Personnalités
Feltman, Jeffrey D.
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Le document interne des Nations unies que nous venons de publier atteste que l’administration de l’Organisation travaille contre les buts de celle-ci. La gravité de cette situation appelle à une explication du secrétaire général, António Guterres, a exigé le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov. Faute de quoi les États-membres pourraient remettre l’Onu en cause.

Le nouveau secrétaire général des Nations unies, António Guterres, a procédé aux nominations de son équipe.
Le directeur des Affaires politiques, Jeffrey Feltman, a été prorogé dans ses fonctions pour une année. Durant le mandat de Ban Ki-moon, il s’agissait de la plus haute fonction diplomatique au monde.
M. Feltman représente les intérêts de l’État profond US. Diplomate de carrière, il a d’abord servi en Israël, puis pour le compte de l’Autorité provisoire de la Coalition en Irak (un organisme privé qui (...)

La Chine, la Russie et le Venezuela ont réagi vivement à la proposition de résolution de la Nouvelle-Zélande, soutenue par l’Espagne et l’Égypte, à propos de la Syrie .
Cette proposition qui prévoyait un cessez-le-feu immédiat faisait l’impasse sur deux sujets qui monopolisent les débats du Conseil depuis cinq ans :
le soutien de certains États (l’Arabie saoudite, les États-Unis, la France, le Qatar, le Royaume-Uni et la Turquie) aux jihadistes en violation de nombreuses résolutions du Conseil.
le (...)

Les néo-conservateurs et les faucons libéraux qui ont longuement préparé, depuis 2001, la guerre contre la Syrie, se sont appuyés à partir de 2005 sur plusieurs États de l’Otan et du Conseil de coopération du Golfe. Si l’on connaît le rôle joué par le général David Petraeus pour lancer et poursuivre la guerre jusqu’à aujourd’hui, deux personnalités —Jeffrey Feltman (numéro 2 de l’Onu) et Volker Perthes (directeur du principal think tank allemand)— sont restées dans l’ombre. Ensemble, avec le soutien de Berlin, ils ont utilisé et continuent de manipuler les Nations unies pour détruire la Syrie.

Les faucons libéraux et les néoconservateurs ne sont pas parvenus à provoquer l’affrontement avec la Russie pour lequel ils avaient été formés durant la Guerre froide. C’est en définitive la voix de la raison qui a prévalu. Alors que l’on négocie discrètement une sortie de la crise ukrainienne, la Russie et la Chine s’apprêtent à convaincre les États-Unis et leurs alliés de participer à une alliance globale contre le terrorisme islamique. Après 5 ans de tension, le projet de prise de pouvoir par les Frères musulmans —le « Printemps arabe »— et de proclamation d’un califat échouent, la paix est sauvée.

Quoi qu’il advienne, Washington gagnera en Syrie. Car il n’y a pas une, mais deux politiques états-uniennes vis-à-vis de ce pays. Soit ce sera la paix et l’on félicitera le président Obama pour avoir su négocier avec l’Iran ; soit ce sera la destruction de la République arabe syrienne et son occupation par l’Otan, et l’on félicitera quelques généraux états-uniens et l’Onu pour avoir mis fin au bain de sang. Thierry Meyssan révèle ici les dessous de cette double politique, notamment le complot ourdi au sein des Nations unies par le secrétaire général adjoint pour les Affaires politiques.

Lors de la réunion du Groupe international d’appui au Liban, le sous-secrétaire des Nations Unies pour les questions politiques, Jeffrey D. Feltman, a remplacé le secrétaire d’État des États-Unis, John Kerry, lorsque celui-ci s’est absenté en raison de ses obligations liées à la crise ukrainienne.
Ainsi, M. Feltman n’est pas un fonctionnaire international, mais un fonctionnaire US délégué auprès des Nations Unies. Il conserve ses prérogatives d’ancien assistant du secrétaire d’État pour le Proche-Orient et (...)

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