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Organisation du traité de sécurité collective

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Karabagh : l’Otan soutient la Turquie tout en cherchant à éliminer le président Erdoğan
par
Thierry Meyssan

Dans la guerre du Karabagh, le droit contemporain est contradictoire selon qu’on l’interprète en fonction de la propriété du territoire ou de l’auto-détermination du peuple. Profitant de cette équivoque, le peuple turc (c’est-à-dire à la fois la Turquie et l’Azerbaïdjan) vient d’attaquer ce territoire, auto-proclamé indépendant (Artsakh) quoique lié de facto à l’Arménie. La Russie a déjà fait savoir qu’en fonction des traités, elle défendra l’Arménie si celle-ci est attaquée, mais que sa sécurité nationale n’est pas concernée par ce qui se passe au Karabagh. Dès lors, la seule question est d’établir si la Turquie a agi sur ordre des Occidentaux, ou si elle a pris une initiative que ses propres alliés sont susceptibles de retourner contre elle.

Lors d’un entretien télévisé avec le général Valery Gerasimov, chef d’état-major des armées, le 7 octobre 2020, le président russe, Vladimir Poutine, a confirmé que son pays tiendrait ses engagements en cas d’attaque de l’Arménie.
L’Organisation du traité de sécurité collective (OTSC) est l’équivalent de l’Otan. Elle rassemble l’Arménie, la Biélorussie, le Kazakhstan, le Kirghizistan, la Russie et le Tadjikistan. À la différence de l’Otan, sorte de Légion étrangère au service des États-Unis et du Royaume-Uni, (...)

Nous, ministres des Affaires étrangères de l’Organisation du Traité de sécurité collective,
réaffirmant notre attachement à l’objectif de renforcer la paix, la sécurité et la stabilité régionales et mondiales sur la base des normes et des principes universellement reconnus du droit international, ainsi que notre disposition à de larges efforts internationaux dans la lutte contre les menaces globales, notamment pour empêcher la prolifération de l’arme de destruction massive et la lutte contre le (...)

Coopération entre l’Organisation des Nations Unies et les organisations régionales et sous-régionales aux fins du maintien de la paix et de la sécurité internationales : Organisation du Traité de sécurité collective, Organisation de Shanghai pour la coopération et Communauté d’États indépendants
La Fédération de Russie compte organiser, le 28 octobre 2016, un débat sur le thème « Coopération entre l’Organisation des Nations Unies et les organisations régionales et sous-régionales aux fins du maintien de la (...)

Les ministres des Affaires étrangères des États membres du Traité de sécurité collective (Arménie, Bélarus, Kazakhstan, Kirghizie, Fédération de Russie, Tadjikistan) réaffirment leur soutien à la souveraineté, à l’unité et à l’intégrité territoriale de la République arabe syrienne, à l’élimination rapide de la menace terroriste et à la fin du conflit armé par tous les moyens politiques et diplomatiques à travers un dialogue large sans conditions préalables ni intervention extérieure.
Les Parties notent les efforts (...)

L’intervention de l’OTSC contre le terrorisme en Irak et en Syrie peut être le début d’un ordre mondial fondé sur la coopération et la défense des populations ou, au contraire, d’une période d’affrontement Est-Ouest dans laquelle l’Occident soutiendrait ouvertement le terrorisme. Contrairement à une idée reçue, ce déploiement militaire vise moins à défendre l’Irak et la République arabe syrienne que les États-membres de l’OTSC eux-mêmes. Il n’est donc pas négociable. Les débats de l’Assemblée générale de l’Onu et du Conseil de sécurité du 30 septembre permettront de connaître la réponse de Washington et de ses alliés à l’OTSC. Quoi qu’il en soit, plus rien ne sera comme avant.

Réunis à Douchanbé (Tadjikistan), le 15 septembre 2015, les chefs des États membres de l’Organisation du Traité de sécurité collective (OTSC) ont vivement dénoncé le terrorisme en Irak et en Syrie, particulièrement celui du prétendu État islamique (« Daesh »).
Les chefs des États membres de l’OTSC ont rappelé que leur organisation pouvait désormais se déployer sous les auspices de l’Onu, au même titre que l’Otan.
Ils sont convenus de coordonner leurs interventions à l’Assemblée générale des Nations Unies, fin (...)
Discours de Vladimir Poutine pour le 70e anniversaire de la Victoire de la Grande Guerre Patriotique
par
Vladimir Poutine

Mes chers concitoyens russes,
Chers vétérans,
Honorables invités,
Camarades soldats de l’armée de terre et de la marine, sergents et officiers mariniers, aspirants et adjudants,
Camarades officiers, généraux et amiraux,
Je vous adresse à tous mes félicitations en ce 70e anniversaire de la Victoire de la Grande Guerre Patriotique !
Aujourd’hui, alors que nous célébrons cet anniversaire sacré, nous nous rendons compte à nouveau de l’ampleur de la Victoire sur le nazisme. Nous sommes fiers que ce (...)

La tension militaire monte en Europe où l’Otan multiplie les manœuvres alentour de la Russie. L’incroyable déploiement militaire des divers jeux de guerre espère compenser l’infériorité technologique de l’Alliance. Contrairement à une idée reçue, les États-Unis et l’Otan disposent certes d’un armement et d’une capacité de production d’armes quantitativement bien supérieures à celles de la Russie et de la Chine, mais qualitativement inférieures.
La stratégie russe face à l’impérialisme anglo-saxon
Le début du basculement du mondepar
Thierry Meyssan

L’agression des Anglo-Saxons contre la Russie prend la forme d’une guerre financière et économique. Cependant Moscou se prépare aux hostilités armées en développant l’autarcie de son agriculture et en multipliant ses alliances. Pour Thierry Meyssan, après la création du califat au Levant, Washington devrait abattre une nouvelle carte en septembre à Saint-Petersbourg. La capacité de la Russie à préserver sa stabilité intérieure déterminera alors la suite des événements.

Bien que le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, se soit bruyamment félicité du vote de la résolution 2118 sur les armes chimiques en Syrie, ce texte marque à la fois la victoire de la Russie et celle du président Bachar el-Assad. Il porte en lui-même deux conséquences qui ruinent définitivement les prétentions franco-britanniques sur le pays.

Alors que la presse française annonce plus que jamais la « chute imminente » de la Syrie et la « fuite de Bachar el-Assad », la réalité sur le terrain s’est complètement retournée. Si le chaos s’est étendu sur la plus grande partie du territoire, les « zones libérées » ont fondu comme neige au soleil. Privée de points d’ancrage l’ASL n’a plus aucune perspective devant elle, tandis que Washington et Moscou se préparent à sonner la fin de la partie.

La guerre de Syrie s’éternise. Sa poursuite est devenue trop coûteuse et trop dangereuse pour ses voisins. La Russie, qui ambitionne de se réinstaller au Proche-Orient, tente de démontrer aux Etats-Unis que leur intérêt bien compris est de la laisser résoudre le conflit.

Le secrétaire général de l’Organisation du Traité de sécurité Collective (OTCS), Nikolay Bordyuzha, et le sous-secrétaire général de l’ONU chargé des Opérations de maintien de la paix, Hervé Ladsous, ont signé un Mémorandum, le 28 septembre 2012 à New York.
Ce document fixe les conditions de déploiement de troupes de l’OTSC dans le cadre d’opérations onusiennes de maintien de la paix.
L’OTCS a procédé à des études sur l’éventuel déploiement de troupes de maintien de la paix au Haut-Karabagh, en Ossétie du (...)

Le président de la Fédération de Russie, Vladimir V. Poutine, envisage de déployer une force de maintien de la paix en Syrie pour prévenir un possible glissement vers une guerre civile .
M. Poutine a demandé au secrétaire général de l’Organisation du Traité de sécurité collective (OTSC), Nikolai Bordyuzha, de faire une proposition en ce sens. Cette initiative pacifique s’oppose au projet occidental d’intervention militaire de l’OTAN.
M. Bordyuzha a immédiatement indiqué que l’OTSC est capable de (...)
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