Le Directeur général de l’UNESCO, Koïchiro Matsuura, s’est réjoui de l’adoption par le Conseil de sécurité des Nations Unies de la résolution 1483 sur l’Iraq. 

« Le vote de cette résolution à l’unanimité témoigne de la volonté de la communauté internationale d’aider le peuple Iraquien à construire son avenir. En reconnaissant le rôle crucial des Nations Unies, non seulement dans la fourniture des indispensables secours humanitaires, mais aussi dans l’aide à la reconstruction et au rétablissement des institutions nationales et locales, la communauté internationale crée ainsi les conditions favorables à la mise en place d’un régime iraquien fondé sur l’état de droit et garantissant la justice et des droits égaux à tous les citoyens iraquiens. Ce retour au consensus au sein du Conseil de sécurité est une bonne nouvelle » a-t-il déclaré.

« Au sein du système des Nations Unies, l’UNESCO est prête à assumer pleinement les responsabilités particulières que lui confère son mandat, plus particulièrement dans les domaines de l’éducation et de la culture ». « Nous travaillons depuis plusieurs semaines, en coopération avec les autres agences du système, à une reprise rapide des institutions éducatives iraquiennes, nous allons pouvoir désormais agir concrètement sur le terrain. En ce qui concerne la culture et la protection du patrimoine iraquien, nous avons déjà pris un certain nombre de mesures préventives qui ont commencé à donner des résultas positifs, nous aurons désormais davantage de moyens pour agir », a-t-il poursuivi.

Concernant la question spécifique du trafic illicite des biens culturels volés en Iraq, le Directeur général a insisté sur le fait que le paragraphe 7 de la résolution adoptée hier « constitue un progrès significatif, dans la mesure où il fait obligation à l’ensemble des Etats membres de prendre toutes les mesures pour faciliter la restitution en bon état des biens culturels volés et qu’elle interdit le commerce ou le transfert de ces objets. Ce paragraphe, en étendant à l’ensemble des Etats membres des Nations Unies les obligations contenues dans la Convention de 1970 dont tous ne sont pas signataires, et en confiant à l’UNESCO la mise en œuvre de cette décision, facilite l’action de notre Organisation dans ce domaine. J’y vois également la reconnaissance de nos efforts » a-t-il conclu.

Source : UNESCO