Présent à Marrakech (Maroc) pour la 4ème réunion des Amis de la Syrie, le 12 décembre 2012, le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, s’est félicité du prochain départ du président Bachar el-Assad, inéluctable et imminent selon lui (photo : M. Fabius avec son homologue saoudien, le prince Saoud al-Fayçal)

Surtout, il s’est insurgé contre la décision de Washington de placer le Front pour la victoire au Levant (Jabhat Al-Nosra) sur la liste des organisations terroristes. Lors de la conférence de presse finale, il a déclaré que « tous les Arabes étaient vent debout » contre la position états-unienne, « parce que, sur le terrain, ils font un bon boulot ». « C’était très net, et le président de la Coalition était aussi sur cette ligne », a t-il conclu [1].

Les combattants du Front Al-Nosra, qui jusqu’à présent étaient inclus dans l’Armée syrienne libre, reconnaissent l’autorité d’Ayman Al-Zawahiri, chef d’Al-Qaëda, qui leur a donné mandat en Syrie.

[1Cité in « Pression militaire et succès diplomatique pour les rebelles syriens », par Isabelle Maudraud, Le Monde, 13 décembre 2012.