Transnationales
Carlyle Group

Le Carlyle Group, qui gère la fortune des familles Bush et Ben Laden, a décidé de créer un service financier particulier destiné à placer les excédents de pétro-dollars de fonds souverains, principalement ceux du Koweït et de Singapour. Pour diriger ce service, le directeur honoraire de Carlyle, Franck Carlucci, a conseillé le recrutement du 5ème noueur de deals le plus important de Wall Street : Oliver Sarkozy.
M. Sarkozy, demi-frère du président de la République française, aurait réalisé en 2007, (...)

Le patron du Carlyle Group, Frank Carlucci, est devenu « l’homme qu’il faut rencontrer » à Washington. Il siège, en effet, au conseil d’administration de nombreuses sociétés et influe notablement sur la politique étrangère et de défense des États-Unis. De Kinshasa à la Tanzanie, en passant par le Brésil et le Portugal, il fut impliqué dans plusieurs coups d’État. Il est, aujourd’hui encore, l’alter ego de Donald Rumsfeld avec qui il partagea sa chambre d’étudiant et conduisit toute sa carrière à la CIA, au Conseil National de Sécurité, au Pentagone et dans les affaires.
Complexe militaro-industriel états-unien
Le Carlyle Group, une affaire d’initiéspar
Réseau Voltaire

Premier gestionnaire mondial de portefeuilles, le Carlyle Group rassemble le gratin de la politique mondiale. Piloté par l’ancien secrétaire à la Défense Frank Carlucci, il comprend aussi bien George Bush père que les Ben Laden, George Soros, Mikhail Khodorkovsky ou John Major. Il s’est spécialisé dans la prise de contrôle de sociétés d’armement et de médias. Profitant de la présidence d’un de ses anciens cadres, Bush fils, il influe selon ses intérêts sur la politique étrangère des États-Unis. Usant et abusant de ses relations, le groupe réalise 30% de retour sur investissement au risque de se voir régulièrement mis en cause dans des affaires d’initiés et de corruption.

Archétype du spéculateur et prophète du « post-capitalisme », le financier et philosophe George Soros est à la fois craint et adulé. Responsable de krachs boursiers et mécène dans une cinquantaine de pays, il détient aujourd’hui une fortune évaluée à sept milliards de dollars et se propose de financer les campagnes contre George W. Bush alors même qu’il sauva Junior de la faillite en 1990 et continue à travailler avec son père au sein du Carlyle Group. Simultanémment actif dans de nombreux changements de régime, il est accusé d’être un paravent de la CIA.

Jacques Chirac recevait le 16 décembre 2003 l’émissaire spécial des États-Unis, James Baker. Sa visite visait à négocier avec Paris une réduction de la dette Irakienne qui, s’élevant à 200 milliards de dollars, retarde la pleine exploitation des ressources locales par Washington. L’ancien secrétaire d’État états-unien apparaît une nouvelle fois à un moment clé de la carrière de George W. Bush. Après l’avoir sauvé de la faillite en 1981, James Baker a géré sa fortune à la tête du Carlyle Group. Il s’est ensuite opposé au décompte manuel des voix lors de la présidentielle de 2000, permettant à la Cour suprême de désigner Junior à la présidence des États-Unis.

Les États-Unis et de nombreux médias se sont indignés de l’arrestation, le 25 octobre, de l’homme le plus riche de Russie, Mikhail Khodorkovsky. Les uns et les autres ont omis de préciser ses liens financiers avec la famille Bush et ses investissements dans la presse. L’oligarque est en particulier membre du Carlyle Group. Cette puissante société de gestion de portefeuilles est aussi celle de la famille Ben Laden.
À qui profite le crime ?
Les liens financiers occultes des Bush et des Ben Ladenpar
Thierry Meyssan

Les auteurs des attentats du 11 septembre 2001 et les personnes informées de leurs intentions pouvaient anticiper certaines retombées économiques de cette attaque. Dès lors, ils pouvaient engager des manœuvres spéculatives sur les compagnies aériennes propriétaires des avions détournés, sur les sociétés ayant leur siège social dans les tours jumelles du World Trade Center, et sur les assurances concernées. Ils pouvaient aussi anticiper une probable baisse générale de l’ensemble des valeurs cotées en Bourse. Pour ce faire, ils devaient spéculer à la baisse en achetant non pas des actions, mais des "puts", c’est-à-dire des "options de vente".
L’identification des initiés ne représente pas seulement un enjeu en matière de fraude boursière, mais surtout un moyen d’établir, directement ou indirectement, l’identité des auteurs des attentats et de leurs (...)

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