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Le 21 juin 2020, après avoir passé ses troupes en revue, le président-maréchal Abdel Fattah al-Sissi est intervenu à la télévision égyptienne. Il a déclaré qu’une intervention militaire en soutien aux seules autorités libyennes élues, celles du Parlement de Toubrouk, serait légitime.
Il a explicitement menacé le gouvernement al-Sarraj reconnu par les Nations-Unies.
Le gouvernement al-Sarraj est composé par les Frères musulmans et les jihadistes d’Al-Qaïda qui ont permis à l’Otan de renverser la (...)

Le gouvernement iranien a annoncé le 16 juin 2020 qu’il soutenait militairement le président el-Sarraj en Libye, c’est-à-dire les Frères musulmans.
Rappelons que le président el-Sarraj a été installé par les Anglo-Saxons, puis reconnu par les Nations unies qui croyaient ainsi en finir avec les Frères musulmans dans ce pays. Il est donc devenu de facto la seule autorité légale, puis a révélé ses liens avec la Confrérie.
Les Frères musulmans sont une organisation politique secrète créée par Hassan el-Banna (...)

Éléments essentiels de l’initiative proposée Objectifs
L’initiative réaffirme l’unité, l’intégrité territoriale et l’indépendance de la Libye, ainsi que le respect de toutes les mesures et initiatives internationales et des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité. Elle préconise le respect par toutes les parties du cessez-le-feu à compter du 8 juin 2020 à 6 heures.
L’initiative se fonde principalement sur les conclusions du sommet de Berlin, qui a abouti à une solution politique globale comprenant (...)

Au cours de la réunion de presse conjointe avec le Premier ministre de Grèce aujourd’hui (29 janvier), le président français Macron, a une fois de plus tenté d’imposer un agenda avec ses allégations irréelles contre notre pays.
La France est le principal responsable des problèmes en Libye depuis le début de la crise en 2011. Ce n’est un secret pour personne que ce pays a apporté un soutien inconditionnel à Haftar pour pouvoir avoir son mot à dire sur les ressources naturelles de la Libye.
Les attaques (...)

Conclusions de la Conférence
1. La Conférence sur la Libye qui s’est tenue aujourd’hui à Berlin a réuni, à l’invitation de la Chancelière de la République fédérale d’Allemagne, Angela Merkel, des représentants des gouvernements des pays suivants : Algérie, Allemagne, Chine, Congo, Égypte, Émirats arabes unis, États-Unis d’Amérique, Fédération de Russie, France, Italie, Royaume-Uni et Turquie, ainsi que de hauts représentants de l’Organisation des Nations Unies, de l’Union africaine, de l’Union européenne et de (...)

La Conférence de Berlin sur le processus de paix libyen s’est terminée après près de cinq heures de pourparlers. Sa préparation avait pris du temps - environ quatre mois - et avait été précédée par cinq cycles préparatoires de consultations au niveau des hauts responsables. Au final, un document assez détaillé a été mis au point et contient des recommandations, des propositions pour surmonter la crise libyenne actuelle. Le document se décompose en chapitres. Une section est consacrée aux efforts en matière (...)

L’arrivée de nouvelles armes et de nouveaux combattants en Libye annonce une nouvelle guerre contre la population. En réalité, la situation ne s’est jamais calmée depuis l’attaque de l’Otan conformément à la stratégie Rumsfelf/Cebrowski de guerre sans fin. En franchissant une étape supplémentaire, les protagonistes ne résoudront rien, mais étendront la zone de conflit.

Conformément à l’accord négocié entre les présidents tunisien et turc, Kaïs Saïed et Recep Tayyip Erdoğan, le jour de Noël, la migration de jihadistes depuis la Syrie via la Tunisie vers la Libye a commencé .
C’est un juste retour de balancier quand on se souvient que l’Armée syrienne libre avait été créée par les jihadistes du Groupe islamique combattant en Libye (GICL), qui s’étaient battus pour Al-Qaïda en Iraq, puis pour l’Otan en Libye .
Selon Middle East Eye, La division Sultan Murad et les (...)

Le président turc, Recep Tayyip Erdoğan, a conclu une alliance militaire avec le « gouvernement d’union nationale » libyen (GNA), présidé par Fayez Al-Sarraj, siégeant à Tripoli et soutenu par l’Onu. Il lui a fait livrer des blindés et des drones, mais n’a pas encore déployé des troupes régulières.
À Ankara, la Grande Assemblée nationale devrait prochainement autoriser l’armée turque à envoyer ses soldats réguliers en Libye.
Simultanément l’armée turque n’intervient pas à Idleb (Syrie) où les jihadistes sont (...)

Le ministre grec des Affaires étrangères, l’avocat conservateur Nikos Dendias, s’est rendu à Benghazi, le 22 décembre 2019, pour rencontrer les ministres désignés par la Chambre des représentants de Tobrouk et leur chef militaire, le maréchal Khalifa Haftar. Puis, il s’est rendu au Caire et à Chypre.
Simultanément le président Recep Tayyip Erdoğan a par ailleurs annoncé, lors d’une cérémonie aux chantiers navals de Gölcük, accélérer le programme de construction de sous-marins. La Turquie devrait achever les (...)

Le président Erdoğan a reçu le président Al-Sarraj au palais Dolmabahçe d’Istanbul, le 15 décembre 2019, renversant l’équilibre des forces en Libye.
Il existe actuellement en Libye trois gouvernements rivaux, en application des plans préalables du Pentagone, révélés par le New York Times (stratégie Rumsfeld/Cebrowski) . Tous les trois sont soutenus militairement par les États-Unis pour se faire la guerre.
L’un d’entre eux est soutenu par les Nations unies sous le nom de « gouvernement d’union (...)

Nous poursuivons la publication en épisodes du livre de Thierry Meyssan, Sous nos yeux. Dans celui-ci, la France apparait divisée : d’un côté le président fait le jeu des Anglo-Saxons et son rival gaulliste celui du Qatar, tandis que deux ministres très à droite s’appuient sur l’ancien Premier ministre libyen Baghdadi Mahmoudi pour défendre le peuple libyen. Dans ce moment de vérité, chaque acteur doit se positionner, la peur au ventre. Rares sont ceux qui vont rester fidèles à eux-mêmes.

Nous poursuivons la publication du livre de Thierry Meyssan, Sous nos yeux. Dans cet épisode, l’auteur montre que la France post-coloniale a été recrutée par le Royaume-Uni et les États-Unis pour se joindre aux guerres contre la Libye et la Syrie, sans que ces deux puissances l’informent sur leur projet de « printemps arabe ». Accaparés par les détournements de fonds auxquels ils se livraient, les dirigeants français n’ont rien vu venir. Lorsqu’ils ont réalisé être tenus à l’écart de la planification, leur réaction a été purement communicationnelle : ils ont tenté d’apparaître comme les amiraux de l’opération, sans se préoccuper des conséquences des agissements de leurs partenaires.

Les Emirats arabes unis, les Etats-Unis d’Amérique, la France, l’Italie, et le Royaume-Uni saluent l’annonce d’une trêve en Libye à l’occasion de l’Aïd el Adha en réponse à l’appel du représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies, avec le soutien du Conseil de sécurité (déclaration à la presse sur la Libye du CSNU le 11/09/2019), et invitent les parties à cesser effectivement les hostilités sur l’ensemble du territoire libyen. Nous sommes prêts à appuyer les Nations unies pour assurer le respect de (...)

Sur proposition du Comité national égyptien, 70 députés de la Chambre des représentants libyenne se sont rendus au Caire et ont été reçus par leurs homologues égyptiens.
Dans un communiqué, ils ont affirmé
leur attachement à l’intégrité et à la souveraineté de la Libye ;
la Chambre des Représentants libyenne est la seule instance démocratiquement élue ;
leur attachement aux valeurs démocratiques de la Déclaration constitutionnelle et de ses amendements ;
leur appel au Premier ministre pour résoudre la (...)

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Participation de l’Otan et de l’Union européenne au terrorisme