en spectacle et de convoquer notre regard. Le port du masque repose sur sa banalisation. Son obscénité ne se limite pas à montrer ce qui ne doit pas être vu, elle fait que le masque devient lui-même un objet-regard [7].
Pour le pouvoir, tout doit se voir. Il en résulte une dissolution de l’espace privé, de l’espace intime, au profit d’une seule et unique jouissance — celle de l’œil absolu. Dès lors, « un […] fantasme domine cette […] inquiétante phase de la civilisation : être maître du visible, c’est être maître du monde » [8].
L’obs-cène
Le masque coronavirus ne porte plus une voix s’adressant à l’Autre, comme dans la tragédie grecque. Au contraire, il fait taire, il supprime la parole. Il enlève toute protection et s’offre au réel du regard. Il est l’objet-regard, bien connu des mythes grecs, celui de la méduse qui nous pétrifie.
L’individu fusionne alors avec l’exhibition de sa faiblesse et met seulement en scène la jouissance du pouvoir. On ne porte plus un masque on devient le masque. Le port est alors le déploiement d’une obscénité qui paralyse le sujet, car il supprime tout repère et renverse l’ordre symbolique. Le porteur fait l’expérience de la disparition de l’Autre. Ce masque provoque ainsi une rencontre avec l’obscène. L’obscénité est un « faire voir » de ce qui devait être à l’abri du regard. Il est l’aversion du sens.
L’obscène a pour effet de menacer directement la capacité de tout être humain à installer en lui le refoulement, un mécanisme de défense lui permettant de ne pas être constamment habité par ce qui le menace. Le refoulement n’est possible que si il y a une représentation qui médiatise la Chose.
Le masque force le regard et, en même temps, le repousse [9]. Il renverse le processus de voilement et de dévoilement. Le sujet se trouve alors dans la transparence, son intimité est exposée. Il s’attaque ainsi à la capacité de la personne à installer, en elle, le refoulement. L’individu, ne pouvant plus attendre l’aide de personne, se trouve dans un état de « dé-tresse », témoignant d’un dénouage du lien social, d’une situation d’isolement.
Si la « scène » est le lieu de l’action politique, de la prise de décision, l’« ob-scène » est, au contraire, un effet de la séparation des hommes entre eux, le résultat de l’impossibilité de faire appel à l’Autre et de former un nous [10].
L’obscène du discours sur la « pandémie » exhibe le non-sens. Ainsi, le port du masque est obligatoire, bien que les autorités admettent qu’il ne protège pas du virus. L’« ob-scène » relève du Réel lacanien, « c’est l’expulsé du sens, c’est l’impossible comme tel, l’aversion du sens » [11]. L’existence de l’im-monde, à savoir ce qui n’est pas monde, voilà le Réel. Le questionnement est mis hors scène, il est tenu pour inexistant. L’obscène, comme une « surabondance d’être », conduit au non-être. Il occupe tout le lieu du visible et menace l’appartenance du porteur de masque à l’ordre humain.
Un renoncement au visage
Les Grecs anciens concevaient le visage comme caractéristique de l’espèce humaine. Leur masque n’est pas séparable du visage qu’il dissimule et révèle. Il était articulation de l’imaginaire et du symbolique. Avoir un visage, est ce qui répond à avoir un nom dans le registre symbolique. Le masque grec porte une voix qui devient parole, il articule un rapport symbolique avec l’Autre.
Le visage est aussi le lieu de l’imaginaire et est un lieu significatif du rapport au politique. À ce niveau, le visage est le masque qui sert de leurre dans le semblant des rapports humains. Il incarne l’expression de Rimbaud, reprise par Lacan : « Je est un autre ».
Au contraire, le masque coronarien, comme renoncement au visage et au désir d’avoir un vis à vis, est un rejet de l’Autre et de soi-même en tant que personne. Il est un abandon de notre humanité et est avant tout un « faire voir », une exhibition de la soumission à l’autorité.
Il n’est pas une représentation, mais une présentification de l’absence, il ne dédouble pas le visage, il l’efface. Ce n’est pas un masque, car précisément il exclut le sujet du jeu des semblants et du rapport avec l’Autre.
Ici, le masque, qui voile le visage, renvoie à « l’image béante de laquelle le sujet ne peut s’absenter [12] », celle que lui a donné le pouvoir et dont il ne peut plus se défaire, celle d’être, non plus une personne, mais d’être personne. Il relève de l’enfermement dans le Réel, dans le surmoi. La personne du porteur est anéantie, confirmant que : « dans tous les cas, la formation de l’individu n’est pas un processus interne. Elle procède de l’extérieur, dans le vis-à-vis avec autrui [13] ».
Placé hors symbolisation, le discours du pouvoir s’impose comme mode de donation du Réel. Les propos ne sont pas émis afin d’être crus. Ce qui compte n’est pas l’objet de l’énonciation, mais bien la place d’où l’on parle. C’est le lieu, celui du pouvoir et de ses « experts », qui doit être cru. La foi inconditionnelle en la voix est bien, comme nous l’a montré Jacques Lacan, la marque de la psychose. Car « leurs voix, ce n’est pas que les psychotiques y croient, ils les croient [14] ».
La parole, n’étant pas symbolisée, opère comme un réel hallucinatoire [15]. En l’absence de coupure avec la « chose », les individus ne l’analysent pas, mais l’éprouvent. Ainsi, ils ressentent l’événement et font corps avec la source sidérante, avec l’œil du surmoi leur ordonnant de jouir de l’exhibition. Étant « Un » avec elle, ils n’ont pas de manque et pensent alors disposer de tout le savoir nécessaire sur qui est exhibé. Alors, la pandémie existe, car le port du masque en témoigne. L’exhibition de ce fétiche devient alors une jouissance éprouvée.
Le masque support de la psychose
Le masque coronavirus est au cœur du dispositif « sanitaire ». Il produit une auto-mutilation de son porteur [16] et exclut le tiers. Grâce à la rupture avec toute instance tierce, toute distance avec le discours sur la pandémie est annihilée, permettant un éternel retour du traumatisme.
En l’absence de la possibilité d’utilisation de l’édifice du langage, c’est l’organe qui « fait fonction », qui se substitue ainsi au processus de symbolisation. Dans la pandémie, c’est le port du masque qui assume ce rôle. Ce faisant, il s’oppose à toute possibilité de symboliser l’effraction du Réel produite par la machine épidémique. L’objectif poursuivi est de promouvoir, par un surcroit pulsionnel, un sentiment de dépossession de soi, une volonté d’abandon de son humanité.
Le port du masque traduit un renoncement à rester des êtres humains. L’individu est alors assujetti au Réel produit par le spectacle de la « pandémie ». Il n’y a plus de distance possible entre l’individu et la maladie. Comme dans le « Je suis Charlie », le masque exhibe « je suis corona ». Alors, le corps ne parle plus, il se réduit à un « lieu d’effraction de jouissance" [17].
Dans son séminaire L’envers de la psychanalyse, Jacques Lacan montre que « toute formation humaine a par essence, et non pas par accident, de réfréner la jouissance [18] ». La finalité du lien social est de la contenir en l’encadrant, ce contrôle étant une condition du devenir humain. Dans la « guerre contre le coronavirus », l’organisation/désorganisation de la société n’a plus cet objectif. Au contraire, il s’agit d’enfermer les populations, dans « la jouissance absolue de l’Autre que l’on rencontre dans la psychose » [19]. Le « covidisme » est alors une religion reposant sur un impératif de jouissance, placé au-delà de la loi et au-delà du principe de plaisir.
Grâce à la forclusion de l’ensemble des institutions imaginaires de la société, permettant de constituer un « nous », les porteurs se présentent, « un à un », avec une identité de covidé. Ils finissent alors par se confondre avec l’image du masque. Le port généralisé nous inscrit dans la mêmeté, ainsi que dans une relation incestueuse avec le pouvoir, dans un rapport où le symbolique est désamorcé. La « pandémie » devient alors une machine mimétique, un système d’auto-destruction.
[1] Frédéric Lemarchand, "Vers des sociétés épidémiques" in Dictionnaire des risques, Armand Colin (Paris, 2004), pp. 146 à 158.
[2] « Devra-t-on encore porter le masque après la pandémie de Covid-19 ? Vandenbroucke plaide pour une "culture généralisée du port du masque" », Belga, 22 octobre 2021.
[3] Hugette Béchade, « Sacrifice, lien sacrificiel », École de la cause freudienne, 6 mars 2010.
[4] Le Symbolique est une structure qui obéi à la Loi collective, non celle inscrite dans les codes juridiques, mais celle qui est transmise à travers la chaîne des signifiants.
[5] Gracilia C.Crespin, "La vitalité rationnelle du bébé", Yacapa.be, p.9.
[6] Didier Moulinier, « Discussions sur la différence entre plaisir et jouissance », Miettes (non)philosophiques, 17 août 2012.
[7] Gil Caroz, « Honte et obscénité », Attentat sexuel, 16 juin 2020,
[8] Wajcman G., L’œil absolu, 2010, cité par A. Goya, in « Nudité », Scilicet. Le corps parlant. Sur l’inconscient au XXIe siècle, Paris, Collection Rue Huysmans, 2015, p. 210.
[9] Jean-Toussaint Desanti, "L’obscène ou les malices du signifiant", Traverses N°29, octobre 1983.
[10] Jean-Jacques Jungers, L’homme sans condition. Entre monde, scène et obscène : l’architecture, Presses universitaires de Louvain : Louvain la Neuve 2019 p. 359.
[11] Jacques Lacan, Le Séminaire, Livre XXII-R.S.I. 1975-75, p. 130.
[12] Dario Morales, « Le sujet sans visage », École de la Cause freudienne.
[13] Françoise Letoubon, Op. Cit., pp. 7-14
[14] François Balmès, Ce que Lacan dit de l’être (1953-1960), PUF, Paris 1999, p.66.
[15] Nicolas Janel, Les jouissances dans les structures, 10 mai 2016.
[16] Jean-Jacques Tyszler, « La pulsion de mort », EPHEP, Cours d’histoire et Psychologie de J-J.Tyszler, 16 octobre 2014.
[17] Dimitis Petros Sakellarion, Approche psychanalytique de la psychose : structure, logique, clinique, éthique, Hal, Archives ouvertes, 23 avril 2012.
[18] Jacques Lacan, « Allocution sur les psychoses de l’enfant », Autres écrits, collection Le Champ freudien, Paris, Seuil 2001.
[19] Didier Moulinier, Dictionnaire de la perversion, p. 76, L’Harmattan, 2002.
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