Après la démission d’un haut fonctionnaire du ministère de l’Energie, c’est la démission en bloc et la fuite vers la Turquie d’un groupe de généraux de brigade qui retient l’attention de la presse atlantiste et du Golfe. La décomposition du régime se confirme donc. Las ! Nul n’est capable de donner les noms des généraux et aucun officier supérieur n’est arrivé en Turquie.
Une fois de plus ce tintamarre s’adresse à l’opinion publique occidentale pour la faire patienter, mais décrédibilise un peu plus ceux qui pronostiquaient la chute imminente du régime syrien, comparable à un fruit mûr.
Au plan diplomatique, la responsable des opérations humanitaires de l’ONU, Valérie Amos, a trouvé un début d’accord avec le gouvernement syrien. La Russie a annoncé qu’elle rejetait le dernier projet occidental de résolution au Conseil de sécurité, pour les mêmes motifs que précédemment. La Chine a envoyé un émissaire spécial rencontrer les différents protagonistes, ce qui a irrité Paris. L’émissaire spécial de l’ONU et de la Ligue arabe, Kofi Annan a commencé ses consultations, mais poussé par ses sponsors, le Conseil national syrien a déjà rejeté son appel à la négociation.
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