Biographie, cf. RV 97/0339.

Hubert Védrine a dénoncé les accords d’Arusha, dont il était censé être un promoteur, et justifié le point de vue des extrêmistes : " Ils disent : "On est la mojorité. Il n’y a aucune raison pour qu’on partage le pouvoir avec des gens qui sont partis, qui ne représentent plus rien, et qui veulent revenir reprendre leurs terres" (...) Au fond, de quoi la France se mêlait-elle en allant exiger du gouvernement hutu, immensément majoritaire, d’avoir à partager le pouvoir, on se demande pourquoi, avec une infime minorité tutsie — et qui plus est une minorité dans la minorité, puisque c’est la minorité armée de l’étranger ? Pourquoi ? On peut considérer, en effet, qu’il y a eu maladresse sur ce plan, ou inconséquence " (audition du 5 mai 1998).