Le premier Premier ministre israélien a ordonné la destruction d’un entrepôt d’armes du Hezbollah à Beyrouth au moyen d’une arme nouvelle. Celle-ci étant mal connue a provoqué des dégâts considérables dans la ville tuant plus de 100 personnes, en blessant 5 000 et détruisant de nombreux immeubles. Cette fois, il sera difficile à Benjamin Netanyahu de nier.
Le premier Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a autorisé une frappe contre un entrepôt d’armes du Hezbollah au moyen d’une arme nouvelle, testée depuis sept mois en Syrie. On ignore si le second Premier ministre, Benny Gantz, a donné son accord.
La frappe a été conduite, le 4 août 2020.
On ignore ce qu’est l’arme utilisée. Cependant elle a déjà été testée en Syrie depuis janvier 2020. Il s’agit d’un missile dont la tête comporte une composante nucléaire tactique provoquant un champignon de fumée caractéristique des armes nucléaires. Il ne s’agit évidemment pas d’une bombe atomique au sens stratégique.
Cette arme a été testée en Syrie sur une plaine à la campagne, puis dans le Golfe persique sur les eaux contre des navires militaires iraniens. C’est la première fois qu’elle est utilisée en milieu urbain, dans un environnement particulier qui a fait se réfléchir le souffle et les vibrations sur l’eau et la montagne. Loin de ne détruire que le port de Beyrouth, elle a tué une centaine de personnes, blessé au moins 5 000 autres, et détruit largement la partie Est de la ville (la partie Ouest a été largement protégée par le silo à grains).
Israël a immédiatement activé ses réseaux dans les médias internationaux pour masquer son crime et accréditer l’idée de l’explosion accidentelle d’un stock d’engrais. Comme souvent, on désigne de faux coupables, et la machine médiatique internationale répète à satiété ce mensonge en l’absence de toute enquête. Pourtant il y a bien eu un champignon de fumée incompatible avec la thèse d’une explosion d’engrais.
De même que ni la Syrie, ni l’Iran n’avaient communiqué sur cette arme lorsqu’ils ont été touchés, les partis politiques libanais ont immédiatement conclu un accord pour ne rien dire afin de ne pas démoraliser leur population. Une enquête a été ouverte, non pas sur la cause de l’explosion, mais sur la responsabilité du personnel du port dans le stockage de ces engrais supposés être la cause de l’explosion. Cependant ce mensonge n’a pas tardé à se retourner contre les partis politiques qui l’on imaginé.
Le Tribunal des Nations Unies pour le Liban, qui devait rendre public son verdict dans l’affaire de l’assassinat de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri, en 2005, a décidé de différer celle-ci de quelques jours. Identiquement dans cette affaire, l’explosion d’une camionnette avait masqué le tir d’un missile comportant une arme nouvelle, comme cette fois l’explosion de nitrate a masqué le tir d’un missile comportant une autre arme nouvelle.
J’avais révélé, cinq ans plus tard, cinq ans trop tard, dans une revue russe la manière dont on avait tué Rafic Hariri [1], tandis que le Hezbollah publiait une vidéo attestant l’implication d’Israël.
Il importe de noter que l’assassinat de 2005 visait un ancien Premier ministre sunnite et que l’attaque de 2020 visait non pas le Hezbollah chiite, mais la Résistance libanaise dans son ensemble.
Cette fois, plusieurs ambassades ont procédé à des relevés, notamment en prélevant des échantillons de grains et des filtres à air d’ambulances s’étant immédiatement rendues sur les lieux. Ils sont d’ores et déjà en cours d’examen dans leurs pays respectifs.
titre documents joints
Texte corrigé, le 7 août à 8h00, heure de Damas
[1] « Révélations sur l’assassinat de Rafiq Hariri », par Thierry Meyssan, Оdnako (Russie) , Réseau Voltaire, 29 novembre 2010.
Restez en contact
Suivez-nous sur les réseaux sociaux
Subscribe to weekly newsletter