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Avic

Depuis l’organisation du coup d’État en Ukraine, l’installation de nazis à Kiev et l’indépendance de la Crimée, l’Otan alimente la paranoïa de ses membres est-européens. Moscou n’aurait pas protégé les Criméens d’un gouvernement incluant des nazis, mais conquis par la force et annexé ce territoire historiquement russe. Grâce à cette narration, Washington parvient à occuper militairement l’Europe de l’Est, sans que les peuples soumis ne protestent. Au contraire, ils s’alarment des manœuvres militaires russo-biélorusses.
Manifestations en Roumanie
PsyOps : le Pentagone teste les nouvelles capacités de son homologue russepar
Valentin Vasilescu

Début février 2017, d’importantes manifestations secouaient la Roumanie. Pourtant, alors que les médias internationaux annonçaient la chute imminente du gouvernement de Sorin Grindeanu, rien ne se produisit. Pour Valentin Vasilescu, qui est à la fois un expert militaire et un militant d’opposition, ces événements auraient été organisés par les PsyOps de l’armée roumaine et du Pentagone pour tester la pénétration de leurs homologues russes dans le pays. Cette affaire met en lumière le développement des PsyOps russes, désormais capables, sur ce plan aussi, de rivaliser avec l’Otan.
Quelle sera la future politique militaire de l’administration Trump en Extrême-Orient ?
par
Valentin Vasilescu

Si la politique militaire de l’administration Trump est prévisible en ce qui concerne la lutte contre les islamistes et le déploiement de l’Otan en Europe orientale, elle est plus difficile à anticiper en Extrême-Orient. Valentin Vasilescu donne quelques pistes.

Les dirigeants et les médias occidentaux sont désarçonnés par l’installation d’une base militaire russe en Iran, comme ils l’avaient été lors de leur installation en Syrie, en septembre 2015. Pourtant, ces deux déploiements avaient été très longuement préparés, depuis novembre 2015 pour l’Iran, depuis juin 2012 pour la Syrie. Même si elle n’est pas destinée à être permanente, la base d’Hamadān atteste du changement de statut international de la Russie, désormais présente au-delà de sa zone d’influence traditionnelle.

Pour poursuivre son occupation de l’Europe occidentale et centrale, Washington multiplie les mises en garde contre le « péril russe ». Une intense campagne de presse dénonce la propagande ex-soviétique tandis que les experts militaires alertent sur le déséquilibre des forces et la nécessité du bouclier états-unien. Dernier avatar de cette hystérie organisée, un rapport de la Rand Corporation sur une possible —mais improbable— invasion russe des États baltes.

L’état-major russe a identifié le talon d’Achille des plans d’attaque états-uniens : les missiles antibalistiques US ne peuvent intercepter aucun missile hypersonique dans la mésosphère. La Russie a donc développé de nouvelles armes hypersoniques autour desquelles elle a élaboré sa nouvelle doctrine de Défense.

Les performances des missiles Iskander sont telles qu’ils peuvent passer au travers du bouclier états-unien. Dès lors, on peut se demander à quoi sert cet investissement colossal en Europe orientale. Il semble que Washington cherche d’abord à justifier sa protection des Européens, puis mise sur le long terme : sa capacité à moderniser plus vite le bouclier que les Russes à améliorer leurs missiles.

Alors que la Russie avait décidé, suite à la cessation des hostilités conclue avec les États-Unis, de retirer ses bombardiers de Syrie, elle est contrainte de revenir sur le champ de bataille car Washington poursuit —en violation de ses engagements— la livraison d’armes sophistiquées aux jihadistes, y compris à ceux d’Al-Qaïda et de Daesh. En définitive, le porte-avion Amiral Kuznetsov devrait être déployé en juillet.
Le réseau russe de capteurs acoustiques « Owl », déployé sur la frontière avec l’Otan
par
Valentin Vasilescu

Le Pentagone poursuit son développement à la frontière russe. Cependant, à chaque positionnement de nouvelles armes offensives, la Russie répond également en positionnant de nouvelles armes défensives. Il semble peu probable que Washington se prépare réellement à attaquer Moscou. Tout se passe plutôt comme si ce déploiement visait à provoquer la Russie et à matérialiser la menace qu’elle ferait peser sur l’Europe centrale, justifiant ainsi la « protection » états-unienne.
Les Russes et les Européens reprennent aux États-Uniens le monopole des avions de génération 4++
par
Valentin Vasilescu

L’invraisemblable retard de fabrication du F-35 conduit de nombreux États à s’interroger sur les capacités aéronautiques réelles des États-Unis. D’ores et déjà, on observe un déplacement des commandes vers des produits russes (Su-30, Su-34 et Su-35), voire français (Rafale), tandis que seules les Forces US persistent à prévoir leur dotation en F-35.

Les attentats de Bruxelles semblent être l’œuvre de personnes connaissant les diverses procédures anti-terroristes, donc des individus formés par ces mêmes services. Revendiqués par Daesh, ils ont peut-être été réalisés par des soldats formés par les États-Unis dans le cadre de la guerre contre la Syrie.

Pour l’expert militaire Valentin Vasilescu, le retrait partiel des forces aériennes russes de Syrie ne comporte pas de risques. L’armée russe a déjà détruit les fortifications érigées par les jihadistes et l’armée arabe syrienne a été équipée d’armes modernes qui lui permettront de libérer le territoire occupé.

Bien que la guerre contre la Jamahiriya arabe libyenne ait été menée au prétexte de protéger les populations civiles, il est aujourd’hui impossible de ne nier qu’elle a été conduite par les États-Unis avec l’intention de changer le régime. Les citoyens des États démocratiques qui ont soutenu cette opération en sont donc co-responsables. Mais jusqu’à quel point ?

L’armée arabe syrienne qui a dû faire face durant les quatre premières années de guerre à un afflux considérable de mercenaires étrangers, mal entraînés, mais bien armés, alors qu’elle n’avait pas pu entretenir son matériel depuis 2005, est de retour. Grâce à la formation par l’Iran de miliciens et l’apport de matériels modernes russes, elle est désormais capable de regagner le terrain perdu. Depuis deux mois, elle ne cesse de progresser.

Avant même que ses avoirs soient débloqués par les banques occidentales, l’Iran s’apprête à acheter de nombreux matériels militaires russes et à en acquérir les licences. Téhéran devrait ainsi devenir le premier client de Moscou, avant même New Delhi, et mener sa propre politique sans re-devenir le gendarme régional pour le compte de Washington.
L’armée arabe syrienne, appuyée par l’aviation russe, prépare la grande offensive
par
Valentin Vasilescu

L’armée arabe syrienne, qui ne disposait pas d’avions de reconnaissance ni d’images satellite, est désormais épaulée par l’aviation russe. Comme prévu, l’action combinée de ces deux forces commence à se faire sentir, un mois après le début de la seconde phase des opérations conjointes. L’essentiel du pays devrait être libéré d’ici la fin mars, y compris Alep. Il semble qu’une troisième phase se prépare au cours de laquelle la Russie et les États-Unis pourraient enfin joindre leurs efforts contre Daesh au Nord-Est de la Syrie.

Depuis le 6 janvier, qui marque la fin de la première phase des bombardements russes, l’armée arabe syrienne reconquiert le terrain sur tous les fronts, à l’exception d’une zone au Nord d’Alep. En effet, de nouveaux jihadistes, c’est-à-dire des troupes fraîches, viennent d’y arriver par la Turquie, avec de nouveaux équipements. D’une manière générale, les bombardements ont détruit l’ensemble des bunkers que les Occidentaux et les puissances du Golfe avaient construits, de sorte que les jihadistes n’ont plus d’installations protégées, même s’ils conservent de nombreux tunnels où se cacher. De très nombreux combattants ont fui, mais l’arrivée de renforts jihadistes montre que la guerre est loin d’être terminée et que l’Otan n’a toujours pas renoncé. L’armée arabe syrienne devrait sécuriser rapidement l’essentiel du pays habité, le Sud et le Nord-Ouest. Les combats devraient alors se concentrer au Nord-Est, dans la zone proche des frontières turque et kurde (...)

Lors de son discours sur l’état de l’Union, le président Obama s’est violemment félicité de ce qui lui paraît être la domination militaire des États-Unis sur le reste du monde. Pourtant, au même moment, la Russie a déployé un système d’inhibition des communications et des commandes de l’Otan à Kaliningrad, en mer Noire et en Syrie, et la Chine vient de marquer une avancée déterminante dans la furtivité de ses avions.
Washington, Riyad et Abu Dhabi se fournissent aussi en Bulgarie
Mise à jour d’une nouvelle filière de trafic d’armes pour les jihadistespar
Valentin Vasilescu

Une enquête du BIRN montre que, depuis 2011, les États-Unis, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis ont acheté en Bulgarie pour plus de 600 millions de dollars de matériel de type soviétique pour les groupes armés luttant contre la République arabe syrienne. Ce trafic contrevient aux principes des Nations unies qui interdissent de tenter de renverser un gouvernement en fournissant des armes offensives à des opposants intérieurs ou à des mercenaires extérieurs.

La Russie souffre de ne pas être entendue par les Occidentaux. C’est pourquoi elle multiplie les appels à des spécialistes étrangers. Ainsi a-t-elle organisé l’ouverture de la boite noire du Su 24 détruit par l’aviation turque en présence d’experts occidentaux et chinois, ou vient-elle d’obtenir le témoignage du concepteur du F-16 pour certifier son interprétation des données.
La guerre des gazoducs
Par son geste fatal contre la Russie, la Turquie a fait gagner l’Allemagnepar
Valentin Vasilescu

En signant un accord gazier avec la Russie, en décembre 2014, puis en se retournant contre elle, fin 2015, la Turquie a perdu toute chance de jouer un rôle dans la compétition pour approvisionner l’Europe occidentale en gaz russe. Valentin Vasilescu décrit ici sur les quatre options possibles.
Conférence de presse du ministre russe adjoint de la Défense
La Russie expose les preuves du trafic de pétrole de Daesh via la Turquiepar
Valentin Vasilescu

Répondant aux provocations du président turc, Recep Tayyip Erdoğan, selon qui il ne convient pas d’accuser à la légère, le gouvernement russe a organisé une conférence de presse du ministre adjoint de la Défense. Ce dernier a présenté les preuves de ce que nous affirmons dans nos colonnes depuis plus d’un an : la Turquie, en tant qu’État, est responsable de l’exportation du pétrole volé par Daesh en Irak et en Syrie, offrant ainsi entre un et deux milliard de dollars de revenus annuels à l’organisation terroriste. Ce trafic s’effectue en violation des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité des Nations unies.

Les éléments présentés par le général Viktor Bondarev, chef d’état-major de l’armée de l’Air russe, lors d’une conférence de presse à Moscou ne laissent aucune doute : l’aviation turque, qui avait été informée du plan de vol du Sukhoï russe en vertu des accords de coordination militaire, avait reçu instruction préalable de se positionner pour l’abattre. Des éléments qui mettent à mal la version de l’Otan.
L’Otan vient-elle juste de comprendre que la Russie n’avait aucune intention de l’attaquer ?
par
Valentin Vasilescu

Toujours hantés par le complexe de la Guerre froide, les généraux états-uniens ont cru que les exercices aériens russes préparant l’intervention militaire contre Daesh étaient les prémices d’une vaste offensive contre l’Occident. Ils découvrent à présent qu’ils n’étaient pas la cible.
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