L’actuelle co-responsable des programmes d’ingérence démocratique états-uniens Madeleine Albright et son homologue français pour la partie « humanitaire », Bernard Kouchner, jouaient vendredi 14 janvier le rôle des présidents de leur pays respectifs lors d’une simulation d’attaque bio-terroriste à l’échelle mondiale. Bien entendu, toute ressemblance avec une attaque « terroriste » passée ne serait que fortuite, et le choix d’une organisation terroriste nommée « Nouveau Jihad » dans le scénario n’est qu’un exemple pris au hasard. Pour Albright, le drame forcerait les États-Unis à se résoudre à renouer avec le dialogue multilatéral en sollicitant l’OTAN et l’OMS (sic). En juin 2001, un exercice similaire, intitulé « Dark Winter » avait eu lieu sur le site l’Andrews Air Force Base de Washington. Plusieurs haut-responsables états-uniens y simulaient une attaque terroriste à la variole contre les États-Unis. Comme Bernard Kouchner et Madeleine Albright, les participants avaient essentiellement conclu à la nécessité de produire en grand nombre des vaccins anti-varioliques, pour le plus grand bonheur de l’industrie pharmaceutique. Quatre mois plus tard, le pays subissait une mystérieuse attaque à l’anthrax.
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