James Petras
Professeur émérite de sociologie à l’université Binghamton de New York. Dernier ouvrage publié en français : La Face cachée de la mondialisation : L’Impérialisme au XXIe siècle, (Parangon, 2002). Dernier ouvrage publié en anglais : The Arab Revolt and the Imperialist Counter Attack, (Clarity Press, 2011).
185 articles


La restauration de la puissance russe par Vladimir Poutine est compromise par la guerre économique menée contre la Fédération par les États-Unis et l’Union européenne. Cette agression occidentale, fait remarquer le professeur James Petras, va obliger la Russie soit à éliminer les oligarques sur lesquels elle s’est appuyée, soit à mourir.
Israël achète le Congrès US
Le sabotage des négociations de paix américano-iraniennespar
James Petras

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, est intervenu depuis Tel-Aviv pour condamner toute possibilité d’accord entre le groupe 5+1 et l’Iran. Pour saboter les négociations de Genève, son gouvernement a mobilisé ses puissants relais aux États-Unis, qui ont eux-mêmes mobilisé les parlementaires et les journalistes qu’ils ont corrompus. Le professeur James Petras décrit ici la manière dont Israël impose ses objectifs au Législatif et à l’Exécutif états-uniens depuis une cinquantaine d’années.

Alors que l’aile médiatique du dispositif pour la guerre en Syrie conforme sa version des événements au storytelling de l’OTAN, la réalité documentée sur le terrain est toute autre. Pour le professeur James Petras, il ne s’agit pas d’une guerre civile, mais d’une attaque coordonnée menée par une coalition internationale. Le gouvernement syrien ne réprime pas des manifestants pacifiques, mais combat les groupes armés des mercenaires d’Al-Qaïda.
Etat voyou
Les assassinats politiques par le Mossad soulèvent des questions politiquespar
James Petras

Le récent assassinat d’un des chefs militaires du Hamas, Mahmoud al-Mabhoud, se situe dans la droite ligne de la politique traditionnelle d’Israël, celle des assassinats ciblés à l’étranger de dirigeants de la Résistance palestinienne. Il viole la souveraineté des autres Etats et se place au-dessus de leurs lois. En outre, l’usage cynique de la double citoyenneté pour parvenir à ce but meurtrier pose la question de la manière dont les Etats tiers garantissent l’impunité d’Israël.
La réalité de classe et la propagande impériale
Iran : le bobard de l’« élection volée »par
James Petras

L’analyse des résultats de l’élection présidentielle iranienne, au vu des votes précédents et des sondages commandés sur place par les États-Unis, ne laisse pas de doute : Mahmoud Ahmadinejad est largement réélu. Ceci n’est guère surprenant, observe le professeur James Petras : le peuple a voté pour un national-populiste, tandis que seules les élites occidentalisées ont voté pour le candidat libéral, chouchou des médias occidentaux. Le même phénomène a déjà été observé dans d’autres pays.
Made in USA
Bernard Madoff, l’escroc de Wall Street, donne un puissant coup de main à la justice sociale par
James Petras

Bernard « Bernie » Madoff, trader à la Bourse de Wall Street, ancien président du NASDAQ et investisseur vénéré entre tous, a reconnu être l’auteur de la plus gigantesque fraude de l’histoire, pour une valeur de 50 milliards de dollars. Bernie était bien connu pour sa généreuse philanthropie, en particulier en faveur des causes sionistes, juives et israéliennes.
La crise
Les maîtres de la défaite : l’empire états-unien en déconfiture, au milieu de force fracas belliqueuxpar
James Petras

Le sociologue marxiste James Petras développe depuis plusieurs années une analyse dialectique de l’empire siono-états-unien opposant une volonté d’hégémonie par l’expansionnisme militaire à une autre centrée sur l’économie. Il applique ici sa grille de lecture à la crise actuelle : l’accumulation de défaites militaires provoque une crise économique interne et l’instauration d’un régime policier aux États-unis mêmes ; simultanément les forces visant à l’hégémonie économique tentent d’infléchir la stratégie de Washington et entrent en collision avec les prétentions israéliennes.

Nicolas Sarkozy a fait de la libération d’Ingrid Betancourt une des priorités de sa politique de défense des Droits de l’homme. Cependant, note l’universitaire états-unien James Petras, il semble ignorer la réalité de la Colombie et l’injustice contre laquelle combattent les FARC. D’où cette question : le président est-il naïf ou de mauvaise foi ?

Le professeur James Petras analyse la guerre du Liban comme un « conflit dual », c’est-à-dire ayant à la fois comme objectif de détruire la résistance libanaise et de préparer de nouvelles guerres, contre la Syrie et l’Iran. Dans cette perspective, le Conseil de sécurité de l’ONU a été instrumentalisé par les États-Unis et le lobby pro-israélien. Les résolutions adoptées sont autant de moyens d’adjoindre une coercition internationale aux efforts de Tsahal en vue du remodelage du Grand Moyen-orient voulu par Washington.

L’invraisemblable « complot terroriste » prétendument déjoué à Londres cet été n’en finit pas de provoquer la consternation des analystes politiques. Alors que les médias continuent de répéter les allégations farfelues de la police britannique, de nombreuses personnalités démontrent au contraire leur absence de fondement de manière détaillée. Après les analyses de l’ancien ambassadeur britannique Craig Murray, du journaliste allemand Jürgen Elsässer et du romancier états-unien Thomas C. Greene, nous publions celle de l’universitaire James Petras. L’intellectuel états-unien y démonte point par point la machine de propagande et met en relief ses implications économiques.

Dans une contribution magistrale, présentée à la conférence Axis for Peace 2005, le professeur James Petras analyse les contradictions du système impérialiste états-unien. Il souligne la manipulation de l’ONU et du droit international par les grandes puissances. Il décrit la fuite en avant des militaristes civils, néoconservateurs et sionistes. Loin de sombrer dans le pessimisme, le célèbre intellectuel états-unien trace les perspectives d’une résistance populaire internationale.

Articles les plus populaires