Escroc notoire, Alexandre Stavisky est impliqué dans une série d’affaires financières dont la plus célèbre, en 1933, celle du Crédit Municipal de Bayonne. Il réussit à dérober plus de 300 millions de francs à la banque, escroquant des milliers de petits épargnants. Bénéficiant de la protection de certains milieux politiques, il parvient à s’enfuir. Localisé à Chamonix dès le 2 janvier 1934, ce n’est pourtant que le 8 que la police encercle le châlet. Stavisky est retrouvé mort, d’une balle dans la poitrine, un pistolet à la main. Suicide ou assassinat pour le faire taire ? Son étrange mort provoquera une crise politique : le gouvernement de Camille Chautemps se verra contraint de démissionner pour laisser place au cabinet Daladier. Le Canard enchaîné titrera : « Stavisky s’est suicidé d’une balle tirée à 3 mètres. Ce que c’est que d’avoir le bras long ». « L’Affaire Stavisky » déclenchera des émeutes d’extrême droite et d’extrême gauche contre les « tous pourris » et les « financiers juifs apatrides exploiteurs ». On ne passera pas loin du coup d’État fasciste, le 6 février 1934, lors de la manifestation des Croix de Feu du colonel de Laroque.
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