La Maison-Blanche, après avoir prolongé à deux reprises le financement du Congrès national irakien, qui s’élevait depuis l’été 2002 à 335 000 dollars par mois, a décidé de mettre fin à ces versements à l’occasion du transfert de souveraineté du 30 juin. Ahmed Chalabi, délinquant financier condamné en Jordanie, puis fournisseur de faux renseignements pour justifier l’invasion de l’Irak, devra dorénavant se débrouiller seul pour traire l’économie irakienne à son profit et celui de ses acolytes du Congrès national. Récemment, ses relations avec la métropole s’étaient tendues à proportion de ses difficultés avec l’envoyé spécial de Kofi Annan, Lakhdar Brahimi, qui ne paraît pas enclin à favoriser ses aventures économiques. Go it alone, lui dit aujourd’hui Washington.