Le tremblement de terre en Iran est un symbole des transformations en cours au Moyen-Orient ces derniers mois. L’invasion américano-britannique de l’Irak ainsi que l’engagement de la Coalition dans la démocratisation du pays et sa reconstruction ont eu un impact dans toute la région.
Même si la sincérité de l’engagement doit encore être prouvé, la Libye a décidé d’abandonner ses armes de destruction massive et affirme être prête à accueillir des inspecteurs en désarmement. Cela va à l’opposé de toute la politique de Kadhafi depuis sa prise de pouvoir. Aujourd’hui, la Syrie adopte un changement de position similaire et semble être sérieuse dans sa volonté de reprendre les négociations de paix bien que Damas soutienne encore le Hezbollah et le terrorisme. Cela est dû au fait qu’Assad est directement sous pression et que, même dans ses pires cauchemars, il ne devait pas s’imaginer voir un jour les Américains patrouiller à sa frontière. De son côté, l’Iran reste un pays extrémiste développant un programme nucléaire avec l’aide de la France et de la Russie, mais il est obligé de tenir compte de l’évolution de la situation régionale.
Israël n’a pas encore adapté sa politique à la nouvelle situation qui n’est que temporaire. Il faut tenir compte des opportunités. Pour cela, nous devons soutenir la « feuille de route » et mettre ainsi en place un nouvel ordre au Moyen-Orient.
« The ground is shaking », par Nachman Shaï, Jerusalem Post, 12 janvier 2004.
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