Formé à Toulouse, le théologien Michel Servet met en doute aussi bien la doctrine de l’Église catholique que celle de la Réforme. En pleines guerres de religion, il s’en prend notamment au dogme de la Trinité qui lui paraît contraire à la raison et sans fondement biblique. Au nom de la liberté de conscience, il critique le baptême des enfants. Haï de tous, il est dénoncé par Jean Calvin auprès des Catholiques et condamné à mort comme hérétique par la Sainte Inquisition. Il s’enfuit, mais est reconnu en traversant la Suisse. Arrêté, il est à nouveau condamné à mort, le 26 octobre 1553, par les réformés cette fois. Il est exécuté le lendemain avec l’approbation de Jean Calvin.