La Chambre des députés de Chypre a adopté une motion demandant la cessation immédiate des bombardements et enjoignant le gouvernement de reconsidérer son acceptation de l’embargo pétrolier contre la RFY. La motion précise que l’embargo est contraire aux articles 53, 39 et 41 de la Charte des Nations Unies. En effet, celle-ci stipule notamment qu’ " aucune action coercitive ne peut être prise, par des pactes régionaux ou des agences régionales, sans l’approbation du Conseil de sécurité ". Selon la constitution chypriote, seul le président de la République peut s’opposer à la décision gouvernementale d’appliquer l’embargo pétrolier. Or, le président Glafcos Clerides a immédiatement fait savoir aux parlementaires qu’il n’utiliserait pas son veto pour ne pas compromettre l’entrée de Chypre dans l’Union européenne. (D’après Cyprus News Agency.)