Le 30 septembre 2008, The Army Times révélait que la 1ère brigade de combat de la 3ème division d’infanterie US [1] avait été rapatriée d’Irak et affectée au maintien de l’ordre intérieur aux États-Unis [2]. Devant le tollé général, le journal a publié un démenti de son propre article.
Cependant tout laisse à penser que l’Administration Bush, inquiète des conséquences sociales de la crise financière et du Plan Paulson, envisage une répression brutale en cas d’émeutes.
Après avoir été traitée avec dérision dans la presse nationale, l’information a ému l’American Civil Liberties Union (ACLU), la puissante association de défense des droits de l’homme. Celle-ci a engagé une procédure FOIA pour se faire transmettre les documents officiels précisant les attributions exactes de cette unité militaire d’élite en matière de police [3].
De source diplomatique, on indique que Washington semble particulièrement craindre de mauvaises nouvelles économiques et des troubles civils durant la période de transition entre les deux présidents (4 novembre-20 janvier). Des démarches ont même été entreprises auprès des autorités financières des pays alliés pour envisager la possibilité de fermeture simultanée des Bourses en cas de crise politique aux États-Unis.
[1] Site officiel
[2] « Brigade homeland tours start Oct. 1 », par Gina Cavallaro, Army Times, 30 septembre 2008.
[3] « ACLU Demands Information On Military Deployment Within U.S. Borders », communiqué de l’American Civil Liberties Union, 21 octobre 2008.
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