Pression économique maximale

 Les sanctions des États-Unis ont empêché l’Iran d’avoir accès à des milliards de dollars en recettes pétrolières et font que ses exportations sont au niveau le plus bas de son histoire. Depuis mai dernier, 1,5 millions de barils de brut iranien ont été retiré du marché et les achats de brut iranien seront bientôt nuls.
 Dès la réimposition de nos sanctions le 5 novembre 2018, l’accès de l’Iran aux recettes de la vente de pétrole brut ont été immédiatement restreintes. Globalement, nos sanctions ont nié au régime un accès direct à près de 10 milliards de dollars en recettes pétrolières depuis mai 2018.
 Plus de 20 pays autrefois clients pétroliers habitués de l’Iran ont réduit leurs importations à zéro. Trois juridictions qui ont obtenu des exonérations en novembre sont déjà à zéro.
 L’administration Trump a désigné plus de 970 entités et particuliers iraniens dans plus de 26 cycles de sanctions, plus que n’importe quelle autre administration de l’histoire des Etats-Unis.
• La semaine dernière, un vaste réseau de sociétés écrans basées en Iran, aux EAU et en Turquie a été sanctionné pour avoir fourni et transféré plus d’un milliard de dollars et d’euros au Corps des gardiens de la révolution islamique.
• Nous avons désigné la prison d’Evin où le ministère du Renseignement et de la Sécurité et le Corps des gardiens de la révolution islamique ont des gardiens qui surveillent en permanence les prisonniers politiques et les soumettent à des tactiques brutales.
• En réaction aux activités de censure du régime, nous avons désigné l’organisation de guerre électronique et de cyberdéfense du Corps des gardiens de la révolution islamique, le Conseil suprême de l’Iran pour le cyberespace et le Centre national du cyberespace.
• Nous avons également sanctionné plus de 70 institutions financières liées à l’Iran et leurs filiales étrangères et nationales. SWIFT a déconnecté toutes les banques iraniennes sanctionnées de son système et a même déconnecté la Banque centrale d’Iran.
 Plus de 100 sociétés ont quitté le marché iranien, emportant avec elles leurs milliards de dollars d’investissement.
 L’économie iranienne est en mauvais état du fait des mauvaises politiques du régime, de son engagement pérenne en faveur du terrorisme et de notre pression ciblée. Le rial a perdu deux tiers de sa valeur, les rapports indiquent que l’Iran est en récession et l’inflation a atteint un niveau record de 40 %. Le total des échanges commerciaux de l’Iran a baissé de près de 25 % depuis mars 2018.

Accroissement du travail diplomatique

L’Europe résiste contre les activités terroristes de l’Iran. À la suite du complot d’attentat contrecarré à Paris et du projet d’assassinat déjoué au Danemark l’an dernier, l’Union européenne a sanctionné, en janvier, le ministère du Renseignement et de la Sécurité et deux de leurs agents pour leur implication.

 D’autres pays, tels que le Royaume-Uni, l’Allemagne, la France, le Danemark, les Pays-Bas, l’Albanie et la Serbie ont agi indépendamment pour prendre en charge la menace du terrorisme iranien, que ce soit en rappelant leur ambassadeur, en expulsant les diplomates iraniens, en niant tout droit d’atterrissage à Mahan Air ou en éliminant les déplacements sans visa.
• L’Allemagne a récemment annoncé sa décision de nier à Mahan Air tout droit d’atterrissage.
• Le Panama a adopté un décret présidentiel de manière à annuler l’enregistrement et retirer le pavillon des navires iraniens à la suite de l’exposition par les États-Unis d’un réseau terroriste financé par le pétrole.
• L’Albanie a expulsé l’ambassadeur d’Iran à Tirana et un autre diplomate iranien pour leur implication dans des complots terroristes déjoués.
 Les États-Unis, ainsi que le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne continuent à tenir l’Iran responsable de ne pas respecter ses obligations internationales. Nos pays ont exprimé leurs fortes préoccupations au secrétaire général de l’ONU à la suite du lancement par l’Iran d’un missile balistique de portée moyenne en décembre et des tentatives de lancement d’un satellite en janvier et février. Ces lancements et d’autres activités défient la résolution 2231 du Conseil de sécurité de l’ONU.
 Les conclusions du Conseil des Affaires étrangères de l’Union européenne datant de février soulignent sa préoccupation concernant le programme de missiles balistiques de l’Iran, son soutien au terrorisme en Europe et les conditions des droits de l’homme en Iran, ainsi que le rôle continu que le régime joue dans les conflits régionaux.

Restauration de la dissuasion

 Nous avons exposé l’aide létale que l’Iran envoie aux militants au Yémen, au Bahreïn et en Afghanistan, y compris des missiles balistiques, des drones d’attaque et des bateaux explosifs. Les représentants de plus de 70 pays ont vu l’exposition du matériel iranien, preuve claire et tangible du fait que l’Iran envoie des armes à ces partenaires militants et que ces armes ont été utilisées dans le cadre d’attaques à l’encontre d’infrastructures d’expédition et civiles du Golfe.
 Nous continuons à perturber les expéditions illicites de pétrole des forces al-Qod qui profitent aux groupes terroristes tels que le Hezbollah et le régime d’Assad. Plus de 75 pétroliers impliqués dans des mécanismes de transport illicites ont été dépourvus des pavillons dont ils ont besoin pour naviguer.
 Les États-Unis continuent de renforcer les capacités de leurs partenaires de plusieurs pays de la région pour leur permettre de se défendre contre les menaces posées par l’Iran.