Droit international
L’Organisation des Nations Unies (ONU) est le cadre actuel le plus achevé du droit international. Elle ambitionne de prévenir les guerres en réglant pacifiquement les différents entre les États. Cependant elle est gouvernée par une double structure : l’Assemblée générale où chaque État membre dispose d’une voix égale, et le Conseil de sécurité où les cinq membres permanents exercent un directoire sur les affaires mondiales. Cette contradiction a facilité une dérive progressive de l’Organisation qui se comporte souvent en simple extension des ou de la puissance dominante au mépris de ses propres règles fondatrices. Après la disparition de l’Union soviétique, les secrétaires d’État Madeleine Albright, Colin Powell, Condoleezza Rice et Hillary Clinton ont tenté de limiter l’activité de l’ONU à la gestion de ses agences (Santé, Alimentation, Population, etc.) et de transférer le pouvoir décisionnaire à des organisations intergouvernementales contrôlées par Washington (OTAN, Communauté des démocraties, etc.). À ce rapport de force s’ajoutent la volonté des Anglo-Saxons de renégocier toutes les conventions internationales pour les reformuler selon des normes contractuelles et non législatives ; ainsi que leur remise en cause de la souveraineté des États, que ce soit sous le prétexte du libre-échange, des droits de l’homme, de la lutte contre les crises économique, climatique ou sanitaires. Ce travail de sape du droit international leur permet de lui substituer le droit du plus fort.


Réunion virtuelle du Conseil de sécurité organisée selon la formule Arria, le 25 novembre 2020, sur le thème « Mettre fin aux mesures coercitives unilatérales maintenant » par les missions permanentes de l’Afrique du Sud, de la Chine, de la Fédération de Russie, du Niger et de Saint-Vincent-et-les Grenadines.
Résumé établi par les coprésidents Contexte
Le 25 novembre 2020, les missions permanentes de l’Afrique du Sud, de la Chine, de la Fédération de Russie, du Niger et de Saint-Vincent-et-les Grenadines (...)

La conférence internationale sur le retour des réfugiés syriens s’est ouverte à Damas, le 11 novembre 2020. Elle a été ouverte par le président syrien Bachar el-Assad, intervenant par visioconférence.
Après avoir remercié ses alliés russe, iranien et chinois, il a souligné le caractère artificiel du problème : jamais dans son histoire, la Syrie n’a connu d’émigration collective pour des motifs politiques. Les citoyens qui ont quitté le pays n’en ont pas fui les autorités, mais ont cherché à protéger leur (...)

Nous n’avons pas reçu de réponse officielle des États-Unis à notre note du 16 octobre 2020, dans laquelle était formulée la proposition du Président russe Vladimir Poutine de prolonger d’un an le Traité START en vigueur. Nous avons seulement constaté des commentaires isolés de représentants officiels américains sur les réseaux sociaux. Compte tenu de la réaction contradictoire à la situation actuelle, nous souhaitons apporter des éclaircissements.
La Russie propose de prolonger le Traité START d’un an, (...)

Le corps diplomatique accrédité au Vatican a été invité, le 15 octobre 2020, à une audience du cardinal Mario Zenari, nonce apostolique en Syrie.
Le prélat a décrit un pays ravagé par la guerre, dont la population est en train de mourir de faim du fait des sanctions économiques.
Il a souligné que celles-ci n’atteignaient aucunement le « régime » qu’elles sont sensées abattre, mais la population civile.
Le Saint-Siège condamne, depuis le XIIIème siècle, toute forme de siège et plus tard de « sanction (...)

Le Premier ministre israélien Benjamin Nétanyahou s’est vanté publiquement des opérations terroristes de son pays en Iran. Il a publiquement menacé de saboter la vente de pétrole iranien et a menacé le Peuple iranien d’anéantissement nucléaire.
Les actes terroristes, le sabotage économique et la menace nucléaire violent tous trois la Charte des Nations Unies, mais Israël est le seul État membre de l’Onu à ne pas en respecter les règles, et cela depuis trois quart de siècle.
• Le 29 août 2018, il (...)

Comme suite aux lettres de l’Iran publiées sous les cotes S/2017/739, S/2017/862, A/72/869-S/2018/453, A/73/490-S/2018/988, S/2018/1057, A/73/691 S/2018/1155, S/2018/1164, S/2019/185, A/73/885-S/2019/429, A/73/976, S/2019/667, S/2019/752, A/74/575-S/2019/928, S/2019/959, A/74/747-S/2020/201, A/74/850-S/2020/380, A/74/860-S/2020/413, A/74/891-S/2020/535, S/2020/583 et S/2020/814 concernant les violations persistantes de la résolution 2231 (2015) du Conseil de sécurité et du Plan d’action global (...)

Urmas Reinsalu Introduction
La République d’Estonie a organisé une réunion selon la formule Arria le 8 mai 2020 par visioconférence, sur le thème « Soixante-quinze ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale sur le sol européen – leçons de l’histoire sur la prévention de nouvelles atrocités, responsabilité du Conseil de sécurité ». Cette réunion a été accessible au public et diffusée en direct et en continu sur plusieurs plateformes pour que les travaux du Conseil de sécurité gagnent en transparence. (...)

Faisant suite à notre lettre datée du 16 mars 2020 (A/74/752-S/2020/212), ainsi qu’aux nombreuses communications antérieures concernant l’application du paragraphe 3 de l’annexe B de la résolution 2231 (2015) du Conseil de sécurité, j’ai l’honneur de réaffirmer une fois encore la position de la Fédération de Russie sur cette question, en me référant à la lettre de la Représentante permanente des États-Unis d’Amérique, datée du 20 mai 2020 (S/2020/428).
Conformément à l’Article 55 de la Charte des Nations (...)

La cyberstabilité, à la prévention des conflits et au renforcement des capacités
La Fédération de Russie attache une grande importance à la question de la cybersécurité. Nous soutenons donc le débat inclusif qui est actuellement mené sous les auspices du Groupe de travail à composition non limitée sur les progrès de l’informatique et des télécommunications dans le contexte de la sécurité internationale, créé par l’Assemblée générale. Nous estimons que, en axant le débat sur des concepts discutables qui ne (...)

D’ordre de mon gouvernement et comme suite aux lettres que je vous avais adressées au sujet des atteintes répétées commises par Israël à l’intégrité territoriale de la République arabe syrienne, qui contreviennent de manière flagrante au droit international, à la Charte des Nations Unies, aux résolutions des organes de l’ONU et à l’Accord sur le dégagement des forces israéliennes et syriennes de 1974, mon pays exprime par la présente son rejet catégorique des allégations figurant dans les lettres identiques (...)

Mesdames et Messieurs les Ministres,
Monsieur le Président du Comité international de la Croix-Rouge, cher Peter Maurer,
Mesdames et Messieurs,
Heiko Maas vient de le rappeler : il y a un an, nous invitions les puissances attachées, comme nous, à l’action collective et au respect du droit international à nous rejoindre pour défendre un système multilatéral plongé dans une crise sans précédent. Cet appel a été entendu et c’est ainsi qu’est née l’Alliance pour le multilatéralisme qui a tenu sa première (...)

Au cours des 19 dernières années —du 29 septembre 2000 (A/55/432-S/2000/921) au 11 décembre 2019 (A/ES-10/831-S/2019/937) — l’Autorité palestinienne a déposé 678 plaintes au Conseil de sécurité contre de nouveaux agissements illégaux de l’État d’Israël.
Malgré les réclamations de l’Assemblée générale, aucune de ces plaintes n’a été jugée par le Conseil de sécurité.
L’État d’Israël est le seul au monde à bénéficier d’un tel traitement de faveur, le Peuple palestinien est le seul au monde à ne pas être protégé par (...)

Au-delà de l’épreuve de force à laquelle se livrent Washington et Téhéran, Thierry Meyssan met en évidence le changement profond de comportement de l’Iran. Ce pays, jadis sourcilleux sur le respect du Droit international, l’ignore aujourd’hui, rejoignant ainsi les États-Unis et Israël qui ne l’ont jamais admis.

Contrairement à ce que l’on pense, le multilatéralisme que promeuvent les Européens ne s’oppose pas au bilatéralisme pratiqué aujourd’hui par les États-Unis, mais au Droit international. Le « Forum de Paris sur la paix », organisé par le président Emmanuel Macron, n’a pas permis de dégager de méthode pour prévenir les conflits, juste de tenter de sauver ce qui reste de quatre siècles d’hégémonie européenne.

Régis Le Sommier avec le président Bachar el-Assad
Après neuf ans de guerre civile, le président syrien Bachar el-Assad, soutenu par la Russie et l’Iran, est le seul maître à bord. Voici l’intégralité de l’interview accordée à Paris Match.
Paris Match. Notre dernière interview remonte à cinq ans, presque jour pour jour. C’était en novembre 2014, votre gouvernement ne contrôlait plus qu’un tiers du pays. Aujourd’hui vos armées sont de retour à la frontière turque. Avez-vous le sentiment d’avoir gagné la (...)


Quatre vétos successifs sur le mensonge de Khan Cheikhoun