L’armée états-unienne reprend les bombardements en Irak pour lutter contre la résistance

Les forces armées états-uniennes ont eu recours à des bombardements, des tirs de mortier et d’artillerie, afin de tenter d’éradiquer la résistance de la guérilla irakienne. La 4e Division d’infanterie de l’US Army a ainsi indiqué que des F-15 et F-16 avaient lâché une douzaine de bombes de 225 kilos sur différentes cibles, au cours des plus intenses bombardements nocturnes survenus depuis la fin officielle des hostilités, le 1er mai.
A Bagdad, une succession d’explosions a secoué la ville au coucher du soleil, lorsque la 1ère Division blindée états-unienne a eu recours à des tanks et des avions pour bombarder les positions de la résistance. Cette offensive survient alors que les États-Unis doivent faire face à une escalade de violence dans le pays, qui a fait au moins 177 morts en six mois du côté états-unien en six mois.
Dans le même temps, en visite à Bruxelles, le Secrétaire d’État états-unien Colin Powell a rencontré les ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne, et a demandé à l’Europe d’oublier les désaccords passés et de participer à la reconstruction de l’Irak.
Soulignant la gravité de la situation dans le pays, le secrétaire-général de l’ONU a refusé de s’engager sur un éventuel retour du personnel diplomatique de l’organisation à Bagdad, précisant que ce personnel pourrait opérer depuis des pays voisins de l’Irak. Il s’est par ailleurs engagé à nommer prochainement un remplaçant à son émissaire spécial, Sergio Vieira de Mella, qui figure parmi la liste des 22 personnes tuées lorsque le quartier général de l’ONU a été attaqué, le 19 août 2003.