Al Gore
Al Gore est ancien vice-président des États-Unis (1993-2001) et candidat démocrate à l’élection présidentielle de 2000 qu’il a remporté avant de voir sa victoire rejetée par la Cour suprême au profit de George W. Bush. Il est membre du Conseil d’administration de la firme informatique Apple.
Le discours de Washington (2ème partie)
Al Gore dénonce l’effondrement des institutions démocratiques états-uniennespar
Al Gore

Après avoir décrit le pouvoir absolu que s’est arrogé George W. Bush aux États-Unis et à l’étranger, Al Gore stigmatise la philosophie constitutionnelle que les nouveaux juges à la Cour suprême s’apprêtent à imposer pour placer le président au-dessus des lois. Puis, il condamne le délitement du Congrès en proie à une corruption généralisée. La confusion des trois pouvoirs, c’est-à-dire la tyrannie, s’installe sous nos yeux. Elle appelle un sursaut du peuple. Nous reproduisons ici la dernière partie du discours prononcé par l’ancien vice-président des États-Unis, le 16 janvier 2006 à l’invitation de l’American Constitution Society et de la Liberty Coalition
Le discours de Washington (1ère partie)
Albert Gore dénonce le totalitarisme qui s’abat sur les États-Unispar
Al Gore

Nous reproduisons ici la première partie du discours prononcé par Albert Gore, le 16 janvier 2006 à l’invitation de l’American Constitution Society et de la Liberty Coalition. Avec rigueur, l’ancien vice-président des États-Unis met en garde ses concitoyens face à l’érection par l’administration Bush d’un pouvoir absolu sans précédent historique, d’une forme de dictature sans frontières. Il dénonce tout autant les atteintes aux principes constitutionnels états-uniens que l’absence de réaction à ces violations.
Le discours de Georgetown, deuxième partie
Al Gore : « Que cache l’administration Bush ? »par
Al Gore

Nous terminons la publication intégrale du discours prononcé par Albert Gore à l’université de Georgetown, le 24 juin 2004. L’ancien vice-président des États-Unis s’y indigne des instructions de la Maison-Blanche ayant légalisé la torture. Il dénonce les abus de pouvoir sans précédent, même sous Nixon. Surtout il s’interroge sur la culture du secret qui empêche le fonctionnement des contre-pouvoirs et plonge le pays dans l’ignorance. Enfin, il demande une enquête parlementaire. Une investigation au cours de laquelle le président Bush devrait témoigner sous serment et à l’issue de laquelle, il pourrait être sanctionné.

Nous reproduisons en deux parties le discours prononcé, le 24 juin 2004, par Albert Gore à la faculté de droit de l’université de Georgetown. L’ancien vice-président des États-Unis y présente une analyse de la destruction par George W. Bush et Dick Cheney de l’idéal de la Révolution américaine. Il dénonce le césarisme, c’est-à-dire la confusion des fonctions de commandant en chef des armées et de chef de l’exécutif qui suspend la République. Il stigmatise la couardise de la presse qui permet au mensonge de devenir la rhétorique officielle et de détruire le débat, principe même de la démocratie.

Albert Gore, vice-président sous William Clinton, a prononcé, le 9 novembre 2003, un virulent discours contre le démantèlement méthodique des libertés individuelles aux États-Unis depuis le 11 septembre 2001. Il reproche à l’administration Bush de s’éloigner dangereusement des principes de la Constitution. Dans leur histoire, les États-Unis ont connu en temps de guerre la suspension temporaire des libertés civiles, mais celles-ci étaient rétablies à l’issue du conflit. Le problème, constate-t-il, est que la guerre va durer, selon le gouvernement, « pour le restant de nos vies ». L’ancien candidat à la présidence des États-Unis s’interroge : « Quand verrons-nous cette atteinte à nos libertés mourir d’une mort naturelle, si toutefois nous pouvons espérer en être un jour témoins ? » Cette tribune est révélatrice de la mobilisation qui, aux États-Unis, s’étend maintenant à l’establishment démocrate, face à la dérive totalitaire du (...)

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