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Info gnomon politics (Grèce)
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Deux personnalités de l’AKP —dont l’un de ses fondateurs— et un ancien Premier ministre ont annoncé qu’ils préparaient la création d’un nouveau parti politique en rupture avec le président Erdoğan. Dans l’ambiance mafieuse de la politique turque, l’ère des règlements de compte, des fausses révélations et des vraies diffamations est ouverte.
Une situation incontrôlable au cas où la Turquie envahit le Kurdistan irakien
par
Savvas Kalèndéridès

Un accord secret est intervenu entre Ankara et Bagdad afin de créer une nouvelle voie de communication entre eux et de couper les revenus douaniers d’Erbil. L’Irak déploiera 13 000 hommes dès le 12 octobre pour sécuriser cette route dont l’armée turque garantira la sécurité dès novembre. Il sera alors possible pour la Turquie d’envahir le Kurdistan irakien.

Il ne fait aucun doute que ce qui se passe dans l’espace historique de la Mésopotamie, ainsi que les Grecs ont appelé la zone délimitée par le cours du Tigre et de l’Euphrate, et en particulier en Irak, en Syrie et en Turquie, qui détiennent des parties de la Mésopotamie, sont les développements les plus importants depuis que les frontières ont été tracées dans la région après la Première Guerre mondiale, le traité de Lausanne (1923) et le traité franco-turc d’Ankara (1926). À cette époque, où étaient (...)
Pourquoi Erdoğan en personne et l’État turc profond se trouvent derrière le massacre d’Ankara
par
Savvas Kalèndéridès

Le massacre d’Ankara (86 morts et 186 blessés, le 10 octobre 2015) n’a pas été revendiqué. Cependant, compte tenu de la volonté préalable du PKK de proclamer un cessez-le-feu unilatéral durant la période électorale, de la volonté du président Erdoğan de faire peur à son propre électorat, et du passé criminel de l’État turc profond, il ne fait pas de doute pour Savvas Kalenteridis que la responsabilité en revient à Ankara.

Nous avons souvent souligné que les sanctions prises par Washington contre la Russie, à propos de l’adhésion de la Crimée à la Fédération, ne coûtent rien aux États-Unis, mais sont lourdes de conséquences pour leurs alliés. Pour le géopoliticien grec Savvas Kalèdéridès, il n’y a aucune raison pour que la Grèce et Chypre sanctionnent la Russie, d’autant que la première demande de le faire provient de Londres qui n’appliquera pas à la City les sanctions qu’il réclame aux autres de mettre en œuvre.
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