George W. Bush a besoin de l’Europe, même lui le sait aujourd’hui. Il a commencé une guerre au mépris du droit international sans faire attention aux Européens et il a divisé l’Europe entre la "nouvelle Europe " (la gentille) et la " Vieille Europe " (la méchante). Aujourd’hui, il essaye de convaincre l’Europe qu’il ne planifie pas une nouvelle guerre (par exemple contre la Syrie et l’Iran) et affirme en même temps tenir en grande estime l’opinion européenne.
La liberté qu’il entend diffuser dans le monde ne peut pas se faire sans les Européens, mais il doit d’abord les convaincre qu’il ne planifie pas une nouvelle guerre. Après tout, son armée éprouve déjà les pires difficultés à pacifier l’Irak.

Source
New York Times (États-Unis)
Le New York Times ambitionne d’être le premier quotidien global au travers de ses éditions étrangères.

« No New Wars », par Elfriede Jelinek, New York Times, 20 février 2005.