Trop souvent on ne retient de l’Irak que ce qui se passe mal. On oublie de noter que, désormais, quand les Kurdes irakiens entendent une explosion la nuit, ils peuvent se rendormir tranquillement car cela n’est pas le signe annonciateur d’une offensive des escadrons de la mort de Saddam Hussein. Les Arabes des marches du pays ont un habitat à nouveau irrigué. Les chiites peuvent à nouveau participer au débat politique. L’Irak est désarmé et c’est désormais vérifiable. La période dévastatrice socialement qui a été Saddam Hussein plus les sanctions est finie, mettant fin par là même au programme « sang contre nourriture » de l’ONU.
Aujourd’hui, les voix démocratiques se font entendre en Syrie, au Liban et en Arabie saoudite. Les actions militaires sont également des succès : un régiment britannique a tué plus de 300 membres de l’armée du Mehdi en enregistrant seulement trois morts et Zarkawi, un soutien de Ben Laden arrivé en Irak avant l’invasion, sera bientôt détruit avec ses hommes. Par ailleurs, les forces armées états-uniennes apprennent chaque jour comment combattre dans des conditions extrêmes dans un ex-État voyou et cette expérience est nécessaire.

Source
Los Angeles Times (États-Unis)

« What’s Going Right in Iraq », par Christopher Hitchens, Los Angeles Times, 24 octobre 2004. Ce texte est issu d’une série de tribunes d’auteurs favorables à la guerre contre l’Irak concernant, selon eux, les éléments positifs du conflit.