USA : administration Obama
Dans un remarquable effort de communication, l’Empire anglo-saxon a réussi à restaurer l’image d’États-Unis démocratiques et responsables que George W. Bush n’avait pas su préserver. Suscitant un vaste élan de sympathie, partout dans le monde, Barack Obama joue de son son titre de premier président noir des USA, de son charme et de son élégance pour poursuivre par d’autres moyens la politique de prédation de ses prédécesseurs. Il accorde l’immunité complète à l’administration Bush, poursuit l’occupation de l’Irak, étend celle de l’Afghanistan, utilise la crise économique pour renforcer l’exploitation du tiers-monde par le FMI et la Banque mondiale, contraint les capitaux placés dans des pays étrangers à se réfugier dans les paradis fiscaux anglo-saxons, utilise les crises écologiques pour imposer des normes économiques asymétriques, manipule la lutte contre les pandémies pour imposer une autorité supranationale, etc.


Selon NBC, l’informateur du FBI sur l’ingérence russe dans la campagne électorale présidentielle US n’est autre que Stefan Halper. Cet ancien agent de la CIA est aujourd’hui professeur à Cambridge (Royaume-Uni) et dirige une société de Renseignement privé.
Halper est le gendre de Ray S. Cline, une éminente personnalité de la CIA des années 60 et 70. Durant la campagne électorale de 1980, Halper travailla pour George H. Bush (le père), un ancien directeur de la CIA qui devint le vice-président de Ronald (...)

L’ancienne conseillère nationale de Sécurité, Susan Rice, a admis devant la Commission du Renseignement de la Chambre des représentants avoir fait espionner Donald Trump et son équipe, à la Tour Trump de New York, durant la période de transition. Elle a également admis avoir fait supprimer les noms de Donald Trump, de Jared Kuschner, de Michael Flynn et de Steve Bannon des comptes rendus d’écoutes.
Madame Rice a assuré qu’elle ne cherchait pas à connaître les secrets de l’équipe Trump, mais à travers (...)

Le Comité du Renseignement de la Chambre des représentants a demandé à la NSA de fournir toutes les informations en sa possession sur les investigations demandées contre des citoyens états-uniens par
Susan Rice (conseillère de sécurité de Barack Obama) ;
Ben Rhodes (conseiller adjoint de sécurité de Barack Obama et rédacteur du rapport de la commission présidentielle de George Bush Jr sur le 11-Septembre) ;
John Brennan (directeur de la CIA de Barack Obama qui vient de déclarer au Forum d’Aspen (...)

Selon le service d’information sur mobiles, Circa, s’appuyant sur des documents du directeur national du Renseignement et sur le jugement d’un tribunal fédéral, le président Obama aurait illégalement fait espionner par la NSA plus de 5 000 États-uniens en 2016.
L’enquête a été réalisée par le directeur de Circa, John F. Solomon, ancien rédacteur-en-chef du Washington Times et chercheur au Center for Public Integrity.
Chaque fois, les interceptions ont débuté lors d’appels d’États-uniens vers l’étranger, (...)

Il y a deux semaines, Devin Nunes (Rep. Californie), président de la commission du Renseignement de la Chambre des représentants, avait confirmé que les agences gouvernementales avaient « accidentellement » écouté des membres de l’équipe de campagne de Donald Trump.
Immédiatement, le Parti démocrate a tenté de mobiliser des Représentants républicains pour le remplacer.
Or selon l’ancien procureur Joseph diGenova interviewé par The Daily Caller, les noms des personnes placées sous écoutes par (...)

Le juge Andrew Napolitano a déclaré sur Fox News que ce ne sont ni la NSA, ni la CIA, ni le FBI états-unien, qui ont espionné le candidat, puis le président élu Donald Trump, mais le GCHQ (Government Communications Headquarters) britannique.
Le GCHQ est membre de l’accord des « Cinq yeux » constitué le 5 mars 1946 dans le prolongement de la Charte de l’Atlantique et de la victoire alliée.
Les liens entre le Royaume-Uni et l’administration Obama sont d’autant plus forts que Londres a financé le début (...)

Selon l’écrivain David Horowitz, qui vient de publier Big Agenda : President Trump’s Plan to Save America (Le Grand agenda : Le plan du président Trump pour sauver l’Amérique), Barack Obama et Hillary Clinton prépareraient la création d’un « Gouvernement des États-Unis en exil ».
David Horowitz fut l’une des plus importantes personnalités de la gauche états-unienne. Il dirigea notamment la revue Ramparts qui mit en lumière le rôle de la CIA. Il se détacha lentement de la gauche après l’assassinat d’un de (...)

La défense de l’administration Obama par ses supporters ne laisse pas de surprendre : face aux critiques du président Trump sur le gaspillage des ressources militaires au regard de l’intérêt du Peuple états-unien, ils répondent en listant eux-mêmes les avantages obtenus dans l’intérêt de la seule classe dirigeante.

Le New York Times a publié le 30 septembre 2016 des extraits de l’enregistrement audio d’une conversation entre le secrétaire d’État, John Kerry, et des membres de « l’opposition » syrienne . La conversation a eu lieu le 22 septembre 2016, en marge de l’Assemblée générale des Nations unies. On l’y entend déplorer que le Congrès US refuse d’envoyer des hommes renverser la République arabe syrienne et conseiller aux opposants de se trouver une autre puissance militaire pour faire le travail à leur place et (...)

La France a accueilli le 4ème sommet du Partenariat pour un gouvernement ouvert (Open Government Partnership), du 7 au 9 décembre 2016. 70 États y ont participé.
Cette organisation est issue de la réforme majeure de l’administration Obama, l’Initiative pour un gouvernement ouvert (Open Government Initiative), lancée le premier jour de la première administration, en 2009.
Appliquant les principes du philosophe Karl Popper promus par les fondations de George Soros, cette initiative vise à : (...)

MEMORANDUM POUR LE SECRÉTAIRE D’ÉTAT
LE SECRÉTAIRE DE LA DÉFENSE
OBJET : Détermination présidentielle et renonciation en vertu de l’article 2249a du titre 10 du Code des États-Unis et des articles 40 et 40A de la Loi sur le contrôle des exportations d’armes à l’appui des opérations spéciales américaines de lutte contre le terrorisme en Syrie
Conformément à l’article 2249a du titre 10 du Code des États-Unis, les articles 40 et 40A de la Loi sur le contrôle des exportations d’armes (AECA) (22 USC 2780 et (...)

Considérant que l’administration Obama ne peux plus que gérer les affaires courantes jusqu’à la prestation de serment du président élu Donald Trump, plusieurs opérations ont été confiées à d’autres autorités :
Des associations ont été chargées d’organiser des manifestations contre le président élu et de remettre en cause le principe des élections démocratiques ;
L’association Prop or Not ? a été constituée avec pour mission d’accuser les personnes ayant fait campagne pour Donald Trump d’être des agents (...)

L’enquête du FBI sur les e-mails privés d’Hillary Clinton ne porte pas sur une négligence face aux règles de sécurité, mais sur un complot visant à distraire toute trace de ses correspondances qui auraient dû être archivées sur des serveurs de l’État fédéral. Il pourrait comprendre des échanges sur des financements illégaux ou de la corruption, d’autres sur les liens des époux Clinton avec les Frères musulmans et les jihadistes.

La crise syrienne est un bon exemple de double jeu et d’hypocrisie politicienne. Alors que le Conseil de sécurité a adopté à l’unanimité deux résolutions, la première contre le financement d’al-Qaïda et de Daesh et la seconde pour la paix en Syrie, la guerre continue, alimentée par… des membres du Conseil de sécurité. S’agit-il d’une incapacité à se faire obéir par ses administrations, ou d’une incompétence politique qui ne sait plus que faire, ou encore d’une volonté machiavélique de faire la guerre sans le dire ?

Photo : David Petraeus (à gauche) avec son protecteur, Henry Kravis (à droite). Le milliardaire-fondateur de KKR est un donateur obligé de la vie politique US et un membre du Groupe de Bilderberg, le réseau d’influence de l’Otan.
Le secrétaire à la Défense, Ashton Carter, devra prochainement décider s’il dégrade ou non le général à quatre étoiles David Petraeus.
Ce dernier, qui avait été arrêté menottes au poignet alors qu’il dirigeait la CIA, a plaidé coupable d’avoir transmis des informations classifiées (...)

Le président Obama a désigné le directeur du Proche-Orient au Conseil national de sécurité, Robert Malley, comme « tsar anti-Daesh ». Il sera chargé de coordonner et de superviser toutes les actions et toutes les structures impliquées dans la lutte contre l’organisation terroriste.
Robert Malley a suivi ses études à l’école de Droit d’Harvard en même temps que Barack Obama, même s’ils ’étaient pas liés à l’époque. Il a débuté comme clerc à la Cour suprême, puis a rejoint l’administration Clinton, notamment (...)

Le dernier discours sur l’état de l’Union du président Obama aura été l’occasion d’un vigoureux panégyrique en faveur de son pays, en tous points le meilleur « sur Terre » (sic). Malheureusement, sa magnifique rhétorique ne s’appuyait pas sur des arguments convaincants. Du coup, sa grandeur oratoire ne parvenait pas à masquer la réalité du déclin états-unien, de sorte que ses adversaires républicains en ont fait leur thème de campagne.

Seymourh Hersh révèle dans cette enquête la manière dont le général Martin Dempsey et les chefs d’état-major US ont tenté de contourner la Maison-Blanche pour venir en aide à la Syrie. Bien que l’article comprenne diverses approximations, probablement destinées à ne pas trop choquer les lecteurs anglo-saxons, il atteste de l’ampleur de la révolte des généraux face à l’incurie des politiciens.

Les militaires peuvent-ils influencer les politiques ou doivent-ils se contenter de leur obéir, même lorsqu’ils constatent leurs erreurs ? C’était le thème d’un célèbre article du colonel James H. Baker, actuel stratège du Pentagone. C’est aussi le sens de l’article de Seymour Hersh sur la manière dont l’état-major n’a cessé de mettre en garde la Maison-Blanche à propos des opérations de la CIA en Syrie et en Ukraine. Depuis plusieurs mois, le complexe militaro-industriel, l’ancien directeur de la DIA, puis l’ancien chef d’état-major, et aujourd’hui l’ancien secrétaire à la Défense multiplient les critiques de la politique du président Obama.

L’Administration US est profondément divisée et rares sont ceux qui obéissent à Barack Obama, lequel est plus préoccupé par élaborer un compromis médian entre les différentes factions que par imposer son propre point de vue. Après avoir éliminé le clan Petraeus-Clinton qui sabotait ses efforts, le président découvre que Feltman et Power poursuivent leurs manigances. Thierry Meyssan retrace ici la carrière de l’ambassadrice US à l’Onu, Samantha Power, et de son mari, le professeur de droit et théoricien de la dictature douce, Cass Sunstein.

Selon l’agence Bloomberg, le général John Allen, envoyé spécial du président Obama auprès de la Coalition internationale contre Daesh, a présenté sa démission et devrait être remplacé d’ici un mois .
L’agence présente cette nouvelle comme une mauvaise surprise pour le président Obama dans une période où les Nations unies envisagent une action globale contre le terrorisme.
En réalité, le général John Allen s’oppose à tout accord avec l’Iran et avec la Russie. Depuis un an, il a tout fait pour soutenir (...)

Le président de la Commission de surveillance et de réforme du gouvernement à la Chambre, Jason Chaffetz, a écrit avec ses homologues républicains et démocrates des Commissions de Forces armées et du Renseignement, au secrètaire à la Défense, Ashton Carter.
Il lui demande de tenir informé au plus vite le Congrès des allégations du New York Times [14]et de The Daily Beast sur une plainte de 50 analystes du CentCom et sur l’enquête diligentée par l’Inspecteur général du Pentagone [15].
Depuis un an, les (...)

Les partisans de l’accord avec l’Iran se sont largement exprimés lors du 2015 Intelligence & National Security Summit, à Washington les 9 et 10 septembre 2015.
Le directeur de la DIA (Defense Intelligence Agency), le général Vincent Stewart, qui mène l’opération d’épuration au Pentagone, a expliqué l’importance [17] de l’enquête actuelle de l’Inspecteur général au sein du CentCom et de la Coalition anti-Daesh. Il a dénoncé, sans le nommer, le général John Allen et son projet d’installation du chaos en (...)

Alors que l’autorité à Washington n’a jamais été aussi fracturée et incohérente, Alfredo Jalife observe les positions d’Henry Kissinger et de la Rand Corporation. Le stratège mythique des États-Unis déplore un monde qui n’est plus gouverné par des États souverains, tandis que le groupe de réflexion du complexe militaro-industriel envisage comment Washington peut dominer le chaos global.

La publication par le général Martin Dempsey de la nouvelle « Stratégie militaire des États-Unis » plonge le monde dans la perplexité. En totale contradiction avec les documents précédents de l’administration Obama, la Russie est désignée comme adversaire principal et la Chine comme adversaire secondaire. La « guerre globale au terrorisme » n’est plus une priorité.

Lors de son audition par la Commission sénatoriale des Forces armées en vue de la confirmation de sa nomination comme chef d’état-major interarmes, le général Joseph Dunford a désigné la Russie comme menace principale pour les États-Unis.
Lors de l’audition du 9 juillet 2015, qui était étonnamment courtoise, le général n’a pas hésité à contredire la National Security Strategy du président Obama. Selon lui, ce ne sont ni les terroristes de Daesh, ni le réarmement chinois qui posent problème aux États-Unis, (...)

« Qui trop embrasse mal étreint », dit-on. À vouloir à la fois négocier avec l’Iran, détruire le « Moyen-Orient élargi » et l’Ukraine, ruiner la Russie, encercler et menacer la Chine tout en préparant de nouvelles guerres en Amérique latine, les États-Unis ont dû se résoudre à faire quelques pas en arrière. Pour calmer ses vassaux européens, l’Empereur Obama a dépêché son fidèle Kerry à Sotchi reprendre langue avec le chef rebelle Poutine auquel il refusait d’adresser un regard depuis un an. Il fut convenu de reprendre les affaires (et d’abroger les sanctions européennes lorsque les multinationales US auront été servies), de laisser la Novorossia tranquille, et de former un gouvernement de transition en Syrie.

Le secrétaire à la Défense, Ashton Carter, a nommé le 13 mai 2015 le nouveau responsable de l’Office of Net Assessment, le Bureau chargé de la prospective et de la stratégie du Pentagone, en remplacement d’Andy Marshall (93 ans) [18].
Il s’agira de l’ancien colonel de l’Armée de l’Air, James H. Baker (au centre de la photo), et non pas du protégé d’Andy Marshall, l’ancien capitaine de la Navy Jerry Hendrix.
Même si l’on ignore les travaux du nouvel impétrant, cette nomination est susceptible de mettre fin (...)

Le président Barack Obama a créé la surprise en nommant le général Joseph Dunford chef d’état-major interarmes, en remplacement du général Martin Dempsey. Il a également nommé le général Paul Selva chef d’état-major adjoint.
Dunford est un général de l’Infanterie de Marine (les « Marines ») dont la carrière a été particulièrement fulgurante. Il a notamment commandé les forces états-uniennes et de l’Otan en Afghanistan. Il semble avoir des relations privilégiées avec le président Obama.
Le général Paul Selva est (...)

Champion toutes catégories de l’hypocrisie politique, le président Obama a présenté la reculade iranienne comme un pas vers un monde dénucléarisé. Or, non seulement l’Iran a cessé toute recherche pour se doter de l’arme nucléaire depuis 1988, mais les États-Unis modernisent leur force de frappe et provoquent une véritable course aux armements.
