Obsédé par la campagne anti-nucléaire de Greenpeace, le président français François Mitterrand donne l’ordre aux services secrets de stopper le bateau de l’organisation, en route pour Mururoa, lieu des essais dans le Pacifique. Après une tentative d’empoisonnement ratée lors d’une escale, une équipe de nageurs de combat fait sauter le Rainbow Warrior à Auckland, dans la nuit du 10 juillet 1985, tuant le photographe Fernando Pereira. L’ambassade de France nie toute responsabilité, alors que la police arrête quelque jours plus tard les agents de la DGSE Prieur et Maffart. Les autres ont fui sur un voilier avant d’être récupérés en mer par le sous-marin Rubis. La France continue de nier, s’acharne à salir les anti-nucléaire avant de nommer une pseudo-commission d’enquête dirigée par Bernard Tricot qui lave les services français de tout soupçon. Confronté aux aveux de l’agent Prieur, le premier ministre Laurent Fabius doit finalement avouer que les agents ont agi sur ordre. Jugés à Auckland les deux agents sont remis à la France en Juin 1986 suite à une négociation diplomatique... et remis en liberté quelques mois plus tard, sous un faux prétexte. Les terroristes, c’est les autres...