Silvia Cattori
Journaliste suisse. Après avoir écrit sur la diplomatie en Asie du Sud-Est et dans l’Océan Indien, elle a été témoin de l’opération « Bouclier défensif » lancée par Tsahal contre les Palestiniens. Elle se consacre depuis à attirer l’attention du monde sur le sort subi par le peuple palestinien sous occupation israélienne.
Entretien avec Thierry Meyssan dimanche 21 août 2011
« C’est l’OTAN qui fait tout le travail militaire, pas les rebelles »par
Silvia Cattori

En pleine attaque de l’OTAN sur Tripoli, Silvia Cattori a pu s’entretenir avec Thierry Meyssan, dimanche 21 août 2011 à 23 heures. Le président du Réseau Voltaire a aussi pu s’exprimer par vidéo à 2 heures du matin. Les communications sont depuis lors extrêmement difficiles. Alors, que l’OTAN, le CNT et les médias qui les soutiennent parlaient déjà de la chute de Tipoli, la situation semble avoir radicalement changé. Le dernier message de Thierry Meyssan, daté de 4h30 ce mardi 23 août, parle de grande « victoire » des loyalistes. Selon lui, les assaillants ont été écrasés, « des missiles sol-air ont été apportés en ville », tandis que « l’OTAN a du stopper les bombardements ». « Saïf al-Islam que l’on assurait arrêté a surgit du Rixos et a été acclamé par la foule à Bab Al Azizia. » La réalité paraît une nouvelle fois très éloignée de sa représentation (...)
Interdiction d’embarquement vers la Palestine
Les compagnies d’aviation et les États européens sont-ils aux ordres d’Israël ?par
Silvia Cattori

Quelque 400 citoyens de différents pays européens qui se rendaient, le 8 juillet 2011, en Cisjordanie, dans le cadre de l’initiative « Bienvenue en Palestine », ont eu la fort désagréable surprise —alors même qu’ils étaient en règle et avaient payé leurs billets depuis plusieurs mois— de se voir refuser l’embarquement par les compagnies d’aviation européennes. Celles-ci ont agi sous la pression du ministère de l’Intérieur israélien qui avait annoncé son intention de leur interdire l’accès aux territoires palestiniens occupés et de les refouler dès leur atterrissage à l’aéroport international Ben Gourion. Ce refus était-il légal ? Silvia Cattori a posé la question au sociologue Jean-Claude Paye.
Entretien avec le journaliste italien Giorgio S. Frankel
L’État colonial d’Israël ne cèdera jamais les territoires occupéspar
Silvia Cattori

Les dirigeants israéliens affirment être « prêts à faire la paix » avec les Palestiniens. En réalité les gouvernements qui se sont succédés n’ont jamais eu la moindre intention de faire la paix. Ils se sont au contraire servis du dit « processus de paix » pour continuer leur politique de destruction et de déshumanisation, non seulement de la Palestine mais aussi d’autres pays et peuples du Proche-Orient. Le journaliste Giorgio S. Frankel, met en relief dans cet entretien la complicité de ces journalistes partisans -et gouvernements occidentaux- dans l’expansion de l’État hébreu et dans la prolongation des souffrances du peuple palestinien.
Entretien avec le professeur Christophe Oberlin
Gaza assiégée : Un chirurgien témoignepar
Silvia Cattori

Chroniques de Gaza 2001-2011, est un de ces ouvrages bouleversants dont la lecture vous laisse changé. Dans une succession de très courts chapitres, son auteur, le chirurgien français Christophe Oberlin, nous fait découvrir par petites touches, dans une langue simple et sobre, l’émouvante humanité d’un peuple et le courage avec lequel il affronte le siège cruel qui lui est imposé par l’occupant avec la lâche complicité de la “communauté internationale” et de nos principaux médias d’ “information”. Pas de pathos, mais une succession d’épisodes et d’expériences, au contact de gens frappés par la violence, dévoilent la terrible réalité quotidienne. Christophe Oberlin répond ici aux questions de Silvia Cattori.

Lorsque, le 17 décembre 2010, un jeune diplômé tunisien, Mohamed Bouazizi, en proie au désespoir s’est immolé par le feu, après qu’une policière ait séquestré les maigres légumes qu’il vendait pour subvenir dignement aux besoins de sa famille, qui aurait imaginé que son geste allait bouleverser le cœur de millions de gens, embraser la Tunisie, conduire un mois plus tard à la fuite de Ben Ali et à la chute de son régime, libérer des peuples entiers de leurs peurs et les conduire à la révolte ?
Entretien avec Lounis Aggoun (2/2)
Algérie : Les années de sang et le rôle des agents d’influencepar
Silvia Cattori

Les crimes commis par le régime militaire algérien sous couvert de lutte contre le terrorisme ont été blanchis dans la presse internationale par des agents d’influence. Au centre de ce dispositif, observe Lounis Aggoun dans un entretien avec Silvia Cattori, des tireurs de ficelles (Jacques Attali, Bernard-Henry Lévy, etc.) et des second couteaux peu scrupuleux (Yasmina Khadra, Daniel Leconte, Xavier Raufer, Mohamed Sifaoui etc.).
Entretien avec Lounis Aggoun (1/2)
Algérie : Les années de sang et les complicités de la Francepar
Silvia Cattori

L’indépendance n’a pas permis à l’Algérie de sortir de la violence. Loin s’en faut. Le pouvoir n’a pas été rendu au peuple, mais a été accaparé par un groupe, initialement choisi par la France pour protéger ses intérêts. Pour se maintenir, ce groupe n’a pas hésité à manipuler des islamistes et à plonger le pays dans un nouveau cycle de violence. Dans un ouvrage documenté, La colonie française en Algérie. 200 ans d’inavouable, Lounis Aggoun dénonce un système élaboré par des Algériens avec le soutien de la France, puis des Etats-Unis, au détriment de tout un peuple.

Au cours des guerres au Viêt Nam et en Irak, les Etats-Unis ont privé les mouvements de résistance de cachettes naturelles en détruisant les jungles et les palmeraies. Ils ont également utilisé cette technique en Amérique latine pour détruire les cultures dans les zones où les habitants soutiennent des guérillas. Pour conduire cette guerre chimique et environnementale, ils ont utilisé des défoliants industriels, principalement l’Agent Orange, fabriqué par Monsanto.
Ce produit toxique continue à tuer au Viêt Nam, où il était utilisé il y a plus de quarante ans, en Irak où il était pulvérisé il y a six ans, et en Colombie où un ses dérivés sont toujours utilisé. André Bouny a consacré sa vie à étudier cette forme de guerre au Viêt Nam et ses conséquences actuelles. Il vient d’y consacrer un ouvrage détaillé et répond aux questions de Silvia (...)
Entretien avec Hazem Jamjoum
Par la piraterie, Israël se dévoile aux yeux du mondepar
Silvia Cattori

L’attaque par les commandos israéliens d’un convoi humanitaire en Méditerranée a ouvert les yeux d’une partie de l’opinion publique internationale sur la réalité du blocus de Gaza. Cette prise de conscience citoyenne devrait se traduire par un renforcement du boycott contre les produits de l’apartheid.
Dans l’entretien qu’il a accordé à Silvia Cattori, l’universitaire palestinien Hazem Jamjoum décrit également la situation politique en Palestine occupée, entre un Fatah qui s’accroche au pouvoir, malgré le désaveu populaire, et un Hamas ostracisé par la communauté internationale, bien que démocratiquement élu.
Khalid Amayreh : La France n’est plus qualifiée pour jouer un rôle constructif en Palestine
par
Silvia Cattori

Alors que le gouvernement israélien évoque une « paix économique » avec les Palestiniens, et que le gouvernement français suggère une reconnaissance d’un Etat palestinien fictif —sans territoire, ni souveraineté—, Silvia Cattori a interrogé l’un des intellectuels phares de la Résistance palestinienne : Khalid Amayreh. Pour lui, les Occidentaux sont entrés dans une phase de déni de la réalité coloniale en Palestine, qu’ils ne perçoivent plus qu’aux travers de l’image que leurs Collaborateurs palestiniens leur rapportent.
Le combat de Miguel d’Escoto Brockmann à l’ONU
La « responsabilité de protéger » : une façade légale pour légitimer l’ingérence ?par
Silvia Cattori

La « communauté internationale » - c’est-à-dire, en pratique, les États occidentaux – ne se sont jamais montrés capables de protéger les populations menacées par des carnages de masse. Avant la fin de son mandat, le président de l’Assemblée générale des Nations Unies, M. Miguel d’Escoto Brockmann, très préoccupé par la nouvelle doctrine appelée « responsabilité de protéger » —et présentée par les grandes puissances comme un moyen d’éviter que des crimes de masse ne se reproduisent— a invité à en débattre à l’ONU des intellectuels de renoms comme Jean Bricmont et Noam Chomnsky. En effet, au lieu de protéger les peuples, cette doctrine acceptée avec « enthousiasme » par les pays occidentaux en 2005, risque de contribuer à les exposer à de nouveaux massacres. Car les idéologues qui l’ont préconisée semblent vouloir s’en servir pour légitimer des interventions militaires. En clair : faire inscrire le « droit d’ingérence humanitaire » dans le droit international. M. Bricmont a eu la gentillesse de répondre à nos questions sur (...)

Nous avons eu le privilège de rencontrer, le 29 juillet 2009, Sami al-Haj, ce journaliste et cameraman d’Al Jazeera emprisonné durant plus de 6 ans à Guantánamo, qui était de passage à Genève. Il a annoncé, à cette occasion, la création de l’Organisation humanitaire « Centre Guantánamo pour la justice », (Guantánamo Justice Centre) qu’il préside, et dont le siège sera basé à Londres, comme il le dira dans la conférence de presse qu’il tiendra le 30 juillet dans cette capitale. Cette ONG sera dirigée par l’ancien détenu britannique Moazzam Begg en qualité de Secrétaire général et aura une représentation à Genève et à Paris.
Entretien avec Jean-Claude Willem
Le boycott des produits israéliens est-il légal ?par
Silvia Cattori

Jean-Claude Willem, 75 ans, raconte dans cet entretien comment, alors qu’il était maire (PCF) de Seclin, une bourgade française de 12 000 habitants, il a été emporté par une tornade judiciaire de sept ans et condamné à 1 000 euros d’amende pour avoir déclaré son intention d’écarter des cantines de l’école communale les jus de fruit provenant des colonies illégales israéliennes. En définitive, son recours vient d’être rejeté par la Cour européenne des droits de l’Homme de Strasbourg (CEDH).
Tout en reconnaissant l’intention légitime de Jean-Claude Willem de lutter contre l’apartheid, la Justice française a considéré qu’en l’espèce, un boycott des produits de l’apartheid israélien revenait à une discrimination économique contre les producteurs de nationalité israélienne. De ce fait, elle l’a condamné à la fois comme un citoyen appelant à la discrimination sur une base nationale et comme un élu manquant à la neutralité de sa charge.
Franchissant un pas supplémentaire, la Cour européenne lui a reproché de faire (...)
Conférence mondiale contre le racisme
Le document final de Genève ne répond pas aux aspirations des peuplespar
Sandro Cruz, Silvia Cattori

Les lecteurs européens à la recherche d’informations sur la Conférence de Genève contre le racisme ont été abreuvés de déclarations dénigrant le président iranien et saluant comme une victoire le vote du document final avant que les délégations du tiers-monde n’aient pu s’exprimer. Après avoir diffusé le texte intégral du discours censuré de Mahmoud Ahmadinejad, le Réseau Voltaire a interrogé le chef de la délégation vénézuélienne pour recueillir son point de vue.

Sur fond de crise économique et financière, du G20 à Durban II, les sommets et les conférences internationales se succèdent sans que les médias dominants nous éclairent beaucoup sur ce qui s’y joue et s’y décide vraiment. Silvia Cattori a recueilli les analyses de Thierry Meyssan sur la réorganisation du monde à laquelle nous assistons. Selon lui, derrière Obama, de vieilles équipes ont repris le pouvoir. Une fois tournée la parenthèse de la guerre en Irak, Washington est revenu à son projet de guerre au terrorisme et de globalisation forcée.

Andrea Canetta vient de consacrer un documentaire, à la fois émouvant et instructif, sur le cas du milliardaire italo-égyptien Youssef Nada, que le Réseau Voltaire a déjà présenté à ses lecteurs : Au nom de l’homme. L’œuvre souligne la situation kafkaïenne d’une personnalité accusée arbitrairement de soutenir le terrorisme, privée par l’administration suisse de son droit de circuler et de travailler, bien qu’innocenté à la fois par la justice italienne et la justice suisse. Silvia Cattori a interrogé ce réalisateur à propos de l’effondrement de l’état de droit dans le contexte de la guerre globale au terrorisme.
Le sionisme, comme pathologie
Les racines profondes de la terreur exercée par l’État juif par
Silvia Cattori

La création de l’État d’Israël en 1948 s’est accompagnée du nettoyage ethnique de plus de 750 000 Palestiniens —soit plus de la moitié de la population indigène— chassés de leurs villes et villages, soit par la force, soit par la peur engendrée par des massacres délibérés de civils, comme celui du village Deir Yassin.
Depuis lors, au cours de ses soixante années d’existence, des massacres de Sabra et Chatila en 1982, aux carnages qui se déroulent aujourd’hui à Gaza —en passant par la destruction du camp de réfugiés de Jénine et la destruction des infrastructures palestiniennes de Cisjordanie en 2002, les massacres dans le camp de réfugiés de Jabaliah en 2005 et 2006, les bombardements massifs sur le Liban en 2006— Israël n’a cessé, sous prétexte de « se défendre », d’apporter mort et dévastation chez ses voisins, avec toute la puissance de feu de son aviation, de sa marine de guerre et de ses (...)
Le bourreau mis sur le même plan que les victimes
Les errements de la diplomatie suissepar
Silvia Cattori
Sixième jour de cauchemar à Gaza
« Nous nous attendons à de nouveaux massacres israéliens »par
Silvia Cattori

Après six jours d’attaques aériennes et d’artillerie de l’armée israélienne, on compte plus de 400 tués et 2 000 blessés, dont beaucoup sont si gravement mutilés qu’ils ne survivront pas. Si l’on prend en compte les policiers tués au début des frappes, plus de la moitié des tués sont des civils.
Nouveau scandale des fiches en Suisse
Jean-Philippe Walter : « Nous sommes entrés dans une société de surveillance »par
Silvia Cattori

À nouveau, un vif débat s’ouvre en Suisse à propos du fichage des citoyens auquel se sont livrées les autorités fédérales dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Dans les années 80, dans le contexte de la Guerre froide, la police avait mis sous surveillance de nombreux militants de gauche, suspects a priori de connivence avec l’URSS. Aujourd’hui, dans le contexte de la Guerre globale au terrorisme, la police aurait mis sous surveillance des personnes de confession musulmane en les suspectant a priori d’intentions terroristes. Jean-Philippe Walter, préposé fédéral suppléant à la protection des données, à ce propos répond aux questions de Silvia Cattori. Tout en assurant que le système actuel respecte les droits fondamentaux, il met en garde les citoyens contre des dérives de grande ampleur toujours possibles. Il souligne que la vigilance en cette matière doit être de tous les instants et que les pressions étrangères sont (...)
Entretien avec Balthasar Glättli
La menace terroriste : un instrument pour limiter les libertéspar
Silvia Cattori

L’affaire Glättli, du nom de ce parlementaire placé à on insu sous surveillance politique, secoue la Suisse. La Confédération, qui se targue d’un sens pointilleux de la démocratie, s’est laissée contaminer par les États-Unis du Patriot Act et Israël. Elle a commencé à en adopter les méthodes sécuritaires. Première victime du système, le député Balthasar Glättli répond à nos questions.
Entretien avec Violette Daguerre
Guerre contre le « terrorisme » : Quelle justice pour les prisonniers musulmans ?par
Silvia Cattori

Violette Daguerre, née au Liban en 1955, docteur en psychologie, préside la « Commission arabe des droits humains » qu’elle a contribué à fonder. Elle s’est particulièrement engagée depuis 2001 pour exiger la fermeture du camp de torture de Guantánamo Bay. Elle évoque dans cet entretien les difficultés à faire réagir les médias, les ONG, les politiciens, quand il s’agit de ces victimes arabes et musulmanes, déshumanisées par la propagande de guerre et désignées comme « terroristes ».

Sami El-Haj, journaliste soudanais de la chaîne Al-Jazira, a été libéré après six ans et demi de détention à Guantánamo Bay. Silvia Cattori l’a rencontré lors de son passage à Genève où il est venu saisir les organes des droits de l’homme des Nations Unies. Elle ne s’est pas contentée de retranscrire ses propos car elle n’est pas sortie indemne de cet entretien. Elle les a donc accompagnés de ses commentaires. Au demeurant, personne ne peut rester insensible à ce qui n’est pas seulement une histoire individuelle, mais un témoignage vécu sur le système de terreur des États-unis.

Sous couvert de lutte « anti-terroriste », les États-Unis et l’Union Européenne ont accordé des pouvoirs illimités aux services de renseignement et de police. Des mesures d’exception, hors de toute prérogative judiciaire, instaurées de façon provisoire en 2001, sont devenues permanentes. Depuis septembre 2001, au moins 80 000 personnes de confession musulmane essentiellement, auraient été kidnappées, séquestrées dans des prisons secrètes et torturées par des agents de la CIA. Des centaines d’autres, ont été inscrites sur la « liste noire » de l’ONU. C’est ce qui est arrivé à l’homme d’affaire Youssef Nada, 77 ans, citoyen italien d’origine égyptienne. Accusé par G. W. Bush de financer Al-Qaïda, après deux enquêtes qui ont pourtant débouché sur un non lieu, M. Nada n’arrive pas à faire radier son nom de la « liste noire » (*). Ses avoirs demeurent gelés, tout déplacement hors des frontières nationales lui est interdit. Il ne peut pas sortir de Campione – une enclave italienne en territoire suisse - où Silvia Cattori est (...)
La « liste noire »
Mort du Suisse Albert Huber, privé arbitrairement de ses droits par l’ONUpar
Silvia Cattori

C’est par une dépêche publiée sous le titre « Mort d’un appui présumé d’Al-Qaida » que le quotidien Le Temps a annoncé le décès de M. Albert Huber, 81 ans, le seul Suisse dont le nom figure sur la « liste noire » de l’ONU. Une liste répertoriant les personnes physiques ou morales soupçonnées de liens avec le terrorisme international, qui ne repose sur aucune base légale et bafoue les droits et les libertés fondamentales garanties par l’État de droit suisse.
Entretien avec un membre du Bureau national de Batasuna
Pays Basque : Pourquoi Zapatero a échouépar
Silvia Cattori

Alors que l’organisation basque ETA et le gouvernement Zapatero étaient convenus d’une procédure de négociation et d’un cessez-le-feu dès mars 2006, et qu’ils avaient ouvert des pourparlers en juin 2007, ceux-ci n’ont pas tardé à capoter. ETA a repris la lutte armée et l’Espagne la répression. Le Réseau Voltaire a voulu comprendre les raisons de ce blocage. Pour recueillir le point de vue du parti politique basque Batasuna, alors que celui-ci est interdit depuis 2003 et considéré comme organisation terroriste par l’Union européenne, nous avons interviewé Mme Haizpea Abrisketa, membre du Bureau National. Celle-ci a été arrêtée le lendemain par le juge français Laurence Le Vert, dans le cadre de la coopération juridiciaire franco-espagnole, alors même que le mandat émis contre elle par le juge espagnol Baltazar Garzón se fonde sur une loi d’exception —incompatible avec les principes démocratiques— actuellement contestée devant la Cour européenne des droits de (...)
La boîte de Pandore balkanique
Dick Marty : « L’indépendance du Kosovo n’a pas été décidée à Pristina »par
Silvia Cattori

Le Kosovo, a proclamé son indépendance de manière unilatérale le 17 février 2008. Que sera le Kosovo de demain ? En reconnaissant l’indépendance du Kosovo -qui héberge actuellement la plus grande base militaire US du monde- les États-Unis, l’Allemagne, la France, la Suisse n’ont-ils pas enfreint le droit international, créé une nouvelle injustice à l’égard du peuple serbe, rallumé des feux mal éteints, préparant ainsi le terrain à de nouvelles confrontations violentes dans les Balkans ? Sivia Cattori a interrogé à ce sujet le sénateur (radical-démocratique) Dick Marty, en sa qualité de président de la Commission de politique extérieure du Conseil des États de la Confédération helvétique.
Lausanne (Suisse) | 11 mars 2008
Alors que l’eau potable manque à Gaza au risque d’une épidémie, la société Eden Spring, détenue par le marchand d’armes israélien Roni Naftali, réalise de super-profits en exploitant illégalement les sources d’eau du Golan, un territoire syrien occupé par l’État sioniste.
Alors que l’eau potable manque à Gaza au risque d’une épidémie, la société Eden Spring, détenue par le marchand d’armes israélien Roni Naftali, réalise de super-profits en exploitant illégalement les sources d’eau du Golan, un territoire syrien occupé par l’État sioniste.
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