( 20 juin 2006)- L’organisation américaine de la défense des droits de l’homme « Freedom house » (« Maison de la liberté ») a publié son nouveau rapport, disant, combien la démocratie en Russie « va mal ». Aujourd’hui en Amérique ces rapport concernant notre pays sont fabriqués par qui le voudra. Deux fois cette année déjà, s’y était appliqué le Département d’état des USA, l’organisation similaire - « Human rights watch » (« La vigilance des droits de l’homme ») a aussi écrit là-dessus, on a vu d’autres titres encore. Bref, les « pièces compromettantes » contre la Russie sont fabriquées à la chaîne. Comme si, à force de ressasser la même chose, cela deviendrait vrai.

La technologie de la fabrication de ces documents est simple. On cherche des faits de la violation, que l’on peut, certes, découvrir dans tout pays et en tout temps. Puis, on généralise, et les faits isolés deviennent « tendance dominante ». Ensuite, les pays sont classés dans l’ordre voulu par le « niveau de développement démocratique », selon Washington bien sûr et en conformité avec la compréhension américaine de la démocratie.

Par exemple, « Freedom house » met à tous des notes de « la démocratie », et selon leur total, un pays entre dans un des trois groupes – « pays libres », « partiellement libres » et « non libres ». L’état des choses de fait avec les droits de l’homme dans ce pays ne compte pratiquement pas.

Concernant de la Russie, elle vient de « changer » son statut de « partiellement libre » selon « Freedom house » contre celui de « non libre » en 2004. Il est facile de voir une logique caractéristique : dès que la Russie a mis le cap sur le développement global, le renforcement de l’état et de la loi, immédiatement, aux yeux de « Freedom house », elle devient « non libre ». On va jusqu’à dire, qu’en Russie, on « ferme la bouche » aux électeurs, « instaure de force l’autoritarisme », « limite la liberté des médias », « lèse les libertés religieuses », ne laisse pas fonctionner « indépendamment » les organisations non gouvernementales, qui, à propos, sont chez nous, selon différents calculs, au moins 400 000-500 000. Et cela est affirmé à l’époque, où, dans notre pays, sont pour la première fois créées les conditions favorables de développement et de fonctionnement normal non seulement de l’économie de marché, mais de toutes les composantes démocratiques d’un état contemporain.

Peut-être que tout cela ne vaudrait pas la peine d’être pris au sérieux, n’était une circonstance importante. Dans la nouvelle stratégie de la sécurité nationale des USA, les rapports interétatiques russo-américaines dépendent directement de l’évaluation, par Washington, de notre « comportement » dans le domaine de la démocratie et des droits de l’homme. Si l’évaluation est bonne, les rapports le sont aussi, sinon - ne vous en plaignez pas ! Très commode.

Pourquoi alors ces constants exercices de noircissement de la Russie ? Peut-être que d’aucuns en ont actuellement besoin. Quelqu’un qui veut maintenir la pression exercée sur nous, en utilisant par habitude le sujet de la défense des droits de l’homme, comme au temps de l’Union Soviétique. Le schéma est bien rodé, l’affaire roule. Pourquoi inventer quelque chose de nouveau ?

D’autant plus, que l’argent à ces fins ne manque pas. Il est à noter, que « Freedom house » reçoit des subventions du gouvernement des USA, et pour des projets concrets, à ce qu’il paraît. Les fonds viennent aussi des puissantes organisations sociales – « Eurasia Foundation », « Soros Foundation », « National Foundation for democracy », – dont plusieurs sont, à leur tour, subventionnées par le gouvernement. Et si l’on se rappelle, que « Freedom house » est dirigé par l’ancien directeur de la CIA J.Woolsey, l’organisation représente une unité de frappe tout à fait viable.

Certes, en Amérique il y a des gens, qui prennent sincèrement à coeur les principes démocratiques et les droits de l’homme. Mais transformer l’aide à la démocratie en une « massue » de la politique étatique afin de punir les pays et régimes « indésirables » et faire promulguer ses intérêts, qui souvent n’ont rien à voir avec le sujet de la défense des droits de l’homme, est déjà une toute autre paire de manches. D’autant plus, que les USA eux-mêmes ne sont pas libres de ces phénomènes peu flatteurs comme les prisons « secrets » de la CIA, l’atteinte aux droits des citoyens sous prétexte de la lutte contre le terrorisme, les défauts du système électoral, la corruption et plusieurs autres choses.

Mais c’est déjà un sujet à part.

Source
Fédération de Russie (ministère des Affaires étrangères)