Le 11 juillet, les États-Unis ont sanctionné la Direction générale du contre-espionnage militaire, sous les ordres de Maduro et connue sous le sigle de DGCIM, pour ses activités dans le secteur de la défense et de la sécurité au Venezuela, conformément au décret présidentiel 13850, tel que modifié.

La DGCIM a été impliquée dans diverses atteintes aux droits de l’homme, notamment dernièrement dans le rapport du 5 juillet du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme (HCDH), ainsi que dans des rapports antérieurs de l’Organisation des États américains et de Human Rights Watch, entre autres. Les abus signalés ont trait à des actes d’intimidation, des arrestations arbitraires, des actes de torture, des aveux forcés et des méthodes brutales à l’origine de dommages corporels sur des détenus.

Les États-Unis prennent cette mesure pour faire en sorte que les responsables inféodés à Maduro assument la responsabilité de ces violations, en particulier des actions récentes ayant conduit à l’assassinat du capitaine de la marine vénézuélienne Rafael Acosta. Les plaidoyers déchirants par le capitaine Acosta lors d’une audience publique et les signes visibles de torture à cette occasion, puis sa mort, le 29 juin, ne laissaient aucun doute sur l’ampleur des attaques brutales de la DGCIM contre l’armée.

Les États-Unis continueront à prendre des mesures en faveur de la libération du peuple vénézuélien de la répression exercée par Maduro et ses forces de sécurité, jusqu’à ce qu’il puisse de nouveau vivre dans une démocratie.