Contradictoirement avec sa position actuelle, Jean-Pierre Delalande, député du Val-d’Oise, prit pour assistant parlementaire en 78-79 Michel Schneider. Celui-ci fut actif dès quinze ans dans la mouvance Algérie Française, avant de devenir, de 1964 à 1967, responsable de la Fédération des étudiants nationalistes de Nice, puis d’Occident à Aix (68). Il fut l’un des dirigeants de Jeune révolution, puis du Mouvement solidariste français, enfin du CDPU (Centre de documentation politique et universitaire, 1969, Aix), lequel se définit lui-même comme " néo-fasciste ". Il passe alors au gaullisme de 78 à 82, puis entre au FN en 83, où il devient chargé de mission du groupe parlementaire, et proche collaborateur de Jean-Pierre Stirbois. Il s’éloigne à nouveau du FN après la mort de ce dernier, à l’occasion de la guerre du Golfe.