Bien sûr je confirme la liquidation de Maskhadov, aujourd’hui c’est la journée de la femme et c’est une honte pour lui de mourir ce jour.
L’opération a commencé le matin, elle était planifiée depuis longtemps. Ça s’est passé vers 10 ou 11 heures du matin et ça a été très court. Aslan Maskhadov était dans son bunker avec un neveu, il y avait trois hommes en tout. Je pense que l’un d’eux a pris peur et a tiré accidentellement, c’est comme ça qu’il est mort. Bien sûr nos hommes ne lui tiraient pas dessus, ils voulaient le prendre vivant pour qu’il puisse souhaiter un bon 8 mars à toutes les femmes et leur demander pardon. Nous n’y sommes pas parvenus, j’espère qu’avec Bassaïev ça marchera.
Le corps est en expertise à Grozny. C’est un Sheitan [1] de moins, quelle différence ? Maskhadov ou un autre ? Il n’est personne pour nous. C’est pour l’Occident qu’il était important de savoir s’il était légitime ou non. Pour nous il est comme Bassaïev, son nom ne signifie rien. Les gens en ont assez de la guerre, ils avaient peur de lui. Il n’était capable que de tuer des gens pacifiques. Nous allons continuer à rétablir l’ordre, mais avant tout, nous allons semer et labourer.
« Для воина позор в такой день умереть ! », par Ramzan Kadyrov, Komsomolskaïa Pravda, 9 mars 2005. Ce texte est adapté d’une interview.
[1] l’incarnation du diable pour les musulmans
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