« Quelque chose de mauvais a commencé »

La semaine dernière, j’étais dans un avion pour Nashville avec ma fille de 21 ans pour aller travailler avec label sur de nouvelels idées musicales. Ironiquement, j’avais essayé de rester profil bas car je ne voulais pas voir la presse. Dieu en a décidé autrement.
Nous avons été averit qu’à cause d’un trafic trop important, nous allions devoir faire une escale à bangor, dans le Maine. Là, six hommes en uniformes m’ont demandé de lesn suivre et le cauchemar a commencé. Vu les questions qu’ils me posaient, j’ai d’abord cru que c’était une erreur due à une homonymie et que ce n’était pas moi qu’ils voulaient arrêter. Tout ce qu’ils me disaient n’était pas clair car les agents n’avaient aucune obligatiion à répondre à mes questions concernant les motifs de mon arrestation. Ce n’est que lorsque un agent des services d’immigration est venu me voir qu’il a mentionné le fait que j’étais arrêté pour mes liens avec le terrorisme, sans donner plus de détails. Cela m’a terrifié, d’autant plus que je n’avais aucun moyen de contacter ma famille, que je ne savais pas ce que ma fille était devenu.
Je ne comprenais pas, deux mois auparavant j’avais été reçu par des responsables de la Maison-Blanche pour discuter de mes œuvres de charité et un mois après les attentats du 11 septembre, j’avais participé à une conférence au Forum économique mondial à New York avec Peter Gabriel et Hillary Rodham Clinton. Je n’ai pas changé entre temps : je condamne toujours le terrorisme (que je considère aller à l’encontre de l’islam). Depuis 1977 et ma conversion à l’islam, on m’accuse régulièrement de prise de position que je n’ai pas tenu comme celles concernant mon supposé soutien aux attaques contre Salman Rushdie ou de soutenir le Hamas.
Heureusement, grâce à Dieu, j’ai été libéré.