Le général Peter Schoomaker, chef d’état-major de l’US Army, s’est entretenu avec la presse à l’occasion de l’anniversaire de l’Army. Au cours d’une discussion à bâtons rompus, il a décrit sa conception de la guerre au terrorisme. « Honnêtement, je ne me souviens pas d’un moment qui fut plus dangereux qu’aujourd’hui, compte tenu de la nature de la menace (…) Les guerres d’antan étaient comme des pneumonies. Elles pouvaient vous laisser un tas de cicatrices, mais vous pouviez en guérir. Celle-ci [contre les Islamistes], c’est un peu comme avoir un cancer. Vous pouvez aller mieux, mais vous la traînerez toute votre vie (…) Nous n’en verrons pas la fin de notre vivant (…) Cette guerre, on ne la gagnera jamais militairement. Elle se gagnera au plan de l’information et au plan économique, avec le soutien des militaires pour la sécurité, et par la voie diplomatique (…) C’est une lutte acharnée où les États-nations, l’état de droit, la civilisation l’emporteront sur toutes les choses qui en sont le contraire. C’est réellement un clash des idées (…) Et la manière dont les gens sont informés, ce qu’ils pensent et l’image qu’on en donne sont les pièces maîtresses de cette affaire ».
Réseau Voltaire |
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